Celles et ceux qui continuent de croire que la caste politique libanaise est composée de partis antagonistes se trompent. Les divisions entre ces partis n’existent que pour diviser la population et se maintenir au pouvoir.
1/7
N’a-t-on pas vu en 2005, après la fin de l’occupation syrienne du #Liban, des partis dit du 14 Mars (pro-occidentaux) et du 8 Mars (pro-syriens) former des listes communes aux élections législatives?
2/7
N’a-t-on pas vu ces mêmes partis présenter une liste commune à #Beyrouth aux élections municipales de 2016? N’a-t-on pas vu des partis prétendument antagonistes s’unir pour élire le général Aoun à la présidence de la République?
3/7
Au #Liban, il y a un truc qui s’appelle le "club des anciens Premier ministres". Ce "club" n’inclut pas tous les anciens PM, mais uniquement quatre, dont trois milliardaires.
1/6
Ce "club" n’a aucune légitimité constitutionnelle mais s’arroge le droit, on nom d’on ne sait quoi, de décider qui doit être Premier ministre et qui doit faire partie du gouvernement.
2/6
L’un de ces anciens PM était aux affaires quand les 2750 tonnes de nitrate d’ammonium (qui ont provoqué la gigantesque explosion qui a dévasté une partie de la capitale libanaise le 4 août dernier) ont été débarquées dans le port de #Beyrouth,
3/6
Le Premier ministre libanais, Moustapha Adib, s’est récusé après avoir échoué à former un gouvernement suite au blocage continuel du dit "tandem chiite" Amal-Hezbollah.
Sans gouvernement, le #Liban ne pourra donc pas profiter de l’aide internationale dont il a un besoin vital.
La possibilité de nommer un nouveau Premier ministre est aujourd’hui quasi nulle, voire impossible.
Le #Hezbollah, en faisant échouer la composition du gouvernement et poussé Adib à la démission, aura réussi l’exploit, en un temps record, de se faire détester par une très grande partie des Libanais, même parmi ceux qui le soutenaient.
Panique à #Beyrouth. L’armée a appelé à s’éloigner du port et de ses environs. Ailleurs, dans la capitale, malgré la fumée toxique, gens ont ouvert les fenêtres et s’en éloignent pour plus de sécurité.
Maintenant on nous dit qu’il faut fermer les fenêtres pour éviter de respirer la fumée toxique qui a couvert le ciel de #Beyrouth.
Entre ouvrir les fenêtres par peur d’une explosion et fermer les fenêtres par peur de respirer la fumée toxique, on ne sait plus quoi faire.