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Oct 3, 2020 80 tweets 15 min read Read on X
Jour 24 au procès des #AttentatsJanvier2015. La cour d'assises spécialement composée a commencé à siéger le samedi pour rattraper le retard pris lors de certaines audiences trop chargées. Il y aura d'autres samedis audiencés d'ici le verdict, prévu le 10 ou le 11 novembre.
Pour retrouver le compte-rendu d'audience @franceinter du jour 23, signé @ChPiret c'est ici 👇
franceinter.fr/justice/proces…
Cet après-midi, la cour entendra le témoignage de Farid Benyettou, qui fut mentor des frères Kouachi dans les années 2000, dans la filière des Buttes-Chaumont. Il n'y a aucune charge pénale contre lui pour ce procès des #AttentatsJanvier2015, au grand regret de certains avocats.
Certains avocats de parties civiles préparent depuis des semaines, leurs questions pour Farid Benyettou, qui se dit aujourd'hui repenti. Il a livré son récit au micro de @franceinter juste avant ce procès #AttentatsJanvier2015. Extraits par @ChPiret
franceinter.fr/proces-des-att…
La cour a commencé par entendre une experte en écriture au ton monocorde, qui parle de l'écriture "aérée" du principal accusé Ali Riza Polat. On lui montre un papier avec cette écriture, "je m'expliquerai après", dit-il. Plus tard, dans le procès.
Et l'experte analyse une autre feuille, dont l'écriture correspond à l'accusé Metin Karasular.
Sur le bout de papier :
"Combien de détonateurs pour 200 g il donne ?
Combien pour 1 kg ?
Balle de kalash 500 piece ?
Balle de 9 mm 100 piece ?
3 chargeur de kalash prix : ?" (sic)
Karasular reconnaît devant la cour son écriture, mais assure que c'est une texte qu'il a recopié "pour un Albanais", six ou sept ans avant les #AttentatsJanvier2015, dit-il.
Puis l'experte montre une feuille quadrillée, carreaux d'écolier. Lettre d'Amedy Coulibaly. Où l'on lit "Salam, pour l'imam Malik", il est question de l'interprétation d'un rêve. L'écriture est ronde et appliquée, à l'encre bleue.
Puis l'experte montre le serment d'allégeance d'Amedy Coulibaly, qui se disait soldat du Califat. Serment écrit par Mohamed Belhoucine, un des accusés absents de ce procès, présumé mort en Syrie.
Le serment d'allégeance est écrit sur un bout de feuille blanche, écriture noire, Amedy Coulibaly prêtait "allégeance à l'émir des croyants Abou Bakr Al Baghadi", "sans craindre le blâme des blâmeurs" dit la fin du texte d'une dizaine de lignes.
Le président demande à l'experte de le lire.
L'experte : "Abou Bakr..." elle n'arrive pas à prononcer le nom de celui qui avait créé le califat de Daech en juin 2014, et qui a été tué par les Américains en octobre 2019. Un autre calife lui a succédé.
Un autre expert arrive à la barre. Lui est expert en balistique. "On essaye de savoir si les éléments de tirs proviennent des armes saisies". Il parle des armes de Coulibaly.
Il explique comment il travaille avec les "étuis percutés" retrouvés sur les lieux des crimes. Percutés veut dire que le tir a eu lieu. Il compare les étuis entre eux. Pour savoir combien d'armes ont été utilisées. "C'est le but de la balistique" dit-il.
L'expert en balistique explique qu'il travaille qu'à partir des étuis, des munitions retrouvées, il travaille sur le diamètre de la balle et la longueur de tir, toujours pour savoir combien d'armes utilisées sur chaque scène de crime.
A l'Hyper Cacher, en entrant pour ses expertises balistiques, l'expert explique qu'il y avait "une typologie d'assaut". Il a dû "trier" les balles tirées par la police (qui utilise deux types de calibre) et celle de "Monsieur Coulibaly" dit l'expert. Les balles n'ont rien à voir.
Le terroriste de l'Hyper Cacher avait deux fusils d'assaut et deux pistolets à répétition automatique Tokarev, dit l'expert en balistique.
L’expert parle des munitions d’Amedy Coulibaly, qui venaient des pays de l’Est, étaient assez rares. « Matériel militaire, millésimé, calibres plus rares que les tireurs et les collectionneurs » dit l’expert en balistique.
L’expert : « L’arme est très importante mais c’est la munition la plus importante ».
Pourquoi y a-t-il tant d’armes ? L’expert parle des « armes de cinéma » qui tirent à blanc mais dont la remise en état de tir est très facile, dit-il.
L’expert en balistique parle prix des armes. Il dit entre 1500 et 3000 euros pour un fusil d’assaut. Plus de 1000 pour un pistolet à répétition automatique. D’autres prix moins importants avaient été donnés à la barre par le trafiquant d’armes Claude Hermant.
Le président, à propos des armes de Coulibaly : «est-ce que les armes sont fiables ? Enfin, on sait qu’elles ont tué »...
L’expert : «on ne peut pas préjuger de leur état avant le tir, sur une des armes, le sélecteur de tir avait été bloqué, on ne pouvait pas tirer en rafales ».
L'expert en balistique parle des différentes balles. Certaines, dit-il, ont "une mission de perçage". Certaines, dit-il, "ça rentre, ça sort", même si elles heurtent des os durs. Certaines même, peuvent traverser deux corps, dit l'expert en balistique.
Cet expert est un petit homme tout rond, crâne dégarni, et avec un débit de parole particulièrement rapide, tandis qu'il parle de balles, d'un ton très mécanique.
L'audience va reprendre cet après-midi avec le témoignage très attendu de Farid Benyettou, qui fut dans les années 2000, un mentor des frères Kouachi, auteurs de la tuerie à #CharlieHebdo le 7 janvier 2015.
Sur les bancs des parties civiles, plusieurs proches de victimes de #CharlieHebdo, et plusieurs survivants, sont venus écouter son témoignage.
Dans les deux boxes, plusieurs accusés papotent deux par deux, masques sur le nez. D'autres sont seuls sur leur siège, tête baissée. En attendant Farid Benyettou.
Farid Benyettou arrive enfin à la barre, cheveux courts, jean, veste grise, veste claire, masque noir. "J'ai 39 ans, je suis chauffeur poids-lourd)". Grand silence dans la salle.
Farid Benyettou : "Mes premiers mots pour les victimes et leurs proches. Car j’ai une part de responsabilité dans le parcours des frères Kouachi. J’aimerais revenir en arrière et réparer les choses mais c’est pas possible. Sachez que je suis vraiment désolé".
Farid Benyettou rappelle qu'il a appelé la police le 8 janvier 2015 après avoir reconnu Chérif Kouachi, sur les images vidéo sur lesquelles il revendiquait les attentats avec son frère Saïd. Il estimait avoir des choses à dire. Il s'est finalement rendu de lui-même à la DGSI.
Farid Benyettou : "Je me sens concerné, forcément, car c’est des gens que j’ai bien connus. Chérif, surtout. J'étais le référent religieux de ce groupe. C’est moi qui avait cautionné son départ (de Chérif Kouachi) pour l’Irak
C’est moi qui l’avais encouragé dans cette voie".
A cette époque, en 2004-2005, Chérif Kouachi voulait partir faire le djihad en Irak. Farid Benyettou, prédicateur d'une mosquée du 19e arrondissement de Paris l'encourageait. Les jeunes candidats s'entraînaient au sport aux Buttes-Chaumont : "la filière des Buttes-Chaumont".
Farid Benyettou précise que Saïd Kouachi ne voulait pas partir faire le djihad à l'époque. Il précise : "Saïd, je le connais beaucoup moins. J’ai jamais vraiment discuté avec lui. Il m’accusait avoir radicalisé son frère. Je pensais qu’il était hostile au projet de son frère".
Chérif Kouachi n'est jamais parti en Irak. La filière a été démantelée avant le départ. Farid Benyettou a été condamné à six ans de prison. Chérif Kouachi à 3 ans. Saïd Kouachi n'avait pas été poursuivi.
Farid Benyettou, à l'époque où il prêchait le djihad dans une mosquée du 19e arrondissement de Paris, était perçu comme "l'idéologue" de toute la bande. A la barre, il reconnaît ses "convictions djihadistes" dès 2002.
A la barre, il explique qu'il a commencé à les abandonner en 2012, lors de l'affaire #Merah. Merah qui est devenu une "icône" pour de futurs djhadistes. Farid Beneyttou explique que ces tueries de Toulouse et de Montauban ont été un déclic, et il s'est, dit-il éloigné du djihad.
Après sa sortie de prison, Farid Benyettou a entamé des études d'infirmier. Dit qu'il a voulu couper avec ses amis. Mais "j'ai jamais eu le courage de dire à tout ce milieu que je voulais plus les voir". Il a néanmoins revu Chérif et Saïd Kouachi, surtout Chérif.
Farid Benyettou a vu Chérif Kouachi une à deux fois par semaine après sa sortie de prison. La dernière fois qu'il dit l'avoir vu : en octobre novembre 2014.
A la barre, Farid Benyettou dit qu'il a toujours vu Chérif Kouachi aussi car "il venait frapper à la porte", dit-il.
Farid Benyettou se souvient qu'en 2004 Chérif Kouachi est venu le voir parce qu'il "voulait se rendre en Irak, voulait tirer sur quelqu’un, voulait casser des commerces juifs avant de partir. Et il avait participé au caillassage du Gin Fizz" dans le 19e arrondissement de Paris.
Le président l'interroge sur les caricatures de Mahomet publiées dans #CharlieHebdo. En a-t-il parlé avec Chérif Kouachi ? Farid Benyettou fait remarquer au président qu'il était en prison au moment des publications en 2006, comme Chérif Kouachi et non, ils n'en ont pas parlé.
Farid Benyettou explique que Chérif Kouachi "se mettait en colère quand les gens embêtaient son grand frère, et quand il aimait quelqu’un et qu’on embêtait cette personne, la seule façon de le traiter pour lui, c’était par la violence".
Le président : "Maintenant vous êtes déradicalisé ?"
Farid Benyettou : "Oui, c'est certain".
Farid Benyettou ajoute : "J'ai même participé à des programmes de déradicalisation des jeunes qui voulaient se rendre en Syrie". Benyettou a travaillé avec Dounia Bouzar, un temps "papesse de la déradicalisation". Cette collaboration avait été à l'époque décriée par la police.
Le président lui demande pourquoi il n'a pas été djihadiste ?
Farid Benyettou : "Je ne saurais vous expliquer. Ca ne me disait rien".
Le président l'interroge sur son parcours après la sortie de prison.
"Au début, j'ai été chômeur, puis j'ai fait des chantiers au noir en 2010 puis j'ai fait une formation d'infirmière". Il dit le plus souvent "infirmière" et non infirmier.
Le président : "Et en janvier 2015, vous travaillez dans un hôpital ?"
Farid Benyettou : "Non". Le président lui rappelle la Pitié-Salpêtrière, où arrivaient les blessés de #CharlieHebdo. Benyettou était en stage là-bas. Le stage s'est interrompu.
Le président lui parle de "l'ombre des victimes qui plane" dans cette salle. Sur les bancs des parties civiles, beaucoup de proches de victimes et survivants de #CharlieHebdo ont les yeux rivés sur Farid Benyettou et l'écoutent attentivement.
Mais l'interrogatoire du président de Jorna est vraiment très décousu. Part en tous sens, sans logique aucune. Et il semble que Farid Benyettou aurait pu livrer un témoignage bien plus complet interrogé autrement.
Me Axel Metzker, qui parle de Farid Benyettou depuis un mois, voulant le mettre en cause avec moult témoins appelés à la barre, se met à poser les questions qu'il a longuement préparées.
"Monsieur Benyettou", commence Me Metzker. Silence. "Vous vous êtes présenté spontanément le 8 janvier 2015 à la DGSI", le lendemain de l'attentat à #CharlieHebdo.
A la DGSI, on lui demande qui sont les amis des Kouachi ?
"Vous répondez spontanément Dolly", surnom de Coulibaly.
Me Metzker rappelle que Farid Benyettou a dit à la DGSI que "Dolly est noir, de région parisienne. Je sais que Chérif a vu Dolly récemment".
Me Metzker veut faire dire à Farid Benyettou qu'il était au courant des attentats.
Mais Benyettou affirme que non.
En quatre ans d'instruction, les juges qui ont travaillé sur les #AttentatsJanvier2015 n'ont trouvé aucune charge pénale contre Farid Benyettou.
Me Metzker demande à Farid Benyettou : "Est-ce que les frères Kouachi vous ont demandé de participer aux attentats ?"
Farid Benyettou répond : "Non".
#AttentatsJanvier2015
Me Metzker demande qui a donné l'ordre des attentats. Sous-entend que Farid Benyettou l'ex-idéologue aurait pu le donner, ou transmettre un feu vert ?
Me Metzker lui demande si ça peut être Peter Cherif ? (commanditaire présumé mais arrêté trop tard, en 2018, pour être jugé ici).
Farid Benyettou répond : "On peut supposer que des noms ont joué un rôle. Je ne peux pas dire plus que je sais".
Me Metzker : "Si vous n'aviez pas rencontré Chérif Kouachi dans votre vie" ?
Farid Benyettou : "Je suis convaincu qu’ils (les attentats) auraient eu lieu car Chérif venait voir la personne pour ce qu’il voulait entendre. Après moi pour l'Irak, il s'est tourné vers d'autres".
Me Metzker lui demande comment il a découvert cette idéologie djihadiste ?
Farid Benyettou : "J’ai jamais aimé répondre à cette question.J’ai rencontré cette idéologie à travers mon beau-frère, militant du GIA algérien".
Farid Benyettou dit qu'après 2010, Chérif Kouachi n'avait plus besoin de lui. Il cite en exemple la tentative d'évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem (artificier des attentats de 1995 à Paris), à ces dates-là. Lui n'a pas été impliqué. Chérif Kouachi, Amedy Coulibaly si.
Me Metzker fait une comparaison entre terrorisme et nazisme en ajoutant "pardonnez-moi cette comparaison".
Me Samia Maktouf : "Vous avez eu le premier déclic en prison pour vous déradicaliser. J’ai été surprise parce que la prison est décrite comme un incubateur du terrorisme ?"
Farid Benyettou : "C’était peut-être le point de départ d’une réflexion qui a pris beaucoup de temps".
Farid Benyettou poursuit : "Il y a des hauts, des bas. Mais à partir d’une discussion que j’avais eue avec un gardien de prison, je n’ai plus vu les choses de la même manière par apport aux attentats-suicide. Je n'étais plus d’accord avec ça".
Me Samia Maktouf l'interroge sur Peter Cherif (commanditaire présumé, que Chérif Kouachi serait allé voir au Yémen en 2011).
Farid Benyettou : "Je sais qu’il était passé par la Tunisie. Il m’a téléphoné une fois pour me donner des nouvelles. Puis j’ai su qu’il était au Yémen".
Me Cathy Richard l'interroge sur la taqqya.
Farid Benyettou : "La taqqya c'est la dissimulation.
Me Richard : "Comment on pourrait reconnaître un faux repenti qui pratique la taqqya ?"
Farid Benyettou : "S’il y avait une réponse, les gens qui voudraient pratiquer la dissimulation s'adapteraient par rapport à ça. La dissimulation, ce n’est pas propre au djihadisme".
Me Szwarc lui demande s'il est encore Charlie ?
Un an après les #AttentatsJanvier2015, à la sortie de son livre de repenti, Farid Benyettou avait fait scandale sur un plateau télé s'affichant avec un pin's "Je suis Charlie". Cela avait suscité beaucoup d'émoi.
A la barre, aujourd'hui, Farid Benyettou dit : "Oui, je suis Charlie".
Me Senyk redemande s'il a bien coupé les ponts avec l'idéologie en 2012, après l'affaire Merah? Farid Benyettou acquiesce. Elle énumère des appels téléphoniques passés à des contacts de la mouvance salafiste radicale, en 2014. Dont un long appel à Chérif Kouachi pendant une nuit.
Farid Benyettou : "C'était des gens à qui je répondais et je leur disais j’avais pas le temps de les voir".
Me Malka, avocat de Charlie Hebdo lui pose une question sur les caricatures.
Farid Benyettou : "On a le droit d'être musulman, aimer le prophète. J’ai grandi en regardant les guignols de l’info, grand fan de la caricature en quelque sorte.
Et c’est un droit et heureusement."
Me Malka demande à Farid Benyettou à quel courant de l'islam, quelle doctrine appartenaient les frères Kouachi ?
Farid Benyettou : "le salafisme djihadiste"
Me Malka demande de préciser.
Benyettou : "Tous les salafistes veulent construire un Etat islamique et ensuite attaquer le reste du monde". Il y a les prédicateurs (quiétistes), les politisés (veulent passer par les urnes), les salafistes djihadistes veulent prendre les armes".
Farid Benyettou précise qu'il n'y "pas de djihadistes sans takfirisme".
Une autre avocate lui demande quelle mosquée il fréquente aujourd'hui ?
Farid Benyettou : "aucune".
Elle lui demande pourquoi il est devenu chauffeur routier ?
Farid Benyettou : "Par dépit, car j'ai pas trouvé d'autre travail et c'est un domaine qui recrute".
Farid Benyettou avait expliqué plus tôt qu'il n'a plus tenté de travailler à l'hôpital, après ses "études d'infirmière" car l'ordre des infirmières s'était prononcé contre, dit-il.
Me Marie Dosé avocate d'un des accusés lui demande s'il a eu peur d'aller parler spontanément à la DGSI le 8 janvier 2015 ? Farid Benyettou : "Oui car Chérif disait faut pas parler à la police je me disais il va le savoir".
Dernière question de Marie Dosé : "Vous culpabilisez de quoi ? Leur avoir inculqué quelque chose ou ne pas leur avoir retiré ?" aux frères Kouachi.
Elle ajoute : "Là dans ce box, on a pas ce degré d’idéologie".
Farid Benyettou répond qu'il a déjà été condamné (pour l'affaire de la filière des Buttes-Chaumont), et "jusqu’à aujourd’hui j’ai un casier judiciaire", et il quitte la salle d'audience. Personne n'a plus de questions à lui poser.
A la sortie de la salle d'audience, Farid Benyettou répond aux questions des journalistes face aux micros et caméras, quand en pleine interview, une avocate de parties civiles, qui a accusé Farid Benyettou de se médiatiser comme repenti, interrompt l'interview des journalistes.
Et voici le compte-rendu web @franceinter de ce jour 24 au procès des #AttentatsJanvier2015. Avec le dessin de Matthieu Boucheron.
franceinter.fr/justice/sachez…

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