#THREAD - Sans surprise, Marion Maréchal vient d’annoncer son ralliement à #EricZemmour. Parmi leurs nombreux points de convergence, une même admiration pour #VladimirPoutine.
En 10 ans, l'ex-députée est même devenue l'une de ses lobbyistes les plus influentes en France🔽
⚠️ Comme c’est parti pour un (trèèèès) long thread et que l’on m’a déjà reproché de ne pas être plus synthétique, voici en 4 points les infos principales que je développerai dans le reste du fil.
1⃣ Entre 2012 et 2017, Marion Maréchal a été l’une des chevilles ouvrières du rapprochement entre le FN et Moscou.
Pendant 5 ans, la députée du Vaucluse a multiplié les voyages en Russie et les rencontres avec des oligarques et des proches de #VladimirPoutine.
2⃣ Dans le même temps, la députée du Vaucluse a pris systématiquement le parti de la Russie à l’Assemblée nationale et dans les médias.
Marion Maréchal s’est notamment prononcée en faveur de l’annexion de la Crimée ou encore pour la livraison des navires Mistral à la Russie.
3⃣ Marion Maréchal a aussi noué des relations privilégiées avec la frange la plus poutinophile de l’extrême-droite française et européenne.
On la retrouve par exemple à Moscou en 2016 en compagnie de Fabrice Sorlin, ex-président du groupuscule Dies Irae, de sinistre mémoire.
4⃣ En se “retirant” de la vie politique, Marion Maréchal n’a pas abandonné ses réseaux russes.
En 2019, on la retrouve notamment au Forum économique international de Yalta en Crimée, et en 2021 sur la webtv d’extrême-droite TV Libertés à défendre la “vision” de #VladimirPoutine
Ceci étant dit, entrons maintenant dans le détail de plus de 10 années passées par Marion Maréchal à tisser sa toile entre Paris et Moscou.
Accrochez-vous, c'est parti ! 🍿
Tout commence en 2011. Marion Maréchal, qui a alors 22 ans, donne une interview au journal russe Kommersant, propriété de l’oligarque Alisher Usmanov. Elle y confie son “admiration pour Poutine” et salue “la sagesse” de la Russie qui ne cherche pas à intervenir en Syrie (oui oui)
L’année suivante, Marion Maréchal est élue députée dans la 3e circonscription du Vaucluse.
A l’Assemblée nationale, elle rejoint immédiatement le “groupe d’amitié France-Russie” du Palais Bourbon avec Gilbert Collard.
C'est à ce titre qu'elle participe en décembre à un forum à Moscou organisé par la Douma, la chambre basse du Parlement russe.
“Elle s’y est rendue de sa propre initiative. Elle n’était pas mandatée par le groupe” précise Chantal Guittet, présidente du groupe d’amitié 🇫🇷🇷🇺
Marion Maréchal ne passe pas inaperçue à Moscou. Elle est même mise à l’honneur par Sergueï Narychkine, le président de la Douma.
Au cours de la pleinière du 10 décembre, celui-ci n’oublie pas de lui souhaiter un joyeux anniversaire. Quelle délicate attention !
Précisons d'emblée que Sergueï Narychkine n’est pas n’importe qui : cet ancien agent du KGB est un intime de Vladimir Poutine.
Après son passage à la Douma, il est devenu en 2016 le directeur du SVR, le service de renseignement chargé de l’espionnage extérieur politique.
Narychkine a beau être proche de Poutine, cela ne l’empêche pas de se faire parfois souffler dans les bronches.
En témoigne notamment cet extrait vidéo lunaire d’un débat préalable à l’invasion de l’#Ukraine.
Mais revenons à nos moutons. A son retour de Russie, Marion Maréchal se presse de donner une interview à ProRussiaTV histoire d’enfoncer le clou.
Cette webtv française dont le logo est celui du parti de Poutine, est dirigée par des cadres du FN et du Bloc identitaire.
Dans cette interview, Marion Maréchal se dit flattée par la petite attention de Narychkine à son égard.
La députée se félicite également que la Russie ait “jeté son dévolu” sur le Front national.
En janvier 2013, Marion Maréchal assiste aux vœux de l’ambassadeur de Russie, Alexandre Orlov.
L’année suivante, la députée, “encouragée par sa tante”, aura quasiment son rond de serviette à l’ambassade. “Nous ne sommes pas des agents de #Moscou” se défendra-t-elle non sans gêne
En février, la députée du Vaucluse livre un vibrant plaidoyer en faveur de la Russie à l’Assemblée nationale : “un grand pays”, “un partenaire vital”, dont le dirigeant #VladimirPoutine est victime de “diabolisation systématique”.
Heureusement qu’elle est là pour le défendre !
Marion Maréchal expérimente un argument qu’elle réutilisera sans cesse par la suite : pourquoi ne pas devenir amis avec la Russie, alors que la France entretient des relations avec le Qatar ? Pourquoi ne pas juste fermer les yeux sur les débordements de cette "jeune démocratie" ?
Au printemps 2013, Marion Maréchal et Daria Douguina se prennent en photo à Paris du côté des Invalides.
Daria Douguina n’est autre que la fille d’Alexandre Douguine, un idéologue proche de l’extrême-droite européenne et du Kremlin.
Douguina, qui travaille pour la chaîne ultra-conservatrice de Konstantin Malofeev Tsargrad TV, collabore également avec l’Institut russe pour les études stratégiques, un centre de recherche d’un genre particulier dirigé par d’anciens espions russes.
En décembre 2013, Marion et sa tante participent à une sauterie organisée par l’ambassade de Russie pour fêter le 20e anniversaire de la Fédération de Russie.
Mediapart note dans le même temps une propension croissante du FN à défendre Poutine dans les médias français.
En février 2014, soit quelques semaines avant l’annexion de la Crimée par la Russie, on retrouve Marion Maréchal sur le plateau d’i>télé.
La députée du Vaucluse affirme que Poutine est un “patriote” et que la Russie “n’est pas une dictature”.
Alors que les relations entre l’Ukraine et la Russie se dégradent, Marion Maréchal accuse les USA et l’OTAN d’en être les seuls responsables.
Dans une question au gouvernement, elle dénonce la “stigmatisation du Kremlin”, 10 jours avant l’invasion de la Crimée.
Le 26 février, Marion Maréchal interpelle Laurent Fabius à l'Assemblée pour déplorer “l’ingérence de l’Union européenne”.
Reprenant les éléments de langage de Moscou, elle stipendie “les néonazis” qui pourraient prendre le pouvoir en Ukraine et dénonce “l’otanisation” du pays.
(la suite du thread dans un instant)
La suite est connue. Le 28 février 2014, des miliciens prennent l’aéroport de Simferopol avant de s’emparer de toute la #Crimée.
Quelques semaines plus tard, la Russie annexe la péninsule au terme d’un “référendum”, sur lequel le Front national ne trouvera rien à redire.
Marion Maréchal persiste en reprenant encore et encore l’argument favori du Kremlin pour justifier son intervention en Ukraine : le pays serait tout bonnement aux mains de “l’extrême-droite ukrainienne”. Cocasse n’est-il pas ? 😏
Au mois de mai, Marion Maréchal est en voyage à Vienne pour les “200 ans de la Sainte Alliance”, un anniversaire organisé par l’oligarque ultra-conservateur et proche de Poutine Konstantin Malofeev. L'événement réunit le gratin de l’extrême-droite européenne poutilonâtre.
Marion Maréchal n’a pas le temps de se reposer. A son retour de Vienne, on la retrouve déjà dans les salons de l’ambassade de Russie pour fêter la fête nationale russe le 12 juin.
Entre vodka glacée et zakouskis, l’ambiance devrait être au top 👍
Marion Maréchal monte ensuite au créneau sur le nouveau sujet qui empoisonne les relations franco-russes : la livraison de deux navires Mistral, que Paris souhaite désormais remettre en cause après l’annexion de la Crimée.
Au micro de Jean-Jacques Bourdin le 18 novembre, Marion Maréchal condamne la décision du gouvernement Hollande concernant les deux navires.
Selon elle, le problème, c’est évidemment l’#OTAN et pas la Russie.
10 jours après l’interview, on retrouve d’ailleurs Andrei Isaiev, vice-président de la Douma, au XVe Congrès du FN à Lyon.
La Russie semble confirmer qu'elle a jeté son dévolu sur le FN, comme s'en félicitait Marion Maréchal en décembre 2013 (voir son interview à ProRussia TV).
Dans les coulisses du congrès, on peut d’ailleurs croiser un autre partisan du rapprochement du FN avec la Russie : Nicolas Bay, aujourd’hui vice-président du parti d’Eric Zemmour, #Reconquête. Lui-même se rendra à Moscou en 2017 à la Douma.
Quelques jours plus tard, le 3 décembre, Marion Maréchal est sur le plateau de la matinale de France 2.
Elle affirme que les intérêts français sont “d’entretenir de bonnes relations avec la Russie”. Il n’y a pas d’heure pour défendre les valeurs de l’amitié.
Le 14 décembre, Marion Maréchal donne une interview au média de propagande russe RT (ex-Russia Today) pour dire “qu’il ne faut pas oublier que la Russie est un allié”.
Et oui, en 11 jours depuis sa dernière interview sur le sujet, on aurait parfaitement pu l’oublier !
D’ailleurs, parce que la répétition est la base de la communication, on retrouve Marion Maréchal le 18 décembre sur le plateau des Grandes Gueules de RMC pour parler de son sujet favori.
A ce stade, vous l’avez compris : Marion aime beaucoup la Russie. Mais la réciproque est aussi vraie. En mars 2015, le magazine russe Profil consacre un article à la “blonde” Marion, une “étoile montante” de “stature nationale” qui n’est pas une “Marion-nette’.
Le 1er octobre 2015, Marion Maréchal est encore invitée à Moscou pour un “forum parlementaire sur la sécurité internationale”.
A cette occasion, la députée française se plie au jeu de l’interview pour RT.
Interrogée sur la reconnaissance de la Crimée, la députée dégaine à nouveau son argument fétiche : si la France sait fermer les yeux sur les droits de l’homme au Qatar et en Arabie saoudite, pourquoi n’en ferait-elle pas de même en Russie ?
A son retour de Moscou, Marion Maréchal est interrogée par les Grandes Gueules de RMC.
La députée du Vaucluse l’affirme : Vladimir Poutine est “courageux”, comme le montre, selon elle, son soutien en Syrie à Bachar el-Assad.
Malheureusement, la proximité de Marion Maréchal avec la Russie commence un peu à faire jaser dans l’Hexagone.
Lors des Régionales de 2015, Christophe Castaner (alors au PS) l’accuse d’avoir conduit les négociations auprès d’oligarques russes pour assurer le financement du FN.
Peu importe. En décembre 2015, Marion Maréchal s’envole à nouveau vers Moscou (décidément…) avec Jean-Luc Schaffhauser.
Cet eurodéputé FN n’est autre que l’artisan du prêt de 9 millions d’euros obtenu par le FN auprès d’une banque russe.
Le 12 juillet 2016, Marion Maréchal revient à la charge contre l’#OTAN dans une question posée au ministre des Affaires étrangères.
La députée s’indigne contre l’installation d’une défense antimissile balistique “orientée clairement contre la Russie”. Clairvoyant n’est-il pas ?
Le 13 octobre, Marion Maréchal déplore sur Facebook “les positions anti-Russes de François Hollande” qui “ridiculisent la France”, après des accusations de crime de guerre en Syrie.
Des accusations tellement absurdes que l’ONU les reprendra à son compte 4 ans plus tard.
Le 15 novembre, Marion Maréchal donne une conférence au prestigieux Institut d'État des relations internationales de #Moscou (Mgimo).
La députée de 25 ans a libre cours pour y exposer son rejet des sanctions et de l’#OTAN devant un auditoire conquis d'avance.
Le même jour, Marion Maréchal se confie à Valeurs Actuelles, le journal que dirige son ami d’enfance Geoffroy Lejeune. La députée plaide pour “réorganiser les alliances” en faveur de Moscou, pour un monde “plus respectueux de nos souverainetés” (sauf celle de l’#Ukraine).
Marion Maréchal profite de son voyage pour donner des interviews dans les médias de propagande russe RT et Sputnik.
La députée française y développe ses idées concernant le rapprochement de l'Europe avec la Russie.
Le 17 novembre est le point d’orgue de sa visite à Moscou. Marion Maréchal est reçue à la Douma (où elle s’était déjà rendue en décembre 2012).
Elle y rencontre notamment Natalia Poklonskaïa, ancien procureur général de Crimée.
(la suite du thread dans un instant)
Marion Maréchal rencontre à cette occasion le député Leonid Sloutsky et Alexandre Joukov, l’un des vice-présidents de la Douma.
Mais Marion Maréchal n’est pas venue seule. Sur les photos, celle-ci apparaît en compagnie de Pierre Malinowsky, un ex-para de la Légion étrangère, passionné de fouilles archéologiques et assistant parlementaire de l’eurodéputé FN Aymeric Chauprade.
Un an plus tôt, en octobre 2015, Malinowsky s’est notamment fait connaître des médias en aidant les pilotes de l’affaire “Air Cocaïne” à fuir hors de République dominicaine “par solidarité militaire”.
Malinowsky cultive aussi ses propres réseaux en Russie. Celui-ci réussit à se rapprocher du Kremlin et de Vladimir Poutine grâce aux fouilles qu’il mène sur des champs de bataille napoléoniens en France.
De 2019 à 2021, il se démène pour faire enterrer en France le corps du général Gudin. Cet ancien condisciple de Napoléon est mort en 1812 près de Smolensk durant la campagne de Russie.
Si le corps du général est inhumé avec les honneurs aux Invalides, l’Elysée qui flaire une manipulation téléguidée par le Kremlin, déclinera finalement le projet d’une cérémonie conjointe entre Macron et Poutine.
Mais revenons en 2016. Au cours de son voyage à Moscou, elle rencontre également le député Andrey Klimov (membre d’un think tank de Malofeev) et Konstantin Kosachev avec le Français… Fabrice Sorlin.
Ancien candidat du FN en Gironde lors des législatives de 2007, Fabrice Sorlin a créé par la suite le groupuscule d’extrême-droite Dies Irae (en latin “Jour de Colère”, parce qu’en latin c’est toujours plus classe).
Dies Irae a acquis une petite notoriété en avril 2010 après la diffusion d’un reportage tourné en caméra cachée sur France 2. On y voit notamment des militants du groupuscule chercher à s'organiser en milices armées en prévision d’une guerre civile ethnique en France.
Le 8 décembre 2018, lors de l’acte III des Gilets jaunes, on retrouvera Fabrice Sorlin sur les Champs Elysées en train de déployer un drapeau de la République de Donetsk.
Mais revenons à Moscou en 2016. Le 19 novembre, Marion se prend en photo en compagnie de la militante russe Maria Katasonova. Cette passionnaria de l’internationale nationaliste plaide pour une alliance entre Vladimir Poutine, Marine Le Pen et Donald Trump.
Marion Maréchal a rencontré Maria Katasonova à au moins une autre reprise si l’on en croit cette photo. Rien d’étonnant à cela : celle-ci est souvent définie comme la “supportrice n°1” de Marine Le Pen en Russie !
L’idée d’une union internationale des nationalistes ne semble pas déplaire à Marion Maréchal. Lors de ses voeux 2017, elle se plait à imaginer un axe “Trump-Marine-Poutine” pour “combattre le terrorisme islamiste”.
En pleine campagne présidentielle, Marion Maréchal se prononce pour la levée des sanctions. L’agence TASS, détenue par l’Etat russe, trouve cette position suffisamment digne d’intérêt pour s’en faire elle-même l’écho sur son fil Twitter en russe.
Après la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle, Marion Maréchal renonce à se représenter dans sa circonscription.
Ne jurant plus que par la "métapolitique", elle part fonder l’ISSEP, une école pour former les futurs cadres de l’extrême-droite française.
Marion Maréchal ne coupe pas pour autant les ponts avec la Russie, bien au contraire.
En mars 2019, elle se rend à l’Université de Saint-Pétersbourg (qui concluera un partenariat avec l’ISSEP) afin d’y donner une conférence.
Marion Maréchal affirme notamment que “l’amitié franco-russe ne [l’]a jamais quittée”, notamment lorsque l’étant députée, elle “traversait le Pont Alexandre III pour [se] rendre à l’Assemblée nationale afin d’y dénoncer les sanctions à l’égard de [la Russie]”.
Quelques jours plus tard, c’est en Crimée au Forum Economique de Yalta que l’on retrouve Marion Maréchal.
La fondatrice de l’ISSEP affirme s’y être rendue afin “d'enrichir le réseau de contacts” pour son école.
Marion Maréchal est accompagnée pour la circonstance de Thibaut Monnier, co-fondateur de l’ISSEP. Avec Agnès Marion et Antoine Mellies, il est membre du “gang des Lyonnais”, qui réunit les très proches de l’ex-députée.
Thibaut Monnier a d’ailleurs devancé Marion Maréchal de plusieurs mois en rejoignant Zemmour dès novembre 2021. Le co-fondateur de l’ISSEP dirige aujourd’hui les fédérations du parti d’Eric Zemmour, #Reconquête.
Mais n’anticipons pas et revenons plutôt en 2019. Le journal Le Monde note que le thème du forum auquel ont participé les deux fondateurs de l’ISSEP “Monde, Russie, Crimée”, laisse peu de doutes sur l’objectif de l’événement : disposer de relais d’influence pro-russe en Europe.
On pouvait notamment croiser à Yalta le député allemand AFD Gunnar Lindemann (dont on voit ici un selfie au cours avec Marion Maréchal).
Il estimait en 2020 que l’empoisonnement de l’opposant à #Poutine Alexeï #Navalny est un complot du "clan Clinton" et de Georges Soros.
La belle histoire entre Marion Maréchal et la Russie prend un tournant tragique fin 2019. Le 9 novembre, la presse révèle l’arrestation de l’historien Oleg Sokolov, membre du conseil scientifique de l'ISSEP, que Marion Maréchal avait rencontré à l’ambassade de Russie en 2016.
Ce grand amateur de Napoléon et de reconstitutions historiques est en effet accusé par la police d’avoir assassiné et démembré l’une de ses étudiantes, devenue sa compagne.
Un drame qui fait un peu désordre pour la réputation de l’ISSEP.
(la suite du thread dans un instant)
Marion Maréchal semble en 2021 reprendre le fil de ses apparitions publiques à Moscou.
Le 9 mai, elle se laisse prendre en photo sur la Place Rouge lors du défilé du Jour de la Victoire, où elle a été “invitée” par le "peuple russe".
En juin dernier, Marion Maréchal est invitée sur le plateau de la webtv d’extrême-droite TV Libertés.
L’ex-députée, qui se dit fascinée par Poutine (un dirigeant avec “une vision” contrairement à “nos démocraties court-termistes” dit-elle), affirme rêver de dîner avec lui.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui. On se retrouve dans la semaine pour un nouveau thread sur les amis du Z ! 😉
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