Thread by @MaximCombes

Voici 13 tweets de @barbarapompili ministre de @Ecologie_Gouv pour justifier l'usage des pesticides tueurs d'abeille néonicotinoïdes pour "éviter l'effondrement de la filière sucrière en France" sans NE JAMAIS évoquer les causes structurelles de cet effondrement.

B.R.A.V.O

Parler de la filière de la betterave à sucre sans évoquer :
- la fin des quotas «sucre» au 1er octobre 2017
- la surproduction mondiale
qui ont structurellement effondré les cours et déstabilisé la filière dans son intégralité, est-ce bien sérieux @barbarapompili @Ecologie_Gouv ?

Il faudrait aussi ajouter
- le réchauffement climatique (pluies incertaines au printemps / sécheresse en été) qui réduit les rendements
- l'insuffisant soutien à la conversion en bio

pour caractériser les difficultés de la filière de la betterave sucrière @barbarapompili

Ainsi l'effondrement du prix du sucre sur le marché européen est magistral, et concomitant à la suppression des dispositifs d'encadrement du marché.

Bref, quand @barbarapompili réduit les difficultés de la filière de la betterave à "un hiver exceptionnellement doux et un mois d’avril chaud" source de prolifération de la "jaunisse", cela lui permet surtout d'éviter les questions qui fâchent et le coeur du problème : ⤵️⤵️⤵️

1. Réguler le marché, les prix et la production
2. Transformer la filière pour la rendre plus résiliente : moindre productivité, plus de conversion en bio, etc
3. Réduire la production qui est exportée à 50 % (poke @J_Denormandie
4. Réduire le pouvoir des lobbys agrochimiques

Parce que oui, @barbarapompili, il faut choisir : c'est soit le combo néolibéral-productiviste (que vous défendez par ce choix suranné et inepte) ou alors la transition écologique.

Les deux #EnMêmeTemps, c'est impossible.

#Betterave