Cet après-midi, c'est l'heure du #requisitoire au procès des #bonbonnes
Les avocats généraux vont se prononcer sur huit peines, dont Rachid Kassim mort en Syrie et Amel S. qui a refusé de venir à l'audience.
Réquisitoire : "Il m’appartient d’entamer ce réquisitoire à deux voix [...] dans ce procès qui est emblématique à au moins deux titres ...." #bonbonnes
Réquisitoire : "Après l’affaire #Merah, c’est le premier dossier jugé devant une juridiction criminelle suites aux attaques terroristes commanditées et inspirées par l’état islamique." #bonbonnes
Réquisitoire : "la deuxième spécificité c’est la présence majoritaire de femmes parmi les accusées. Elles sont devenues le visage du djihadisme au féminin. Elles sont devenues le bras armé de cette organisation terroriste. " #bonbonnes
Réquisitoire : "en 2016, l’année des faits, on va avoir un passage aux frontières beaucoup plus complexe et une modification du discours de l’état islamique : il s’agira de commettre des actes violents sur le territoire national." #bonbonnes
Réquisitoire : "la réalité des dossiers que nous traitons au parquet national antiterroriste nous permet de réaliser qu’il n’y a pas de profil type de djihadiste." #bonbonnes
Réquisitoire : "et c’est là que réside la force de l’Islam radical : celle de fédérer des personnes différentes, aux parcours personnels hétérogènes, qui peuvent s’allier dans cette vision radicale. " #bonbonnes
Réquisitoire : "le djihadisme qui est cette idéologie politique avec des soubassements religieux est, contrairement aux apparences, une idéologie consistante et d’une puissance extraordinaire." #bonbonnes
Réquisitoire : "le discours est simple, binaire, il y a des ennemis qu’il s’agit d’éliminer, on refuse toute pensée critique. " #bonbonnes
Réquisitoire : "dès 2015, Rachid Kassim est omniprésent sur les réseaux sociaux : il a un compte facebook, un compte twitter, une chaîne Telegram et il ne cessera de prodiguer des conseils et de soutenir des passages à l’acte violents." #bonbonnes
Réquisitoire : "Rachid Kassim parle du djihad des femmes, du fait qu’il est autorisé pour elle de prendre les armes et il incite à commettre des attaques. Sa fonction est d'inciter à commettre des attaques sur le territoire national." #bonbonnes
Réquisitoire : "le message principal de l’état islamique c’est de permettre cet accès à un djihad low cost où n’importe quel objet ordinaire peut suffire à commettre une attaque terroriste. Il n’est pas besoin d’être un professionnel pour être un terroriste." #bonbonnes
Réquisitoire : 'cette idéologie permet d’inverser le rapport de force où de victime en tant que musulman insulté ou vilipendé, on passe à bourreau." #bonbonnes
Réquisitoire : "cette idéologie permet également d’apporter des réponses, une forme de sécurité et d’apaisement lorsqu’on est en face de questions existentielles qui en réalité sont universelles." #bonbonnes
Réquisitoire : "Lorsqu’on songe que le processus de radicalisation est complexe, singulier, ce qui fait la différence entre les radicalisés qui ne commettent pas d’acte terroriste et ceux qui franchissent le pas est ce qui fonde l’action judiciaire. C’est ce libre-arbitre"
Réquisitoire : "c’est parce que l’état islamique engrange des défaites depuis 2016 que le djihad des femmes va être encouragé." #bonbonnes
Réquisitoire : "les femmes ne sont pas un danger en terme d’attentat dans l’esprit des services de renseignement à l’époque. Encore moins une jeune fille d’à peine 19 ans." #bonbonnes
Réquisitoire : "et à cette époque, les services de renseignement et les services enquêteurs sont la tête sous l’eau. Et Inès Madani n’a pas été identifiée comme une priorité. C’est regrettable, c’est dommage, mais c’était la réalité de l’époque. " #bonbonnes
Au fur et à mesure du réquisitoire, les accusés disparaissent littéralement derrière la balustrade du box. On n'en voit plus que deux. #bonbonnes
Réquisitoire : "Inès Madani c'est le vilain petit canard de la famille. Elle est moins belle, moins grande, plus grosse que ses soeurs, Elle subit deux agressions sexuelles qui l'inciteront à porter le jilbab." #bonbonnes
Réquisitoire : "Inès Madani va se faire passer pour un homme, un djihadiste. Et par ce biais, elle va commencer à rentrer en relation avec des femmes. La liste est longue ..." #bonbonnes
Réquisitoire : "la quasi-totalité de ces femmes diront avoir été séduites par cet "homme", certaines en être tombées amoureuses." #bonbonnes
Réquisitoire : "Au début, cette personne qui se présente comme Abou Omar lui parle de tout et de rien. Puis, il lui parle surtout d’elle." #bonbonnes
Réquisitoire : "il lui dit qu’elle est intelligente, qu’elle est une bonne mère, qu’elle est belle. Et puis que son mari la délaisse, qu’il ne la traite pas comme il faut. Il lui dit ce qu’elle a envie d’entendre. " #bonbonnes
Réquisitoire : "mais au cours de ces échanges, ils ne vont pas que se compter fleurette. Ils vont aussi s’échanger des vidéos de décapitation, commenter la chaîne de Rachid Kassim. Cet amour virtuel s’est bâti sur l’horreur de l’idéologie de Daech." #bonbonnes
Réquisitoire : "on ne me fera pas croire qu’Ornella Gilligmann ne sait pas ce qu’il va se passer. On lui demande d’acheter deux bonbonnes de gaz. A partir de ce moment-là, elle ne peut plus dire qu’elle vient pour se marier. Elle sait très bien qu’un attentat va se commettre.”
Réquisitoire : "le vendredi 3 septembre, les deux femmes se lèvent et dans la matinée enregistrent une vidéo de revendication, en se filmant un serment d’allégeance à la main." #bonbonnes
Réquisitoire : "les deux femmes vont prendre la route de Paris. Ornella Gilligmann prend les devant, Inès Madani la suite. Elle n'a pas le permis.
Sur le GPS, est rentré "Saint-Michel". #bonbonnes
Réquisitoire :"elles vont déambuler de quartier en quartier, s'arrêtent près de la Tour Eiffel. Mais le site n'est pas jugé adéquat, il n'y a pas assez de monde." #bonbonnes
Réquisitoire : "elles repartent vers Saint-Michel pour s'arrêter près d'un restaurant où il y a encore du monde." #bonbonnes
Réquisitoire : "Que sait-on vraiment du rôle exact de chacune d’elle ? Du rôle exact qu’elles ont joué ? Rien
Qui faut-il croire ? Aucune d’entre elles, bien évidemment." #bonbonnes
Réquisitoire : "l’ensemble de leurs discours et un mélange de vérité, de mensonges conscients, d’erreurs d’appréciation ou de souvenir, peut-être même de mensonges inconscients." #bonbonnes
Réquisitoire : "Ornella Gilligman nous a soutenu pendant toute l’audience qu’elle était là pour faire capoter le projet, que si l’attentat n’a pas eu lieu c’est grâce à elle." #bonbonnes
Réquisitoire : "il y a des choses qu’on sait. Il y a des choses dont on est certains. La première c’est qu’elles ont toutes les deux participé à l’achat des #bonbonnes de gaz. Pas une, pas deux … mais six !"
Réquisitoire : "Ornella Gillgmann, même si elle a des connaissances sur les capacités inflammables du gasoil, elle n’en sait rien si ça va prendre feu ou pas. " #bonbonnes
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."