Que l’on soit pour ou contre le couvre-feu, une chose est sûre : ces décisions de Macron, prises tout seul, de tout là-haut, nous emmènent vers l’échec. C’est JF Delfraissy et d'autres membres du Conseil scientifique qui le disent eux-mêmes cette semaine dans The Lancet. 1/6
« Sans ces incitations, nous craignons que la France et les autres pays qui entrent dans cette deuxième phase risquent de tomber dans une situation où il n'y a ni coercition efficace ni respect individuel des règles... » 2/6
« Avec les conséquences prévisibles (sinon inévitables) de la hausse des taux d'infection, de la résurgence de la pandémie, de l'imposition de mesures coercitives et de troubles civils en réponse. » 3/6
« Malheureusement, comme l'histoire l'illustre amplement, lorsque les troubles menacent, les gouvernements ont tendance à perdre leur foi dans la carotte et, au lieu d'organiser un débat sur les différentes options, se sentent obligés de brandir le bâton. » 4/6
« Un tel débat n’était peut être pas possible dans la première phase de la pandémie. Dans la phase actuelle, cependant, il est temps de passer d'une approche verticaliste et technocratique à une approche plus inclusive et ouverte. » 5/6
Des ruptures. Macron nous avait promis ça ce printemps. On était sans masque, sans surblouse, une industrie, envoyée à l'autre bout du monde. Aujourd'hui pour relocaliser ils baissent les cotisations des entreprises. C'est vraiment nous prendre pour des crétins.
En pleine crise Macron tirait une leçon martiale : « Déléguer notre alimentation, notre protection, notre santé, à d’autres est une folie. Nous devons en reprendre le contrôle. Les prochains mois nécessiteront des décisions de rupture, je les assumerai. »
Voilà le contexte.
Quelle décision de rupture aujourd’hui ils nous proposent ? La baisse de 3 à 2 % de la contribution économique territoriale et sur la valeur ajoutée des entreprises. Bonjour la rupture. C’est avec ça que vous comptez relocaliser ? C’est vraiment nous prendre pour des crétins.
Hier soir M. Woerth a mis en cause mon énorme incompétence (soit), mais surtout celle de mon collaborateur et des collaborateurs de La France Insoumise, parce que je dénonce l'usage des articles 40 et 45 de la Constitution pour opérer une censure politique au nom du juridique.
Hier toujours, Bernard Perrut, son collègue LR disait que ce débat était plus "restreint". Boris Vallaud du PS parlait d'une "vision rigoriste" de l'art. 40. Il en va de même pour Perrine Goulet du Modem, Pierre Dharréville du PCF, ou de collègues EDS et Libertés & Territoires.
Même les statistiques le prouvent : en 2018, 41% des amendements étaient jugés irrecevables. En 2019, ils étaient 51% à ne pas passer. Aujourd'hui on est à 55%.
The Lancet : critique des choix français face au Covid-19.
The Lancet est la revue internationale de référence en matière de médecine. Ils viennent de publier un article sur la politique française face au Covid-19, qu'on vous traduit ici (merci à notre super bénévole Robin).
La clé ? "Les autorités ont fait valoir que le dépistage n'était pas nécessaire", malgré les recommandations de l'OMS et l'exemple sud-coréen. Une erreur que nous pointons depuis le début de la crise.
"La réponse française au COVID-19: des difficultés intrinsèques au rapport entre la science, la santé publique et la politique.
"Pour déposer une plainte c'est après 18h, là, c'est trop tard."
Séparée de son mari, Sylvie a tout subi.
Les insultes.
Les gifles.
Les menaces.
Les guets-apens au supermarché.
Le rétroviseur cassé.
La porte de garage broyée. #Violencesconjugales#DirectAN
Elle a cherché un refuge, un secours.
S'est tournée naturellement vers la gendarmerie.
Mais au long de son calvaire, comment Sylvie fut-elle accueillie ?
" 18 h, c'est trop tard."
Qu'à cela ne tienne, Sylvie revient le lendemain. #Violencesconjugales
Mais le lendemain n'est pas possible : "Le gendarme qui suit votre dossier est en vacances."
Sylvie y retourne le mardi suivant. Au fil des mois, elle essuiera des : "Il faut prendre votre mal en patience", "C'est dur pour lui aussi." #ViolencesConjugales
Monsieur le Premier ministre, hier lundi, vous avez fait le déplacement à Rouen. Humant l'air, vous avez admis des "odeurs très dérangeantes, très pénibles" mais pas "nocives".
C'est votre parole, et à elle seule elle rassure la France. #DirectAN#Lubrizol
D'autant que vous avez promis, je vous cite : "la transparence absolue".
Alors, cette transparence absolue, pouvez-vous la faire dès maintenant ?
Pouvez-vous nous dire, très simplement :
quels produits ont brûlé dans l'incendie de l'usine #Lubrizol ?
Les noms de ces substances sont compliqués, alors je veux vous aider. Dans l'usine se trouvait de l’hydroxyde de potassium, une substance corrosive pour la peau, les yeux, et surtout les voies respiratoires. Oui ou non, ce produit a-t-il brûlé dans l'incendie ? #Lubrizol
D'abord : l'émotion. Que le chant qui sorte des gilets jaunes soit pour l'honneur des travailleurs et pour un monde meilleur. Quelle fierté ! #RouenFi
Je suis crevé. J'ai eu une journée chargée. A 7h30, un groupe de sucrerie allemand confirme à la radio la fermeture de deux sucreries, ici en Normandie et en Amiens, pour l'Est de l'Europe.
A 9h, j'étais sur le parking de Whirlpool, multinationale qui réalise 815 millions d'euros de bénéfices, n°2 de l'électroménager, qui peut enfin licencier ses salariés protégés, grâce à @murielpenicaud ! Apparemment, 815 millions : c'est pas assez !