Ce samedi, à Bruxelles, j'ai réussi à me faire tester en 3 heures contre le Covid-19 à Bruxelles. Tout ça à base de contact tracing, de code PCR, d'app Coronalert mais sans médecin généraliste. Je vous raconte tout ça. #Thread
Contexte : samedi dernier, j'étais à un repas. Mon voisin de table se fait tester mercredi. Hier, il m'annonce qu'il est positif. Je décide de ne pas attendre que le contact tracing m'appelle, je prends les devants. Je n'ai pas de symptômes.
J'ouvre mon application Coronalert à la recherche d'infos, notamment du numéro de contact tracing. Pas sûr qu'on puisse les appeler d'initiative, mais je tente le coup.
Bingo. 10h30. 3 petites minutes d'attente au téléphone, 5 minutes avec une "contact traceuse" particulièrement compétente et efficace. On vous demande votre nom, prénom, la date supposée de contamination et mon adresse mail.
Ce qui est à souligner dans cette conversation je trouve, c'est qu'il n'y a pas de jugement de la part de l'interlocuteur pour ne pas avoir respecté les règles. Sur le côté vie privée, les données sont en lien avec le tracing. Pas plus. Cela donne un côté "pro" très rassurant.
La dame me donne ensuite mon code PCR, 16 lettres et chiffres qui me permettront d'aller me faire tester dans un centre de test, sans déranger un médecin généraliste. A peine raccroché, je reçois par mail mon attestation de quarantaine que je peux transmettre à mon employeur.
Mais avec tout ça, je n'ai pas encore de rendez-vous. Quelques recherches sur Google m'amènent au site coronavirus.brussels à la page "où se faire tester à Bruxelles ?" Une carte avec les différents centres, des horaires, des infos (pour symptomatiques ou non, code PCR ou non)
J'en cherche un pas trop loin de chez moi, qui teste aujourd'hui et qui accepte les patients non-symptomatiques munis d'un code PCR. Encore bingo. Du côté de Mérode (Etterbeek), rendez-vous obligatoire. Un lien sur la carte m'amène à testcovid.be.
Là, à nouveau un questionnaire. Je rentre mon fameux code PCR à 16 chiffres, nom, prénom, adresse, mail, téléphone. On me propose un rendez-vous déjà ce midi. Et on me demande si j'utilise l'app Coronalert.
Comme c'est le cas, on me demande de l'ouvrir et de "créer un numéro de test" sur cette application Coronalert. Ce code, je le rentre dans le questionnaire. Cela me permettra de recevoir mon résultat directement via l'application.
Sur cette app, il y a aussi une "date de la contagiosité". C'est la date à partir de laquelle j'ai pu contaminer d'autres personnes. Si le test est positif, l'app préviendra toutes les personnes que j'ai croisé + de 15 min à - d'1,50m et qui avaient l'app Coronalert.
Entre-temps, par mail, j'ai reçu la confirmation de mon rendez-vous. Un QR code que je devrai montrer aux personnes au centre de test. Il n'y a plus qu'à.
A 12h30 donc, me voilà au centre de tracing. Une file d'attente, une vingtaine de personnes devant moi, 1m50 entre chacun. Puis 20 minutes plus tard, un test. J'aurai les résultats (app/mail si négatif, app/téléphone si positif) d'ici 24 à 48h.
Tout ça pour dire quoi ?
🟢 Que le système permet de se faire tester en 2h30 même un samedi, même sans symptôme et sans recours à un médecin. #QuandCestBienFautLeDireAussi
🟠 Que cela demande quand même un peu de recherches et de manipulations technologiques #FractureNumérique
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"On faisait éclater une bulle de 5 (...). C’était le résultat des coups de boutoirs donné par des cartes blanches signées d’experts francophones ou flamands (dont) celle de Lieven Annemans. Au mépris des chiffres, il annonçait qu’il n’y avait pas d’augmentation de l’épidémie."
"Cette carte blanche avec d’autres du même acabit a participé à une démobilisation face au virus. Jean Luc Gala, Bernard Rentier, Pierre-François Laterre ont occupé le devant de la scène pour décrédibiliser les virologues et épidémiologistes étiquetés comme "marchands de peurs".