Ce matin, devant la cour d'appel de Paris s'ouvre le procès en appel d'Isabelle et Patrick #Balkany pour fraude fiscale.
Le rappel des faits ici > franceinter.fr/justice/pour-l…
L'audience a débuté avec des demandes de renvoi et de jonction des deux dossiers (fraude fiscale jugé jusqu'au 18/12 et blanchiment jugé en février) plaidées en ce moment par la défense d'Isabelle et Patrick #Balkany
"Le procès équitable, on n'y a pas eu droit", s'insurge à la barre Me Pierre-Olivier Sûr, avocat d'Isabelle #Balkany
Brusquement, Isabelle #Balkany se lève, explique à la présidente que Patrick Balkany "souffre beaucoup".
Me Pierre-Olivier Sûr s'insurge : "c'est inadmissible qu'il ne puisse pas être dans un fauteuil face à vous, Mme la présidente".
Patrick #Balkany : "j'ai été opéré d'une tumeur à la colonne vertébrale. Je ne peux pas m'asseoir sur la chaise de ma cellule. Je suis obligé d'être couché toute la journée."
Un débat s'ouvre sur la possibilité de placer un fauteuil dans le box.
"On a étudié cette possibilité hier, explique la présidente, le problème c'est que les bancs [dans le box des prévenus] sont scellés".
La présidente explique : "aujourd'hui, en plus, c'est un peu particulier. Il y a des problèmes de transports, les effectifs de gendarmerie sont limités. Si le prévenu est dans le box, il faut deux gendarmes. S'il est hors du box, il en faut trois."
Box ou pas box? Fauteuil ou pas fauteuil? L'avocat général s'exprime à son tour sur la question : "je constate que le box permet parfaitement l'exercice des droits de la défense." #Balkany
La présidente promet d'étudier la question du fauteuil lors de la suspension pour délibérer sur les demandes de renvoi (après la plaidoirie de l'avocat de partie civile, Me Normand Bodard). #Balkany
Pour Me Normand-Bodard, avocat du fisc, "que Monsieur et Mme #Balkany se soient retrouvés dans une situation difficile après déferlement de messages injurieux sur les réseaux sociaux, c'est inadmissible, mais que ce soit le résultat de l'absence de jonction, certainement pas."
Patrick #Balkany se lève, "souhaite ajouter quelque chose" : "j'ai toujours nié être le propriétaire de la maison de Marakkech et ça c'est dans le 2e volet. Je ne comprends pas. Je ne suis pas juriste, mais ça me dépasse. Je souhaiterais qu'on juge le tout ensemble en février."
Après des réquisitions de rejet de ces demandes de renvoi, la cour part délibérer sur ce point (et sur la question d'un fauteuil pour Patrick #Balkany )
L'audience reprend. Patrick #Balkany est désormais assis sur une chaise, dans le box.
La cour rejette les demandes de renvoi et de jonction des deux dossiers au motif principal que "la France ne peut pas aller à l'encontre de ses engagements internationaux", à savoir la tenue d'un procès en appel dans les 4 mois si le prévenu est détenu.
Précision apportée par @Maitre_Eolas : "La Suisse n'a accepté la remise de documents que dans le cadre de poursuites pour fraude fiscale. Les verser dans une procédure pour blanchiment vicierait la procédure."
@Maitre_Eolas Suite de l'explication de @Maitre_Eolas (que l'on remercie !): "Une jonction des dossiers entraine une fusion des procédures, et violerait les engagements internationaux de la France à l'égard de la Suisse. Qui cesserait toute coopération judiciaire."
La présidente passe maintenant à la lecture de son rapport sur les faits : à l'origine de ce procès, une plainte de l'administration fiscale qui reproche aux #Balkany d'avoir un train de vie supérieur à leurs revenus déclarés et de ne pas déclarer une partie de leur patrimoine.
En terme de patrimoine, trois biens sont visés par la procédure : le moulin de Cossy à Giverny, la villa Pamplemousse de Saint-Martin (Antilles) et le riad de Marakkech.
La présidente a fini son rapport sur les faits : "Mme #Balkany, levez-vous. Vous avez voulu faire appel ..."
Isabelle #Balkany : "j'ai fait appel d'abord parce que je n'ai pas pu être présente au tribunal au printemps dernier. Ensuite, parce que j'ai reconnu une seule faute ...."
Isabelle #Balkany : "... et enfin, j'ai fait appel pour être totalement solidaire de mon époux que j'admire et que j'aime et qui est confronté à une situation totalement disproportionnée".
Isabelle #Balkany énumère à la barre son patrimoine familial : "il y avait une usine de marrons glacés, qui existe toujours d'ailleurs, un hôtel particulier dans lequel je suis née ...."
Isabelle #Balkany : "quelque part, ça me dérangeais d'avoir un compte en Suisse. J'ai voulu assurer l'avenir de mes enfants et j'ai acheté un bien immobilier."
Isabelle #Balkany : "Mon père a travaillé comme une brute toute sa vie. Il est mort à 82 ans. Pour mon frère, les femmes ne travaillent pas. Mais moi, je suis de la génération 68. D'ailleurs, il y a eu des différences de vue avec mon époux, ça anime la vie conjugale."
Isabelle #Balkany : "quand ma mère est morte, on a vendu les meubles, il y a eu une grande vente chez Christie's, il y a eu un catalogue ...
Là, mon frère et ma soeur ont été obligés de me donner un tiers."
Isabelle #Balkany : "Il faut une force d'âme pour refuser de l'argent qui quelque part vous appartient. Il faut une force d'âme que très franchement je n'ai pas eue."
Isabelle #Balkany justifie des quantités d'espèces dont elle a disposé : "c'est de ma mère. A chaque anniversaire, naissance, quand je déjeunais avec elle, elle me donnait ..."
Après une question du parquet à son épouse, Patrick #Balkany s'agace, veut intervenir. Isabelle Balkany l'interrompt : "Patrick, je suis tout à fait capable de m'exprimer ...."
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."