La cathédrale Saint-Louis de @Versailles, construite sur la volonté de Louis XV par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne (petit-fils) entre 1742-1754, est une splendeur de l’architecture classique.
Elle ne devient cathédrale qu’en 1797, à la place de ND qui était l’église royale.
Elle ne devient cathédrale qu’en 1797, à la place de ND qui était l’église royale.
La façade s’inspire de celle réalisée par Robert de Cotte à St Roch : colonnes doriques et corinthiennes à l’étage, fronton triangulaire. Petites tours latérales en retrait.
Les bulbes des tours et du dôme rappelleraient l’origine polonaise de la reine, Marie Leszczynska.
Les bulbes des tours et du dôme rappelleraient l’origine polonaise de la reine, Marie Leszczynska.
Les orgues Clicquot (père et fils, 1760) sur leur tribune de pierre, utilisées pour la procession d’ouverture des États Généraux le 4 mai 1789, ont été restaurées en 1861 par Cavaillé-Coll puis en 1987 par Haerpfer.
Une nouvelle restauration s’achevait cette année.
Une nouvelle restauration s’achevait cette année.
En 1774, l’architecte JF Trouard élève au-dessus du transept gauche une chapelle des catéchismes ds le goût néoclassique, appelée chapelle de la Providence à partir de la Restauration. Dôme à caisson, oculus.
Médaillons des Vertus cardinales et des Docteurs de l’Église par Pajou.
Médaillons des Vertus cardinales et des Docteurs de l’Église par Pajou.
Lors de la restauration de l’édifice sous Louis-Philippe, on en profite pour améliorer la chapelle de la Vierge, jugée vilaine.
Splendides vitraux d’Achille Devéria réalisés à Sèvres (Annonciation et Assomption), terres cuites ds les 2 niches, statue par Dominique Molknecht.
Splendides vitraux d’Achille Devéria réalisés à Sèvres (Annonciation et Assomption), terres cuites ds les 2 niches, statue par Dominique Molknecht.
Le monument au duc de Berry sculpté par James Pradier, second fils du comte d’Artois (futur Charles X) assassiné en 1820 à la sortie de l’Opéra.
La Religion soutenant le mourant.
La Religion soutenant le mourant.
Les baies en grisaille du XVIIIe apportent bcp de luminosité dans la nef. Dans le chœur et les chapelles des bas-côtés et des collatéraux, le Second Empire fait installer des vitraux colorés.
La nef à 5 travées, scandées de pilastres corinthiens, magnifie la pierre nue. Ornements sculptés par Nicolas Pineau
Chœur à 3 travées avec stalles, grilles, maître-autel en marbre, déambulatoire.
Chœur à 3 travées avec stalles, grilles, maître-autel en marbre, déambulatoire.
Les confessionnaux sont ravissants, et les bénitiers sculptés par Hersent en 1780.
Dans le croisillon est du transept, détail d’un vantail de porte au chiffre couronné du roi dans un médaillon, surmonté d’une fleur de lys.
L’Adoration des Bergers de Jean Restout et La Descente de Croix de JBM Pierre, toutes deux de 1761, ornent les autels des croisillons du transept.
Papier japon depuis des années...
Papier japon depuis des années...
Quelques uns des tableaux XVIIIe et XIXe décorant les 9 chapelles latérales et les 7 du déambulatoire (+ Vierge). Bcp de très grands peintres.
Quo Vadis, Jérôme Saurlay 1664
La Présentation du Christ au Temple, Collin de Vermont 1755
Le Baptême du Christ, Amédée Van Loo, 1761.
Quo Vadis, Jérôme Saurlay 1664
La Présentation du Christ au Temple, Collin de Vermont 1755
Le Baptême du Christ, Amédée Van Loo, 1761.
Il y a aussi de beaux tableaux dans la chapelle de la Providence, parmi lesquels :
Une Vierge à l’Enfant attribuée à Mignard,
Le Sacrifice d’Isaac et Agar dans le désert, anonymes XVIIIe.
Une Vierge à l’Enfant attribuée à Mignard,
Le Sacrifice d’Isaac et Agar dans le désert, anonymes XVIIIe.
Pour finir, je mentionne le mobilier du chœur, réalisé par Philippe Kaeppelin en 2002 et installé sous la croisée du transept : une petite calotte remplaçant la traditionnelle coupole, avec des pendentifs chantournés, sans ornements peints ou sculptés : beauté de la pierre !
