Thread by @jabial

Opinion impopulaire : la pauvreté n'est pas une conséquence du capitalisme ou du fait que les riches ne partageraient pas assez. La pauvreté est le point de départ de l'humanité. Seul le capitalisme a démontré sa capacité à enrichir, les plus productifs d'abord, les autres après.

Il n'y a pas de problème de répartition des richesses. Il y a un fait qui est l'inégale contribution à l'économie. Il y a sa juste conséquence qui est une répartition relativement inégale des richesses. Et il y a un problème d'entrave étatique à la production des richesses.

Sur le long terme, tout le monde bénéficie de la liberté économique, sauf les racailles et les gourous politiques.

Cette liberté économique est inséparable de la liberté de s'enrichir, qui y participe et est une composante intégrante de son fonctionnement.

Donc, des inégalités.

Ce n'est pas un "ruissellement". Les richesses ne descendent pas des riches aux pauvres. Elles sont produites par tout le monde, riches et pauvres, inégalement mais sûrement, dans le cadre de l'auto-organisation efficace que permet le capitalisme.

Qui y touche le casse.

Vous ne pouvez pas avoir une croissance à deux points avec le socialisme.

Tout le reste n'est que littérature.

Et aussi : empêcher les baisses c'est empêcher les hausses.

Pas de destruction, pas de création.

Les plans de relance, les filets de sécurité, y compris en cas de pandémie, c'est éviter -5% aujourd'hui mais aussi se priver de +15% demain.

On empêche les gens de s'adapter.

On verra après la crise du COVID que les pays qui auront le moins aidé les gens à passer la crise sont ceux qui s'en relèveront le mieux.

On trouvera toujours des raisons pour ne pas dire qu'il faut laisser la destruction créatrice passer, sinon on gangrène l'économie.

Le capitalisme fournit à tous des opportunités inégales, que certains vont saisir et d'autres pas, de s'enrichir en participant à la croissance.

Le socialisme fait décroître la richesse globale par le coût des transferts indus qu'il organise afin de réduire les différences.

Le capitalisme est d'intérêt général.

Ce thread génère beaucoup de rage apparemment.

En éliminant les insultes il émerge trois arguments :
1) La richesse est mal acquise (colonisation esclavage etc)
2) L'héritier n'a pas mérité sa fortune
3) Le capitalisme appauvrit dans les faits

Pour ce qui concerne le premier argument, il ne résiste pas à l'épreuve des faits. Si bien sûr des cas de richesse mal acquise existent, elles n'expliquent absolument pas les fortunes individuelles actuelles. Microsoft ou Tesla et l'esclavage ? Risible.

D'une manière générale, c'est un comportement totalitaire (typique des extrêmes) que de généraliser des cas particuliers pour y amalgamer une catégorie entière d'êtres humains.

On n'a pas à prouver son innocence. Toute fortune est légitime jusqu'à preuve du contraire.

Pour le second argument, il est exact sur le principe mais faux dans ses sous-entendus. Faut-il mériter pour posséder légitimement quelque chose ? Si oui, au revoir la plupart des aides sociales.

L'héritier n'a rien mérité du tout, mais vous non plus. Celui qui lui a légué

avait le droit de le faire puisque c'était à lui, sauf à prouver qu'il l'ait volé. Quelqu'un a bien construit la fortune à la base, et il avait bien le droit de la transmettre à qui il veut. Et qui il veut, ce n'était certes pas vous ou votre bonne cause fétiche !

Pour le troisième argument, à chaque fois les mêmes exemples reviennent, qui ne sont pas des exemples d'appauvrissement mais bien de pauvreté qui ne recule pas assez vite au goût des partisans du socialisme.

Les pauvres ne sont pas des appauvris, ils viennent de pires lieux.

Quand dans un même pays et sur une même population de départ on met en place d'un côté un régime plus autoritaire (qu'il soit de gauche ou de droite) et de l'autre un régime plus libéral, on a systématiquement une meilleure situation des pauvres du côté libéral dans les 10 ans.

Que vous le vouliez ou non, le capitalisme est la meilleure chose possible pour les pauvres dans la vraie vie.

Toutes les tentatives de l'"améliorer" sont vouées à l'échec. Il n'y a rien qui ne puisse ni de doive être "amélioré" dans l'économie naturelle auto-organisée.