1. Politique industrielle : un outil pour le #Green New Deal !
Le VP Timmermans nous a présenté cet après-midi le #EUGreenDeal proposé par la Commission. Ce Green Deal est malheureusement très loin du compte en termes d’ambition notamment quant aux objectifs que se fixe l’Union.
2. Il nous faut un Green & Social New Deal, c’est le sens des propositions présentées ce matin par @ManonAubryFr et @schirdewan. Pour faire advenir ce Green & Social New Deal il nous faut une base solide : cette base ce sont nos forces productives, c’est l’industrie européenne.
3. Il ne peut y avoir de transition #écologique conséquente sans une industrie forte. Il ne peut pas y avoir une réduction immédiate des émissions de GES sans révolutionner notre mode de production en engageant la décarbonation de nos industries. #ClimateChange
4. Pour réussir il nous faut planifier, il nous faut avoir une stratégie industrielle européenne.
Et de cela, même la #vdLCommission en convient et dans le cadre du #EUGreenDeal elle doit proposer, d’ici mars 2020, sa stratégie industrielle pour l’Union européenne.
5. Nous savons ne rien devoir attendre de la Commission. Il nous faut donc, nous, réfléchir à une stratégie industrielle #écologique et #populaire, en harmonie avec nos écosystèmes, créatrice d’emplois et génératrice d’une amélioration des conditions de vie et de travail.
6. Très heureux de le faire avec nos deux intervenants, Matteo Gaddi, membre de l’Association culturelle Punto Rosso et du Comité scientifique de la Fondation Claudio Sabattini et @tomhillonline, de l’Institute for Public Policy Research au Royaume-Uni !
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
Olivier Faure sait très bien que ce qu’il dit n’est pas vrai mais il continue à diffuser des fausses informations à la télévision pour faire croire que les insoumis auraient voter une baisse d’impôts pour les plus riches.
Hier l’Assemblée Nationale débattait de plusieurs amendements visant à revenir sur le gel du barème de l’impôt sur le revenu que le gouvernement veut mettre en place pour l’année prochaine.
La France insoumise avait déposé un amendement pour annuler complètement cette mesure.
En effet, une telle mesure allait conduire à ce que 200 000 foyers supplémentaires (qui ne payent pas d’impôts aujourd’hui en raison de leurs faibles revenus) payent cet impôt en 2026 et que 18 millions de contribuables voient leur impôt sur le revenu augmenter l’année prochaine.
La lettre rectificative au budget de la sécurité sociale vient d’être publiée. Elle précise la modification proposée par le gouvernement sur la réforme des retraites.
On la décrypte en détail :
⬇️
C’est donc confirmé : ce n’est pas une suspension mais un décalage de la réforme.
La retraite à 64 ans serait donc maintenue, mais son entrée en application serait décalée d’un an.
L’âge de 64 ans serait atteint pour la génération née en 1969, contre 1968 prévue aujourd’hui.
L’accélération de la durée de cotisation prévue par la réforme Borne devait amener le nombre de trimestres nécessaires à 172 pour la génération née en 1965.
Avec le décalage, cette durée de cotisation serait désormais atteinte pour la génération née en 1966.
Ce tweet du groupe PS à l’Assemblée Nationale, visant à justifier la décision lamentable de ne pas censurer Lecornu aujourd’hui, est ce que l’on appelle un but contre son camp magistral.
Il est tout à fait vrai que l’année dernière, nous avions mené la bataille budgétaire et que nous avions réussi à faire adopter dans le budget de l’état et celui de la sécurité sociale de nombreux amendements.
Nous avons d’ailleurs bien l’intention de faire de même cette année.
Après l’examen par l’Assemblée Nationale du budget ainsi largement transformé, une commission mixte paritaire (CMP) s’était réunie.
Elle comprend 7 députés et 7 sénateurs, soit 14 membres, dont 8 sont issus de la macronie ou de LR.
Sébastien Lecornu a donc annoncé hier qu’il renonçait à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution. Est-ce vraiment une manière de rendre le pouvoir aux députés ? Pas du tout.
Voilà pourquoi ⬇️
A l’issue de l’examen par l’Assemblée Nationale, le budget modifié par les députés sera envoyé au Sénat.
Le Sénat pourra rétablir la version du budget négocié entre les macronistes et LR puisque le « socle commun » y dispose de la majorité absolue.
Le budget reviendra donc dans sa version initiale devant les députés pour la seconde lecture. Ils pourront le modifier à nouveau puis le Sénat pourra rétablir la version initiale.
Cela déclenchera la convocation d’une commission mixte paritaire (CMP).
🔴 A partir du vendredi 1er août, la TVA sur les abonnements de gaz et d’électricité va passer de 5.5% à 20%.
Cela va se traduire par une hausse de la facture d’électricité pouvant aller jusqu’à 5,6% et une hausse de la facture de gaz de près de 40 euros.
Je vous en dit plus ⬇️
Cette mesure était contenue dans le dernier budget passé en force par 49.3.
Or, si ce budget peut s’appliquer, c’est parce que les macronistes, la droite, le Rassemblement National et le Parti Socialiste ont refusé de le censurer.
Voilà une des conséquences de ce refus.
Pour se justifier, le gouvernement explique qu’il s’agirait ici de l’application d’une décision européenne et que la France n’avait pas le choix.
C’est faux : il y’a bien une jurisprudence qui impose d’avoir le même taux de TVA pour l’abonnement et pour la consommation.