Le #doxxing est une forme de cyberattaque qui consiste à découvrir la véritable identité (+ informations à caractère personnel) d’un internaute sur Twitter et a les diffuser. Comme informations, il s’agit souvent : nom/prénom, n° TPH, employeur, adresse, photos, ville, école, etc
Le doxxing est principalement commis comme méthode d’attaque pour : vengeance, humiliation, cyberharcèlement, revenge porn, extorsion, chantage à la vidéo, etc. Il est souvent utilisé de manière négative et peut entraîner un effet de meute pouvant tourner au lynchage numérique.
Au niveau juridique, le doxxing stricto sensu n’est pas défini dans le code pénal et n’est donc pas réprimé en tant que tel. TOUTEFOIS, le doxxing peut relever, selon les modes opératoires employés, de plusieurs infractions pénales.
Tout d’abord, « chacun a droit au respect de sa vie privée » (article 9 du code civil). La protection de la vie privée découle implicitement du principe constitutionnel de liberté individuelle (Conseil Constitutionnel, 99-416 DC du 23 juillet 1999 §45). 
Au niveau du droit pénal, le doxxing peut relever d’une atteinte à la personnalité sous l’angle d’une atteinte à la vie privée ( art 226-1 et suivants du code pénal), d’une atteinte à la représentation de la personne (art 226-8 et suivants du code pénal), …/…
de la dénonciation calomnieuse (art 226-10 du CP), de l’atteinte au secret des correspondances (art 226-15 du CP), de la collecte, du traitement et de la divulgation de données personnelles sans le consentement ou l’autorisation légale de la victime (art 226-16 et ss CP)
Enfin, la loi Schiappa du 3 août 2018 a créé l’article 222-33-2-2 du CP qui sanctionne plus particulièrement le cyberharcèlement sous la forme de raids numériques lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime par plusieurs personnes, de manière concertée ou
à l’investigation de l’une d’elles, alors même que chacune de ces personnes n’a pas agi de façon répétée ;
Lorsque ces propos ou comportements sont imposés à une même victime, successivement, par plusieurs personnes qui, même en l’absence de concertation, sauvent que ces propos ou comportements caractérisent une répétition.
cf
Ainsi, ce type de tweet constitue un fait de doxxing pénalement répréhensible.
Si vous êtes victime de doxxing reprenant les modes opératoires cités plus haut, protégez votre compte sur les réseaux sociaux, faites des captures d’écran des messages et déposez plainte.
Si vous avez besoin d’aide, vous pouvez contacter 24h/24 et 7j/7 la brigade numérique de la @Gendarmerie et n’hésitez pas à suivre le compte @CyberGEND le réseau des enquêteurs numériques de la gendarmerie. FIN
➡️gendarmerie.interieur.gouv.fr/A-votre-contac…
➡️gendarmerie.interieur.gouv.fr/A-votre-contac…
*où la majorité des usagers EST sous pseudonyme*
*toutes mes excuses pour les fautes de frappe*
