J. Diamond - Effondrement (2005)
En ce jour de « Marche mondiale pour le Climat », retour sur un livre phare de l’écologie politique, parmi les textes fondateurs de la « collapsologie ».
#VendrediLecture #Ecologie #Collapsologie #MarchePourLeClimat
En ce jour de « Marche mondiale pour le Climat », retour sur un livre phare de l’écologie politique, parmi les textes fondateurs de la « collapsologie ».
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« Effondrement » est un livre volumineux (800 pages), dense (au point qu’on peut lui reprocher quelques défauts de constructions et des répétitions), extrêmement fouillé et qui constitue une mine d’informations anthropologiques, historiques et sociologiques.
On apprend à travers une myriade d’exemples comment plusieurs civilisations (Île de Pâques, Anazis, Mayas, Société Viking du Groenland) ont disparu à cause de leurs propres faits ou, pour être plus précis, de leurs propres « imprévoyances ».
Diamond montre en effet comme l’absence de vision à long terme, l’ambition politique, la volonté de préserver son modèle coûte que coûte, ou l’absence de réflexion profonde sur les modes de subsistance ont entraîné des déforestations, de l’érosion, de l’assèchement des terres
Et des disparitions de forêts, de gibiers, de poissons et de terres cultivables entraînant mécaniquement la mort de civilisations anciennement florissante et dominante.
Mais loin d’être un livre désespéré et désespérant, « Effondrement » met en lumière ces exemples de collapses dans le passé pour avertir nos contemporains que personne n’est à l’abri, mais raconte également des contre-exemples avec des civilisations qui ont su se sauver.
La dynastie des Shoguns Tokugawa dans le Japon du XVIIe qui ont évité la déforestation en imposant une replantation massive d’arbres
Les habitants des hautes terres de Nouvelle-Guinée en concevant des drains verticaux.
Les habitants des hautes terres de Nouvelle-Guinée en concevant des drains verticaux.
Ou les habitants de l’île de Tikopia en régulant leur population et en exterminant les porcs qui par son élevage intensif nuisait à l’écosystème de l’île.
Sachons retenir ces leçons de l’Histoire et agissons avec prévoyance&responsabilité. Il est faux de dire qu’il est trop tard. Il s’agit pour les citoyens de mettre en demeure le monde politique et pour ce dernier de faire preuve de volontarisme. Il en va de la question du vivant.
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