Devant la 16e chambre du tribunal correctionnel de Paris aujourd'hui : le premier procès de la filière djihadiste de #Lunel
Les prévenus sont arrivés dans la salle d'audience. Trois d'entre eux sont détenus : deux reviennent de Syrie, le 3e est soupçonné d'être au coeur de la filière d'acheminement au départ de #Lunel
La présidente débute son rapport sur les faits. Elle rappelle que la filière de #Lunel (comme elle de #Strasbourg et du métro #Couronne) est liée à Mourad #Farès
La présidente : "#Lunel , petite ville entre Nîmes et Montpellier, de 25 000 habitants. Cette ville a attiré l'attention des enquêteurs parce qu'il y a un nombre conséquent de départs en Syrie sur une période brève."
Dans le box des prévenus : Hamza M. Ses deux frères sont présumés morts en Syrie. L'un d'eux a été un émir important sur place.
Hamza S.,lui, est resté à #Lunel mais est soupçonné d'avoir été au coeur de la filière d'acheminement.
Présidente : "il y a eu le sentiment qu'il y avait un nombre[une vingtaine] de départs en Syrie en disproportion avec la taille de la ville. Ca a pu poser des questions sur ce qui a pu se passer à #Lunel à ce moment-là."
Le premier prévenu s'avance à la barre. Saad B., 29 ans, 4e d'une fratrie de 6 enfants. Son aîné, Karim, est le premier lunellois a être parti en Syrie.
Saad B., qui comparaît libre, a un diplôme "dans la sécurité", un CAP vente et un "BAFA d'animateur avec les enfants". #Lunel
Saad B. a travaillé comme animateur pour enfants : "j'étais le seul homme, que des femmes. Je suis parti parce qu'elles parlaient trop ..." #Lunel
Saad S. va enchaîner les petits boulots puis travailler (au noir) dans le snack de son frère Abdelkarim : "il me laissait gérer et partait à la mosquée".
Le snack "Le Bahut" était très fréquenté par les lycéens.
Présidente : "quand cette affaire a éclaté, la mosquée de #Lunel a été mise en cause. Mais il est aussi question d'"assises", le fait de se regrouper autour d'un thème religieux"
Présidente : "quand les gens de la mosquée venaient dans le snack, vous partiez?"
Saad B. : "oui, pour fumer la chicha."
- "mais vous ne fumiez pas la chicha toute la journée, ou alors ça expliquerait pourquoi vous ne faisiez pas grand chose à l'époque ..."
En mars 2014, Saad B. reçoit une liste de courses qu'il doit remettre à sa belle-soeur : "un panneau solaire pour charger les téléphones, une lampe torche, une lampe frontale, une montre ..." #Lunel
Saad B., ému, évoque la mort de son frère en Syrie : "j'aurais préféré voir mon frère ici en détention que mort et enterré je sais pas où. C'est pas évident ..." #Lunel
Depuis la Syrie, Abdelkarim B. réclame aussi à son frère qu'il fasse "une récolte", qu'il récupère de l'argent notamment pour lui acheter "des lunettes infrarouges".
Saad B. à la barre : "mais je l'ai pas fait ..."
Finalement Saad B. récupère 190 euros d'une ancienne dette qu'il donne à sa belle-soeur.
Ces 190 euros sont l'un des principaux éléments à charge dans son procès. #Lunel
En décembre 2014, Abdelkarim B. est tué en Syrie. Des photos de son corps sont envoyés à son frère : "sur la photo, il y avait une couverture. On m'a dit que c'était parce que son corps était coupé en deux."
Saad B. décrit sa fratrie au moment du départ en Syrie de son frère Abdelkarim : "mon frère Tarek qui était toujours alcoolisé, Mohamed qui travaille tout le temps, Adil qui venait de se marier ..." #Lunel
Saad B. sur les 190 euros qu'il a récupéré pour son frère Abdelkarim, en Syrie depuis décembre 2013 : "je suis son petit frère. Je pensais que c'était pour se nourrir. Je n'ai aucune mauvaise intention. Je suis un être humain."
Saad B. a passé sept mois en détention provisoire : "je suis resté enfermé dans ma cellule. Je me suis dis "qu'est-ce que j'ai fais de mal? J'étais juste en contact avec mon frère !" #Lunel
Me Joseph Hazan : "vous savez pourquoi vous avez été libéré?"
Saad B. : "parce qu'ils ont envoyé ma demande dans le mauvais service, ils ont été obligés de me libérer ..." #Lunel
L'audience #Lunel est suspendue jusqu'à demain 13h30.
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."