Il y a quand même de très fortes précautions à prendre quand on fait cette comparaison entre les occurrences des mots "classe", "genre" et "race". Déjà ça induit souvent une analyse d'une supposée supplentation d'un des termes sur les autres et ça occulte aussi fortement les
transformations de ces concepts au cours du temps.
Pour le premier, il faut garder en tête que ça peut être des dynamiques différentes qui font émerger un terme d'une part et décliner un autre d'autre part.
Pour le premier, il faut garder en tête que ça peut être des dynamiques différentes qui font émerger un terme d'une part et décliner un autre d'autre part.
Enfin, on ne parle pas de classe de la même façon en 1950 et aujourd'hui. C'est nécessaire de le souligner parce que la supposée concurrence des termes n'est pas aussi évidente (difficile aujourd'hui d'évoquer la dimension de classe sans induire celle du genre par exemple dans de
nombreux sujets). Parler de classes sociales après la guerre dans la sociologie anglaise, par exemple, c'était surtout parler d'ouvriers blancs. Aujourd'hui, ça peut être une étude sur la grande bourgeoisie, sur des comparaisons internationales (le concept et son étude se sont
beaucoup enrichis). cairn.info/revue-actes-de…
Bref, faire un état de la.sociologie, c'est compliqué et ça demande beaucoup de prudence.
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