Thread by @PeterColumns

J'ai pu regarder le fameux reportage Farmlands de @Lauren_Southern. Vous pouvez aussi le voir en sélectionnant les sous-titres français en cliquant sur le lien suivant. Je vais quand même tenter de faire un résumé si vous ne désirez pas regarder en entier:

A l'origine, les autochtones de l'Afrique du Sud étaient les Khoisans. Ils étaient très peu nombreux. Les blancs s'installèrent au XVIIIe siècle dans cette région de l’Afrique presque entièrement vierge.

Les bantous, peuples noirs très violents, descendirent à cette époque vers l'Afrique du sud, et massacrèrent tout ce qui trouvait sur leur passage: les peuples autochtones mais aussi les blancs (massacre de Weenen).

Les anglais débarquent, unissent toutes les colonies, et installent l'apartheid. D'abord un apartheid plus ou moins informel, sans contrainte, puis un apartheid beaucoup plus restrictif.

Sous cet apartheid renforcé, Nelson Mandela, alors membre du parti communiste sud-africain, co-fonde Spear of the Nation en 1961. Le jour de l'annonce de sa création, ce groupe fera exploser 57 bombes. Mandela est envoyé en prison pour 27 ans.

Pendant son emprisonnement, sa femme, Winnie, se fait connaitre par la pratique du necklacing sur les noirs qui viendraient à collaborer avec les blancs. Cette pratique consiste à bruler un individu en lui mettant un pneu imbibé d'essence autour du cou, et en y mettant le feu.

Les violences ne cessent de croitre. Mandela est libéré et des négociations ont lieu. C'est la fin de l'apartheid. Cependant, derrière le vernis "société multi-ethnique", les violences ne vont pas s'arrêter.

Aujourd'hui, le "principal problème" qui focalise toutes les attentions en Afrique du sud, est connu sous le nom de "Land Issue". Concrètement, à qui appartiennent les terres, qui sont aujourd'hui en majorité détenues par la minorité blanche et ce depuis plusieurs siècles.

Lorsque Lauren Southern descend de son avion, l’Hôtel de ville vient d'être brulé. Son chauffeur lui explique que les infrastructures sont régulièrement brulées. Les écoles, par exemple, si le proviseur n'est pas du goût des élèves.

En 2016, 23 écoles brulées ont été brulées dans la province de Limpopo. En moyenne, chaque jour, 32 bâtiments publics sont détruits. Principalement des écoles et des infrastructures.
bbc.com/afrique/nos_em…

Devant la difficulté d'obtenir des chiffres sur les meurtres de fermiers blancs, Lauren Southern rencontre l'organisation Blood Sisters, collaborant avec le gouvernement Sud-Africain dans le nettoyage de scènes de crime.
news24.com/SouthAfrica/Ne…

Une des responsables, Eileen de Jager, témoigne d'une augmentation critique du nombre de meurtres de fermiers blancs ces dernières années. En 18 ans, le nombre de meurtres de fermiers blancs à traiter chez Blood Sisters est passé de un par semaine, à un par jour.

Son mari, François de Jager déclare qu'entre 2012 et 2016, les attaques sur les fermiers blancs, ont augmenté de 72.9%. Nous parlons ici des attaques commises uniquement dans les fermes, éloignées des villes, à l'intérieur du territoire.

Eileen de Jager ajoute également que les scènes de crime de fermiers blancs sont parmi les scenes les plus horribles que Blood Sisters ait à traiter. Ce ne sont pas des vols, mais des meurtres intentionnels.

La brutalité des meurtres des fermiers blancs est indescriptible: "nous avons retrouvé des ongles arrachés, des mains coupées des corps, des bébés et des enfants assassinés, et cela continue tous les jours."

Alors que l'Afrique du sud dépend massivement de ses ressources agraires, les fermes sont de plus en plus laissées à l'abandon et tombent en ruines. Lorsqu'une sécheresse intervient, l'aide du gouvernement aux fermes est détournée.

En Afrique du Sud, une loi de discrimination positive fait que les blancs ne peuvent représenter dans une entreprise plus de 8% de la masse salariale. Accéder pour un blanc à des positions d'ingénieur est devenu très difficile, ce qui a encore empiré la crise et le manque d'eau.

En 2016, une manifestation pour dénoncer le meurtre des fermiers blancs a eu lieu. Le ministre de la Défense Sud-africain a déclaré que si les blancs "tentaient une nouvelle manifestation, ils amèneraient la guerre civile sur eux, voir le génocide".
maroc-diplomatique.net/manifestations…

En 2018, une loi d'expulsion des fermiers blancs sans aucune compensation a été votée. Le discours des officiels est assez simple: ceci est la nouvelle loi. Vous pouvez être contre, mais ce sera à vos risques et périls.
lemonde.fr/afrique/articl…

Pour comprendre l'origine d'une telle haine, Lauren Southern rencontre Zanele Lwana, députée du parti Black First Land First, le plus extrêmiste, représentant 10% à l'assemblée Sud-Africaine. Le discours est simple, hérité du communisme.

Zanele Lwana:
"nous allons venir pour les blancs, leur prendre ce qu'ils ont, puis le redistribuer parmi les noirs"
"les noirs ont été assez patients, avec 400 ans de colonialisme, nous ne voulons pas de votre pitié. Nous allons venir pour vous et prendre tout ce que vous avez."

La situation dans les villes n'est pas mieux. La criminalité explosive fait fermer un à un les commerces blancs. Une nouvelle partition s'organise. Des groupes blancs s'organisent pour la guerre civile. Des camps blancs se constituent. Ces camps affichent une criminalité nulle.

La chose qui doit être comprise est que les afrikaners ne peuvent pas partir. Soit parce que cela représente un coût trop élevé de fuir ($300k), soit parce qu'ils ont travaillé pendant deux siècles sur cette terre, sans la voler à qui que ce soit. Tout leur héritage est ici.