Souvent on me demande « par quoi commencer pour se lancer dans Machiavel ? ». Adepte de la lecture dans le texte, je conseille comme une évidence « Le Prince », « La décade à Tite-Live » que j’adore ou encore, si on a le temps, « L’Histoire de Florence » (1/4)
Quelques fois je renvoie aussi à l’étude comparée de P. Manent.
Mais après avoir lu le petit livre de Boucheron je sais que j’en ferai désormais « la porte d’entrée » conseillée. Très joliment écrit, fin dans l’analyse, mêlant la vie et l’œuvre de Machiavel, cet « été » (2/4)
Mais après avoir lu le petit livre de Boucheron je sais que j’en ferai désormais « la porte d’entrée » conseillée. Très joliment écrit, fin dans l’analyse, mêlant la vie et l’œuvre de Machiavel, cet « été » (2/4)
permet d’échapper aux stéréotypes et aux contresens (le machiavélisme...). On y voit comme Machiavel, pour « philosophe de la nécessité » qu’il est, demeure un vrai républicain et parle au peuple pour lui faire voir l’horizon de liberté. (3/4)
On peut aussi se rendre compte à quel point sa théorie des « humeurs » (des Grands et des Petits) est une théorie dissociative de la République qui permet de penser le « conflit » en démocratie.
Un livre d’une immense utilité pour découvrir cet auteur incontournable. (4/4)
Un livre d’une immense utilité pour découvrir cet auteur incontournable. (4/4)
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