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Sep 7, 2020 63 tweets 18 min read Read on X
Dans cette C3 abandonnée, les enquêteurs retrouveront la carte d'identité de Saïd Kouachi, qui les mènera aussi au nom de Chérif Kouachi. A 17h30, "mandat de recherche" délivré rappelle l'enquêteur à la barre, il répète que l'enquête était difficile.
L'enquêteur précise que le 8 janvier 2015, quand Clarissa Jean-Philippe est assassinée à Montrouge par Amedy Coulibaly, impossible d'être sur la piste de ce terroriste.
C'est une cagoule abandonnée par le terroriste sur le bitume qui permettra de trouver son ADN et d'avoir son nom, dans les heures qui viennent...
Ce 8 janvier 2015, peu après l'attentat contre Clarissa Jean-Philippe par Amedy Coulibaly, les frères Kouachi sont vus dans une station-service de l'Aisne où ils se ravitaillent, armes de guerre en bandoulière. Difficile alors de faire le lien, répète l'enquêteur.
L'enquêteur rappelle que les frères Kouachi sont sortis de la forêt dans laquelle ils s'étaient embourbés le 9 janvier au matin. Ils ont ensuite terminé leur cavale dans l'imprimerie de Dammartin-en-Goële, retenant en otage un imprimeur et son employé (caché sous un évier).
L'enquêteur revient sur la difficile journée du 9 janvier, avec la prise d'otages par Amedy Coulibaly à l'Hyper Cacher, pendant que les Kouachi sont retranchés dans une imprimerie de Seine-et-Marne. L'enquêteur rappelle qu'Amedy Coulibaly a menacé de tuer les otages (il en tue 4)
Pour vous replonger en détail dans ces trois jours qui ont tétanisé la France, avec les témoignages de policiers, magistrats, et du ministre de l'intérieur Bernard Cazeneuve, vous pouvez aussi lire ce papier > franceinter.fr/justice/vus-de…
L'enquêteur raconte comment les frères Kouachi se sont trompés d'adresse avant d'arriver à #CharlieHebdo ce 7 janvier 2015, ils ont hésité entre le 6 et le 10 rue Nicolas-Appert à Paris 11e
Le président : "Ont-ils fait des repérages ?"
L'enquêteur : "Saïd Kouachi a fait un trajet le dimanche précédent via Blablacar, a accroché plusieurs bornes sur le 11e arrondissement".
Mais pas de certitude sur un repérage précis avant l'attentat du 7 janvier 2015 à #CharlieHebdo
L'enquêteur rappelle que les frères Kouachi, habillés de noir et cagoulés ont été "pris par beaucoup de témoins et victimes comme personnes des services d’intervention". Certains des premiers policiers arrivés sur place avaient en effet pris les terroristes pour des policiers.
La cour a fait une courte suspension de quelques minutes, les débats vont bientôt reprendre, avec l'enquêteur antiterroriste toujours interrogé à la barre, pour revenir sur ces attentats du 7, 8 et 9 janvier 2015.
En fait, l'audition du petit frère de Mohamed et Mehdi Belhoucine n'a pas eu lieu comme prévu ce matin. Le président de la cour d'assises spéciale a commencé l'étude des faits, sans terminer la personnalité des accusés Belhoucine, jugés en leur absence, présumés morts en Syrie.
L'enquêteur de la SDAT est revenu à la barre, présente le plan d'intervention en cas d'attentat. Un schéma s'affiche sur le mur. Pas très limpide pour les non initiés...
Il détaille les zones : scène de crime, zone destinée aux services de secours, précise que les victimes tuées reçoivent un bracelet... L'enquêteur explique ce schéma pour parler du "va-et-vient permanent d'informations" dans les premiers instants après l'attentat #CharlieHebdo
L'enquêteur explique que la scène de crime commence "au niveau de la loge où intervenait Frédéric Boisseau", l'agent d'entretien qui a été la première victime des frères Kouachi ce 7 janvier 2015
Et il évoque "la prise d'otage dont a été victime madame Rey", Coco, la dessinatrice, qui a été forcée de taper le code d'accès à #CharlieHebdo par les frères Kouachi qui ont posé leurs kalachnikov sur elle.
L'enquêteur montre maintenant à l'écran, la salle de rédaction de #CharlieHebdo. A l'image, on ne voit pas les victimes, mais des flaques de sang. Très grosses.
L'enquêteur montre ensuite le couloir où on voit les douilles "21 douilles dans la salle de rédaction" de #CharlieHebdo
et "12 étuis trouvés à l'extérieur".
Dans la salle d'audience, silence de plomb face aux images.
Des survivants regardent ces images...
L'enquêteur montre une image avec la première victime, Mustapha Ourrad, le discret correcteur de #CharlieHebdo, abattu par les terroristes. Image dure, dans une flaque de sang.
La cour d'assises spéciale de Paris continue à visionner les images de la scène de crime, avec le corps de Franck Brinsolaro. Puis la salle principale, les autres victimes à terre, dans des mares de sang. Images éprouvantes. Des survivants quittent la salle d'audience en larmes.
L'enquêteur détaille les tirs qui ont coûté la vie aux victimes, face aux images qui défilent à l'écran. Les corps des dessinateurs tombés sous les balles des terroristes sont presque "enlacés" pour certains, comme l'ont déjà raconté des survivants.
L'enquêteur montre sur l'image projetée au mur le corps de Stéphane Charbonnier, "celui qui présente le plus d'impacts, 7 impacts" détaille-t-il. A l'image, on voit Charb dans son sang. Il portait ce 7 janvier 2015 un pantalon gris et un pull marin bleu et rouge. #CharlieHebdo
Les images visionnées en ce moment par la cour d'assises spéciale montre la violence de la scène de crime à #CharlieHebdo. Plusieurs enquêteurs ont dit que c'était l'une des plus choquantes qu'ils aient jamais vue, ce 7 janvier 2015.
L'enquêteur rappelle que les terroristes n'ont pas tiré "en rafales, plutôt des tirs au coup par coup". Et "plusieurs fois sera entendu Allah Akbar, et Al Qaïda au Yémen" dit l'enquêteur antiterroriste à la barre. L'image de Charb, toujours à l'écran. Glaçante, choquante.
La cour va voir maintenant les vidéos de pénétration dans les lieux, #CharlieHebdo, 7 janvier 2015
Sur la première vidéo, on voit les terroristes, gilets pare-balle et kalachnikov qui poussent Coco devant eux, ils venaient de la prendre en otage et qu'ils ont obligée à taper le code d'entrée.
La vidéo montre le bureau de Simon Fieschi, le webmaster de #CharlieHebdo et les tirs de kalachnikov sur lui par les terroristes. Simon Fieschi a survécu mais est resté des mois à l'hôpital, à se battre pour pouvoir remarcher.
Sur la suite de la vidéo, on ne voit que Saïd Kouachi resté un peu dans l'entrée, et Chérif Kouachi, le plus baraqué des deux, celui qui a essentiellement tiré, on le voit poing levé vers le ciel. La vidéo ne montre pas le massacre dans la salle de rédaction #CharlieHebdo
La vidéo montre l'image sans le son, on n'entend pas les tirs des frères Kouachi contre #CharlieHebdo. "Tirs ciblés, pas de rafales", a dit l'enquêteur. Ce qu'avaient raconté les survivants.
Sur la 2e vidéo, toujours sans son, on voit Chérif Kouachi qui se penche au-dessus d'un muret. Sigolène Vinson, écrivaine et chroniqueuse à #CharlieHebdo est cachée derrière. On n'entend pas, mais elle a raconté qu'il lui disait : "on ne tue pas les femmes" et "tu liras le Coran"
Le muret que l'on voit à l'image touche une table ovale grise, on perçoit des gens cachés sous la table. Sigolène Vinson a raconté à @franceinter qu'elle essayait de cacher dans son dos Jean-Luc, le maquettiste.
A l'image, on voit le départ de Chérif Kouachi, en noir avec son arme de guerre. On voit l'instant d'après Sigolène Vinson qui sort de sa cachette, apeurée, elle se dirige vers une fenêtre. Elle a raconté à @franceinter qu'elle avait essayé de sauter avant de se raviser.
Les vidéos visionnées par la cour d'assises spéciale sont très courtes. L'attentat perpétré par les frères Kouachi s'est déroulé en moins de deux minutes. Une minute quarante-neuf secondes très précisément pour la tuerie à #CharlieHebdo. Et on voit les frères Kouachi repartir.
Pour lire le témoignage @franceinter de Sigolène Vinson, survivante de #CharlieHebdo, le voici ci-dessous. A écouter aussi dans un podcast.
franceinter.fr/justice/sigole…
La cour d'assises spéciale visionne maintenant la fuite des frères Kouachi après leur massacre à #CharlieHebdo. Les policiers face à eux n'ont pas pu les stopper.
Dans leur fuite, on voit les Kouachi tuer le policier Ahmed Merabet. Cette fois, il y a le son sur la vidéo. On entend le bruit du tir. Sursauts dans la salle d'audience. Scène dure, qui avait déjà tourné trop longtemps sur les réseaux sociaux.
Sur cette scène, on entend Chérif Kouachi dire à Ahmed Merabet : "tu veux nous tuer ?" Puis les gémissements d'Ahmed Merabet qui implore : "non c'est bon chef", et la dernière balle de kalachnikov qui l'achève. Silence absolu dans la salle.
La cour d'assises spéciale visionne l'instant d'après, les frères Kouachi, index levés vers le ciel, qui crient "on a vengé le prophète Mohamed". Les terroristes apparaissent calmes, froids, glaçants.
La cour d'assises spéciale visionne une autre vidéo, juste avant la mort d'Ahmed Merabet. Les terroristes avaient fait face à une voiture signée police nationale, dans l'allée Verte. La voiture avait dû reculer sous le feu. Le chef de bord avait tiré en vain contre les Kouachi.
Le chef de bord, assis côté passager, a témoigné sur @franceinter. Avait raconté que lui non plus n'avait pas compris tout de suite qu'il avait des terroristes face à lui. Il a cru d'abord à ses collègues de la BAC.
Ce véhicule police nationale a reculé jusqu'au boulevard Richard-Lenoir et les policiers en sont sortis sains et saufs, légèrement blessés par les bris de vitre. C'est ensuite, que leur collègue Ahmed Merabet a été tué, à quelques mètres, boulevard Richard-Lenoir à Paris, 11e.
L'enquêteur à la barre raconte la suite de la fuite des Kouachi à bord de la C3, jusqu'à leur accident rue de Meaux. Il précise que c'est Chérif Kouachi qui conduisait. On sait que Saïd Kouachi voyait très mal, pas assez pour être au volant. #AttentatsJanvier2015
Dans la C3 abandonnée après l'accident des Kouachi, l'enquêteur à la barre rappelle qu'ils ont retrouvé un gyrophare, un pare-soleil police, un drapeau noir de Daech, et un blanc, quelques vivres. Et donc cette pièce d'identité au nom de Saïd Kouachi #AttentatsJanvier2015
L'enquêteur explique que les Kouachi poursuivent leur cavale avec une autre voiture : "ils vont braquer monsieur D., lui demander sortir, là aussi, ils font référence à Al Qaïda au Yémen" #AttentatsJanvier2015
L'enquêteur rappelle que la femme de Chérif Kouachi adit qu'il était sorti en pleine nuit, les nuits précédant l'attentat du 7 janvier 2015 à #CharlieHebdo. L'enquêteur précise que c'était pour rencontrer Amedy Coulibaly.
Rappelons que les trois terroristes se sont dits coordonnés dans ces trois attentats commis les 7, 8, 9 janvier à #CharlieHebdo, #Montrouge, #HyperCacher. Même s'ils ont revendiqué ces attentats au nom de deux organisations terroristes différentes, AQPA et Daech.
L'audience est suspendue et reprendra à 14h15 à la cour d'assises spéciale de Paris #AttentatsJanvier2015
Ecoutez le compte-rendu dans le 13h de @franceinter avec @ChPiret
L'audience reprend à la cour d'assises spéciale de Paris au procès des #AttentatsJanvier2015. Ce matin, la cour a visionné des images éprouvantes de la scène de crime et plusieurs vidéos montrant les terroristes arrivant à #CharlieHebdo et repartant.
L'enquêteur antiterroriste continue à être entendu à la barre. Il est interrogé par l'avocat de la famille de Frédéric Boisseau, la première victime des Kouachi. "Il est difficile de restituer avec précision ce qu'il a pu se passer" dit le policier.
Frédéric Boisseau, agent d'entretien, a été tué alors que les Kouachi lui demandaient où se trouvait #CharlieHebdo. Question à laquelle il n'a pas eu le temps de répondre, les terroristes l'ont abattu en cherchant les locaux du journal.
L'enquêteur dit que les premiers secours, les sapeurs-pompiers arrivent à 11 h 35, à #CharlieHebdo juste après le départ des terroristes. Les policiers sont déjà face à eux, mais impuissants avec leurs armes face aux kalachnikov.
Thibaut de Montbrial, avocat de parties civiles, demande à l'enquêteur à la barre s'il a compris tout de suite qu'il s'agissait d'un attentat le 7 janvier 2015. L'enquêteur connaissait la menace mais dit quand même avoir été "surpris".
L'avocate générale précise que les locaux de #CharlieHebdo n'étaient pas indiqués, de l'extérieur. Le policier confirme.
L'avocate générale fait néanmoins remarquer qu'il "était de notoriété publique que la conférence de rédaction avait lieu le mercredi" à #CharlieHebdo. Le 7 janvier 2015 était un mercredi.
L'avocate générale fait remarquer que Saïd Kouachi avait l'air plus dilettante que son frère sur les images visionnées, que son rôle semblait surtout être de couvrir le tireur, Chérif Kouachi. Interprétation, répond le policier. Mais sans doute la bonne, selon l'enquêteur.
Un avocat de la défense, maître Chenais pose une question et baisse son masque, alors que le président de la cour a fait ce matin une nouvelle mise au point : masque obligatoire pour tout le monde, avocats et accusés y compris (la règle a changé depuis hier)
Le président reprend l'avocat et lui demande de remonter son masque, l'avocat s'énerve : "demain je vais venir avec une burqa". Soupirs dans la salle. Le masque reste un sujet à ce procès. "C'est pareil pour tout le monde", tranche le président, masque obligatoire pour tous.
Après une suspension, le principal accusé, Ali Riza Polat fait une demande de mise en liberté, depuis son box d'accusés. Il est l'un des principaux accusés, encourt la réclusion criminelle à perpétuité, et dit : "Je comprends pas ce que je fais dans ce box, je suis innocent !"
L'avocate générale lui rapporte un incident avec une escorte.
Ali Riza Polat : "C'est des sales menteurs, comme d'habitude !"
#AttentatsJanvier2015
L'avocate générale explique à l'accusé qu'elle est contre sa demande de mise en liberté. Elle lui rappelle ses propos à ce procès, la semaine dernière. Ali Riza Polat disait à la cour : "quand je sors, je fais faire pire". Elle évoque aussi les risques de fuite, au Liban.
Son avocate Me Coutant-Peyre estime que la demande reste "justifiée et normale", dit qu'Ali Riza Polat "est innocent", rappelle que "nul n'est coupable tant qu'il n'a pas été condamné", et demande sa mise en liberté
La cour rendra sa décision demain sur cette demande de mise en liberté. Audience suspendue. Elle reprendra demain à 9h30 pour le jour 5 du procès des #AttentatsJanvier2015
Et voici le compte-rendu web avec les dessins de Matthieu Boucheron si vous cliquez.
A la radio, sur les ondes de @franceinter, c'est à 18h avec @ChPiret et 19h.
franceinter.fr/justice/les-im…

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