Enfin un éditorial qui pose l' #épidémie#Covid19 dans l'ampleur de ce qu'elle est:
"#SARSCoV2 ne fait pas que tuer" et porte "un niveau élevé de séquelles et de formes longues, voire chroniques" #covidlong et des conséquences socio-économiques 1/
dont il serait temps de se préoccuper car il ne s'agit pas uniquement de la capacité du système hospitalier à absorber les flux de malades graves. A quel moment épidémiologistes et medecins vont-ils evoquer les risques #covidlong, compter et soigner tous les malades?
Le « coût » de l’immunité collective ne peut pas se limiter au compte des seuls morts. Et les chiffres prennent une toute autre envergure s’ils sont inclusifs de tous les effets de la maladie sur le corps social dans sa totalité.
Compter, identifier suivre et soigner les #covidlong#apresJ20#aprsJ150, coordonner les parcours de soins, informer tous les médecins et cesser de faire comme si ce problème n'existe pas alors qu'il touche des dizaines, des centaines de milliers de malades: de part le monde
le chiffre qui revient en permanence est que 10%des malades sont encore souffrants et invalidés des mois après, appelant un suivi sur le long cours. De surcroît, l'éditorial @lemondefr le dit parfaitement:
"Comment l’Assurance-maladie, la médecine du travail, l’assurance-chômage, etc., vont-elles faire entrer cette nosographie nouvelle dans leurs nomenclatures ? Comment les reconnaissances en affection de longue durée #ALD, voire en maladie professionnelle, seront-elles organisées?
Comment les services médicaux vont-ils prendre en charge ces formes déroutantes de la maladie ? Comment la recherche va-t-elle tenter d’y répondre ? Ces questions-là ne sont pas moins complexes et urgentes que celles déjà immenses posées par le nouveau coronavirus. Une
polarisation réductrice – la guérison ou la mort – ne doit pas les occulter."
C'est exactement par les dangers d'1 lecture binaire de l'épidémie que je commençais mon article il y a 4 mois, appelant à la qualification en maladie à déclaration obligatoire #MDO@santeprevention
En ce sens souhaiter une #ppl cf celle soumise par @TrastourIsnart en juin, ou une interpellation du ministre telle celle de @MichelZumkeller ne suffisent pas. La France à un systeme déjà existant de suivi des épidémies qui définit les feuilles de route d'une politique sanitaire
pour faire face aux aux aspects polymorphes d'une pandémie et ses conséquences sur les malades et la société. C'est à cette échelle que @hcsp_fr et @HAS_sante devraient cadrer la définition de protocoles et de suivis des malades infectés par le virus #MDO
Seul le coût des vaccins et des hospitalisation n'aura pas un impact. Il faut y ajouter la somme des examens et des suivis de tous les malades qui, laissés en errance ou suivis de façon aléatoire viendront des mois durant avec des pathologies en cascade ou subséquentes si ne sont
pas correctement accompagnés. Qui orchestre cela? Qui met en place les protocoles coordonnés pour tous? Qui informe l'ensemble des malades et du corps médical? Les éléments sont là et connus. Il s'agit désormais de devenir opérationnel. A bon entendeur.
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Lire les lettres de mon arrière grand-père envoyées de Copenhague en 1918. Et tomber sur ces passages #GrippeEspagnole et la fermeture des lieux publics
[#ECOLE]
24 oct. 1918
La grippe espagnole sévit très fort ici. On a fermé les écoles et les théâtres. On parle de fermer
les églises. Le garçon de bureau et mon valet de chambre Harald sont à l'hôpital. Les soeurs catholiques leur ont fait de la place (...) Un des employés de l'attaché militaire a été si malade qu'on lui a donné l'extrême-onction.
Il est hors de danger maintenant. Le garçon de bureau avait été avec Harald voir sa fiancée dont les parents étaient malades. C'est ainsi qu'ils ont subi la contagion. Jusqu'ici ils ont la forte fiève sans complication.