Illustration de l'évaluation rétrospective des contaminations au Covid-19 en France par rapport au nombre de décès hospitaliers.
Les décès liés au Covid-19 apparaissent, en moyenne, trois semaines environ après la contamination. Les données sur les décès livrées chaque jour correspondent donc aux contaminations intervenues trois semaines plus tôt.
En retenant comme létalité (nombre de morts par rapport au nombre de contaminés) un taux de 0,53% (Pasteur dans l'étude du 21/04), on peut donc estimer le nombre de contaminations intervenues 3 semaines plus tôt par rapport au nombre de décès hospitaliers publié chaque jour.
Ainsi, chaque décès hospitalier à date est la conséquence de 189 contaminations intervenues 3 semaines plus tôt.
Considérant pas ailleurs que les décès hospitaliers ne représenteraient que la moitié des décès liés au Covid (les autres ayant lieu dans les Ehpads et, sous réserve de l'enquête Inserm dans qq semaines, à domicile et dans "autres lieux"), il faut donc X ce chiffre par deux.
Soit 1 décès hospitalier à date correspondant à 378 contaminations trois semaines plus tôt.
Ce qui donne, en tendance, cette évolution des contaminations de mi-février à mi-avril (les "à-coups" sur les chiffres des contaminations étant le reflet des "a-coups" non significatifs des remontées des données hospitalières sur les décès).
Il s'agit également d'une tendance, et non pas du nombre exact, rétrospectivement, de contaminations, dans la mesure où les personnes décédées du Covid ne meurent pas toutes trois semaines pile après leur contamination.
On peut toutefois noter qu'autour de la date du confinement, le nombre approximatif de contaminations quotidiennes avoisinait les 225 000, avant de retomber sous la barre des 50 000 autour du 11 avril. Le gouvernement en attend 1500 à 3000 le jour du déconfinement, le 11 mai.
Ces baisses ne concernent effectivement que les produits choisis par les distributeurs dans le cadre de cette opération. Globalement, la hausse des prix des produits «de grande consommation» n’a connu, elle, aucun ralentissement en mars. (1/N) liberation.fr/checknews/les-…
Lors de ce mois, l'indice des prix des produits «de grande consommation» a même accéléré, augmentant de 1,5 % en dans le secteur de la grande distribution, après "seulement" 1 % en février.
A l’inverse, en dehors du périmètre de la grande distribution, donc pour les commerces qui ne font pas partie de l’opération, la hausse des prix des produits «de grande consommation» a ralenti, augmentant de 1,3 % en mars, après 1,8 % en février.
Sans surprise, nos articles sur le bestseller de @decoder_l (Pierre Chaillot), compilation de tous les raccourcis (et manipulations) sur la crise sanitaire liée au Covid-19 depuis trois ans, ont suscité une avalanche d'indignations (et de menaces) de la part de ses soutiens.
Si les articles sont payants, et donc inaccessibles pour la plupart d'entre eux, nous pouvons cependant donnez quelques éléments dans ce thread, forcément non-exhaustif.
Dans un premier article, nous revenons sur ses affirmations selon lesquelles il n'y a pas eu de surmortalité en 2020 ni de saturation hospitalière. liberation.fr/checknews/pas-…
Journalistes, politiques, simples internautes... ils sont nombreux à être tombés à bras raccourcis sur les "écolos" censés s'être opposés, il y a un an, à l'aménagement des voies pour les camions de pompiers dans la forêt de la Teste-de-Buch.
Au coeur de la polémique, un rapport lu de travers (ou même pas lu du tout), qui prouverait leur responsabilité. Sauf que le dossier sur lequel les écolos sont intervenus et celui des aménagements pour incendies n'ont pas grand chose à voir... liberation.fr/checknews/ince…
Il y a quelques semaines, le même écolo bashing s'abattait sur la politique du 100% bio instauré - pendant quelques mois en 2021 - au Sri Lanka, jugée responsable de la faillite du pays, pourtant en crise depuis des années. liberation.fr/checknews/la-c…
Selon la dernière MAJ de son étude, l'institut Pasteur estime qu'au 9/04, près de 23% des adultes en France métropolitaine auraient contracté le Covid-19 depuis le début de l'épidémie (avec de gros écarts entre régions: 40,4% en IDF, 8,7% en Bretagne).
La grande majorité de ces infections se sont produites depuis la rentrée 2020.
Les disparités sont aussi importantes entre classes d'âge: + de 30% chez les 20-39 ans, contre -15% chez les plus de 70 ans.
On parle ici de la mise à jour du 6e type de cartographie du Covid en France depuis avril, annoncé hier par Olivier Véran, mais qui a pris de court le site du gouvernement spécialisé sur le Covid, qui n'arrive visiblement plus à suivre.
Covid-19 / France: le difficile cloisonnement des générations. Exemple avec Paca.
Le taux d'incidence des 20-29 ans y est de 338 en semaine 26 (21/08-6/08), soit près d'1,5 fois la moyenne nationale pour cette tranche d'âge.
Conséquence: la tranche des 70-79 ans y est aussi nettement supérieure (plus de 2 fois la moyenne nationale), même si elle reste inférieure, bien sûr, en valeur absolue. Bref, quand les jeunes se contaminent plus, les plus âgés finissent eux-aussi par être davantage contaminés.
Au plan national, quand le taux d'incidence s'envole en semaine 29 pour les 20-29 ans...