Essayons de résumer la volonté farouche de notre Etat de vouloir promouvoir l'enseignement de l'arabe à l'école, qui persiste maintenant depuis plusieurs gouvernements.
1/ L'Etat considère que pour lutter contre le fondamentalisme islamique, les musulmans doivent apprendre l'arabe, langue qui n'a pour seul intérêt que de donner accès à tous les textes de la charia.
2/ L'enseignement de l'arabe dans le cas présent a déjà posé de nombreux problèmes, avec des professeurs qui enseignaient directement le Coran dans ces cours (quoi étudier d'autre dans cette langue?).
3/ Il est pourtant désormais connu que l'arabe est un des vecteurs essentiels de l'islamisation. L'arabe est la langue des textes islamiques. L'islamisation va toujours de pair avec l'arabisation.
4/ L'arabe littéraire est rarement pratiqué dans les pays d'où proviennent nos immigrés. Il est généralement cantonné aux formulaires administratifs pour laisser place à des dialectes arabo-berbères locaux dans le cas du Maghreb.
5/ Le projet de notre Etat est de faire apprendre en priorité une langue islamisante aux immigrés en mal d'intégration, des proies très faciles sur notre sol pour les islamistes et très convoitées par l'islam en général.
6/ L'argument qui est avancé par l'ISESCO, puis par l'Institut Montaigne, puis par notre Etat, est de dire que nos immigrés sont déracinés et que donc, il faut les enraciner. Dans quoi? Pas dans la culture française, ni dans leur culture d'origine, mais dans la culture islamique.
7/ Les journalistes soutiennent ce plan. Leur argumentaire pour faire accepter cela aux français est de dire que malgré tout les points précédents, faire apprendre l'arabe à ces populations déracinées est identique à leur faire apprendre l'anglais.
8/ On retrouve exactement le plan des frères musulmans:
Déraciner des populations entières, leur faire rejeter la culture occidentale, puis leur proposer la culture islamique comme culture de substitution.
Déraciner des populations entières, leur faire rejeter la culture occidentale, puis leur proposer la culture islamique comme culture de substitution.
9/ Oui, il y a un nombre de plus en plus important de musulmans qui vont vers l'éducation privée islamique. Mais ce n'est pas pour apprendre l'arabe. C'est pour apprendre l'islam. L'enseignement de l'arabe dans le public a été jusque là un échec total pour cette raison.
Le dernier point, est peut être le dernier doute qu'il reste sur le degré de compromission de notre Etat, ou de notre élite en général. Tirez de cette ligne de faits les conclusions que vous voudrez.
Bonne journée.
Bonne journée.
