Ayant passé quelques semaines en #Algérie cet été et ayant lu a cette occasion plusieurs livres « de »&« sur » le pays, j’inaugure une semaine dédiée à cette littérature.
L’idée n’est pas d’être exhaustif mais de procéder à des mises en lumière.
#SemainesurlAlgérie #Littérature
L’idée n’est pas d’être exhaustif mais de procéder à des mises en lumière.
#SemainesurlAlgérie #Littérature
J’ai lu tout Camus, ne me restait que celui-là que je voulais lire « dans son jus ».
Avec le « Premier Homme », roman autobiographique, on remonte aux origines de Camus, là où tout a commencé, c’est-à-dire, à son enfance mais aussi au-delà, quand ses ancêtres sont venus à partir
Avec le « Premier Homme », roman autobiographique, on remonte aux origines de Camus, là où tout a commencé, c’est-à-dire, à son enfance mais aussi au-delà, quand ses ancêtres sont venus à partir
de la IIe République, paysans pauvres disputant des terres à d’autres paysans pauvres.
Camus parle du point de vue des descendants de ceux-là, se sentant « d’ici », parce qu’il y est né, y a grandi et partagé avec les classes populaires algériennes un même quotidien âpre.
Camus parle du point de vue des descendants de ceux-là, se sentant « d’ici », parce qu’il y est né, y a grandi et partagé avec les classes populaires algériennes un même quotidien âpre.
Dans le livre il est question de l’argent qui manque et du père disparu, de l’oncle muet et de la jeunesse dans la rue, des petites choses qui font une Vie, en dépit de ses injustices.
Ode à l’Algerie, à l’existence, malgré son inachèvement, « Le premier homme » est le récit d’une vie anonyme qu’un instituteur (Louis Germain) et un milliers de petits détails décrits dans ces pages ont su transformer en destin : celui d’un des plus grands écrivains du XXe s.
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