Une audition attendue dans la tech: Weiliang Shi, directeur général de Huawei France, dans quelques minutes. Il sera entendu par les sénateurs cc @publicsenat#5Gvideos.senat.fr/video.1275067_…
@publicsenat Le DG est venu avec son monsieur sécurité. Objectif: convaincre les sénateurs que les produits de l'entreprise ne servent pas à des manoeuvres d'espionnage.
@publicsenat Première question à l'entreprise, accusée d'être trop proche des milieux militaires chinois: qui contrôle la société? Deuxième question: @HuaweiFr peut-elle garantir l'absence de vulnérabilités utilisées par l'Etat chinois?
Pour rappel, mon papier pour @WeDemain sur cette histoire qui mêle techno, guerre commerciale et enjeux géopolitques wedemain.fr/Huawei-le-gean…
@WeDemain 1re réponse de Weiliang Shi sur la gouvernance de #Huawei: la société est détenue par ses 96 000 salariés, sous la forme d'une coopérative
@WeDemain 2e réponse sur l'espionnage. Weiliang Shi ne répond pas directement sur une réponse de l'entreprise à des services de renseignement (question auquel des entreprises comme #Orange ou #Cisco auraient des difficultés)
@WeDemain Il laisse la parole sur ce point à l'avocat de la firme: la loi controversée sur l'espionnage chinois de 2017 s'applique uniquement en Chine. "Pas de possibilité d'utilisation" pour des personnes vivant en France, par exemple, même si elles sont chinoises.
@WeDemain Sur la question des vulnérabilités, Weiliang Shi indique que les matériels de la société ont été "les plus testés au monde". "Nous avons toujours joué la carte de la transparence", poursuit-il.
@WeDemain@gerardlonguet55@HuaweiFr Visiblement les sénateurs ne comprennent pas ce point. Weiliang Shi répète ce point clé: "Personne ne va acheter un téléphone sans applications".
Quelques détails sur le modèle coopératif de l'entreprise: les salariés élisent un comité qui les représentent. Précision pas attendue: cela concerne seulement les salariés chinois.
Quelle est la place du parti communiste chinois? Un rôle de comité d'entreprise, répond l'entreprise.
Aucune subvention étatique ne bénéficie à l'entreprise, ajoute le directeur général de #Huawei france
Les sénateurs reviennent avant de conclure sur les conséquences de la loi de 2017 en demandant des explications écrites à l'entreprise. Fin de l'audition et merci d'avoir suivi ce thread.
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Vous avez peut-être vu passer ce rocambolesque récit d'un hacker français pourchassé par la CIA. Waouh, les supers espions de Langley sur la piste d'un simple ado, c'est vraiment une belle histoire. Sauf que... Spoiler alert: ce narratif semble creux.
Reprenons cette histoire dans le détail:
"« À 15 ans, j'ai basculé dans la cybercriminalité » : les confessions d'un hackeur démasqué par la CIA" (@le_Parisien )
"Cyberattaque : Florent Curtet, le hacker surdoué redouté par la CIA" (@Francetele)
Il y a deux entrées pour ce sujet sur le site de @franceinfo, l'autre est titrée ainsi: "Cyberattaque : le témoignage exclusif d'un hacker français qui affolait la CIA". "Avant d'être rattrapé par la CIA, un hacker français a longtemps échappé à la police", est-il précisé.
Vincent Strubel, le patron de l' @ANSSI_FR, a fait ce matin sa deuxième apparition devant la presse depuis sa prise de fonctions au début de l'année, un petit récap'
S'inscrivant dans la continuité de son prédécesseur Guillaume Poupard, Vincent Strubel a insisté sur plusieurs défis et chantiers structurants.
C'est celui de la massification de l'aide apportée. Il s'agit d'élargir la cible des solutions de l'Anssi en ne laissant plus d'angle mort (particuliers, petites entreprises, etc).
La cyberguerre vue de Russie. RIA Novosti signale que les black hat de RaHDIt ont identifié des russes travaillant avec le renseignement militaire ukrainien ria.ru/20220718/razve…
On n'échappe pas à certains éléments de langage. Toujours selon RIA Novosti, le même groupe aurait doxé la semaine d'avant des agents ukrainiens de la direction du renseignement, avec "parmi eux des toxicomanes" et autres repris de justice
Affaire Alexander Vinnik, épisode 74538. "M. Bitcoin", qui vient de purger sa peine en France (affaire du rançongiciel Locky) vient de se voir signifier en France le mandat d'arrêt émis à son encontre par les Etats-Unis.
Ce matin, je vous parle dans @LaLettreA du futur départ du patron de l’@ANSSI_FR Guillaume Poupard. C’est un important événement dans la cybersécurité: un petit thread pour marquer le coup ⤵️ lalettrea.fr/action-publiqu…
(Info d'abord partiellement mentionnée par @Challenges dans ses indiscrets qui relevait que le directeur général de l'Anssi n'allait pas demander le renouvellement de son mandat en 2023)
L’ingénieur général de l’armement était en poste depuis huit ans et incarnait la cyber française. Quel bilan peut-on faire de son mandat? Voici quelques idées en vrac, après échanges avec quelques acteurs du secteur.
L'annonce du piratage du ministère de la justice par le gang de rançongiciel LockBit 2.0 a été abondamment commentée hier, à raison. Mais pourtant il y a de bonnes raisons de relativiser (pour l'instant) l'événement. Thread ⬇️
C'est sûr qu'un ministère régalien hacké, ce qui est vraisemblablement le cas, ça la fout mal. Mais après? Tout dépend de la nature des données volées. ccomptes.fr/fr/publication…
C'est là que le bât blesse certainement pour LockBit 2.0, on va voir cela en détail (à noter que si l'organisation de la sécurité du ministère de la justice est notoirement imparfaite, il n'est pas l'un des gros clients de l'Anssi).