Les journalistes Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, la psychanalyste Elsa Cayat, l’économiste Bernard Maris, le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb, le correcteur Mustapha Ourrad, #JeSuisCharlie
le cofondateur du festival Rendez-vous du carnet de voyage Michel Renaud, l’agent de maintenance Frédéric Boisseau, sans oublier le policier Ahmed Merabet #JeSuisCharlie
Le 7 janvier 2015, la France est bouleversée par l’attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo et la mort de ces 12 personnes.
5 ans après Charlie, ceux-là mêmes qui brandissaient des bannières #JeSuisCharlie ont jeté aux orties ces beaux principes.
Les employeurs du secteur des médias, abreuvés pour certains d’aides publiques, n’ont eu de cesse de réduire les effectifs, précariser, étouffer les rédactions, piétiner le Code du travail et remettre en cause les droits des salariés.
5 ans après Charlie, combien reste-t-il de dessinateurs et caricaturistes titulaires de la carte de presse en France? Moins d’une vingtaine.
Et c’est un sort semblable qui est promis aux photojournalistes et pros de l’image, bien que les médias n’aient jamais autant diffusé de photos et de vidéos.
Cinq ans après Charlie, la défiance à l’encontre de la profession n’a jamais été aussi forte.
Les syndicats français de journalistes @SNJ_national@SnjCgt@USJCFDT, membres de la @IFJGlobal, en appellent à un sursaut citoyen pour que la liberté d’informer et la liberté d’expression soient de nouveau respectées et garanties en France.
Alors que des dizaines de journalistes ou pros des médias sont tués chaque année dans le monde, ds l’exercice de leur métier (encore 49 en 2019 selon la FIJ), des dizaines d’autres blessés, emprisonnés ou empêchés d’exercer, @SNJ_national SNJ-CGT et @USJCFDT tiennent à rappeler:
- que la liberté de la presse est un des biens les plus précieux de la démocratie ;
- qu’il est de la responsabilité des pouvoirs publics de garantir le droit des citoyens, et en particulier des journalistes, à commenter, critiquer, caricaturer ;
- que cette liberté ne dispense en aucune manière les journalistes et les rédactions d’une nécessaire exigence individuelle et collective de professionnalisme, de rigueur et de déontologie ;
- qu’en aucun cas la notion d’urgence dans la diffusion d’une information ou d’exclusivité ne doit l’emporter sur le sérieux de l’enquête ou la vérification des sources ;
- qu’un des meilleurs moyens de garantir la liberté de la presse consiste à permettre aux citoyens d’accéder à une information indépendante, complète, pluraliste et de qualité. #JeSuisCharlie
• • •
Missing some Tweet in this thread? You can try to
force a refresh
La profession est toujours sous le choc. Des journalistes ont été délibérément pris pour cible, certains blessés avec plusieurs jours d’ITT, par des policiers de la Brav-M, le 8 juillet place de la République à Paris, alors qu’ils couvraient... (1)
pour leurs médias le rassemblement en mémoire d’Adama Traoré, interdit par la préfecture de police de Paris quelques jours plus tôt.
Sur des images très nettes et sans équivoque, on voit la police s’en prendre délibérément aux journalistes. (2)
Ce cas n’est pas anecdotique. Ces derniers mois, quand ils couvraient les manifestations contre la réforme des retraites ou les émeutes, de nombreux journalistes ont été empêchés de travailler par des forces de l’ordre déployées sur le terrain. (3)
Schéma national de maintien de l’ordre : la CGT et le SNJ-CGT en appellent au Conseil d'Etat snjcgt.fr/2020/10/05/sch… communiqué de @lacgtcommunique et le @SnjCgt, syndicat national des journalistes de la CGT
Lancé il y a bientôt deux ans par le journaliste et documentariste @davduf, le site #AllôPlaceBeauvau répertorie 961 signalements de #ViolencesPolicieres, principalement dans les manifestations.
On note ainsi 4 morts, 344 blessures à la tête, 81 aux membres supérieurs, 29 éborgnés et 5 mains arrachées. S'y ajoute la criminalisation des militants par une lourde répression judiciaire, comme le confirme le récent rapport d’@amnestyfrance: "Arrêté-e-s pour avoir manifesté".
2 salarié-e-s de la société de production @PLTVfilms qui œuvre par exemple pour #CashInvestigation sur @Francetele, ont été grièvement blessé.e.s par un agresseur ce 25/09 à Paris devant les locaux où, il y a plus de 5ans, 2 terroristes ont massacré la rédaction de CharlieHebdo
@SNJ_national, le SNJ-CGT et la @USJCFDT apportent tout leur soutien aux deux victimes de @PLTVfilms et à leurs proches, parents et collègues. Cette attaque ignoble sur les anciens locaux de Charlie Hebdo est un nouveau traumatisme pour l’ensemble de notre profession.
[ATTENTION PIGISTES] Nous avons reçu plusieurs signalements concernant une application confuse ou irrégulière du décret du 16/04 concernant l'activité partielle pour les JOURNALISTES PROFESSIONNEL.LE.S rémunéré.e.s à la pige. Ceci n'est pas tolérable #respect#droits cc @pigist
Nous lançons donc un appel aux journalistes pigistes, notamment celles et ceux travaillant pour la presse spécialisée et la presse professionnelle (@F_N_P_S), à nous signaler toute difficulté avec les entreprises, absence de réponse des services RH, etc. cc @raslaplume
Notre réaction à l'annonce du @gouvernementFR sur un « plan de soutien à la filière presse », doté de 377 millions d’euros, qui s’étale jusqu’en 2022, en plus des précédentes « mesures d’urgence » pour l’année 2020, chiffrées à 106 millions d’euros.
Cette manne ira-t-elle, comme la majorité des actuelles aides à la presse, à la poignée de milliardaires, de grands groupes et de banques qui détient la majorité des titres de presse ? Bernard Arnault, Xavier Niel, la famille Dassault, le Crédit Mutuel
« Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed. Son crime : exercer son métier de journaliste dans le respect des règles de la déontologie, notamment dans sa couverture continue du Hirak depuis le 22 février 2019. » @khaleddrareni
La pétition lancée le 11 août par des journalistes algériens pour réclamer la libération de leur confrère approche déjà les 6 000 signatures, dont celle du SNJ-CGT.
Cc @LeilaBeratto