Thread by @Patrickdery

COMMENT SAUVER LES ÉCOLES DU VIRUS?
La gestion de la rentrée a été une série d’erreurs, mais il est encore possible de mettre toutes les chances de notre côté afin d’éviter la fermeture des écoles.
Mon texte👇
Et enfilade de 18 tweets à lire.
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plus.lapresse.ca/screens/c7d3ea…

Au printemps, dans les CHSLD, les chambres en occupation double et triple ont fortement contribué au désastre.
Pourtant, et malgré les mises en garde, le gouvernement a amorcé le retour en classe en occupation «trentuple» en se disant que #ÇaVaBienAller.
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Lorsque des écoles à Montréal ont voulu imposer le port du masque en classe, le ministère de l’Éducation le leur a même interdit.
Faut le faire. Surtout, n’essayez pas de prévenir, mieux vaut guérir!
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journaldequebec.com/2020/08/14/les…

Le Ministère a attendu que l’on franchisse le cap des 1000 cas pour rendre le masque obligatoire au secondaire et décréter en catastrophe l’enseignement en alternance pour les élèves de 4e et de 5e.
On a déjà vu mieux en matière de proactivité...
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À la rentrée, au Québec, on a jouté à l’équation pandémique 3000 lieux de contamination potentiels à contacts prolongés et aux classes bondées.
Pourtant, on n’a même pas tenté de réduire ces contacts. «On verra.»
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Au Québec, la santé publique a semblé oublier que l’école, ce n’est pas que les élèves.
À travers une seule « bulle-classe », des dizaines de parents sont en contact, et ce nombre est multiplié par le nombre d’enfants en âge scolaire dans chaque famille.
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Au vu de ce qu'on n'a pas fait et qu'on aurait pu faire, c’est tentant de mettre la deuxième vague sur le dos de la gestion de la rentrée scolaire.
C’est d’ailleurs l’avis du chef de la division des maladies infectieuses à l’Hôpital général juif.
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985fm.ca/nouvelles/sant…

Que faut-il faire pour garder les écoles ouvertes? À peu près le contraire de ce qu’on a vu jusqu’ici. Donc, faire tout de suite tout ce qui peut aider, tout le temps.
Dans une transmission potentiellement exponentielle, chaque geste compte.
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D’abord, des thermomètres à l’entrée.
Non, ça n’attraperait pas tous les cas, mais chaque fois qu’on en sauve un, on évite des problèmes pour des dizaines d’élèves et de parents.
Ça se fait ailleurs (et à l’école de mes enfants).
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Ensuite, l’école à distance pour tous ceux qui le peuvent et qui le veulent.
En Ontario, les parents et les élèves ont pu faire ce choix à la rentrée et le renouveler ou le changer depuis, tant pour les élèves du primaire que du secondaire.
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Aussi, le masque, au moins pour la fin du primaire, comme en Ontario et dans d’autres pays d'Europe et d'Asie. Les enfants s’adaptent bien mieux qu’on le pense.
Encore ici, chaque transmission évitée peut faire une énorme différence.
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En Ontario, le masque est porté depuis la rentrée et l’enseignement en ligne offert à tous.
Cette semaine, on recensait 73 éclosions dans les écoles de Montréal. À Toronto, il y en avait 11.
Et moitié moins de cas actifs dans les écoles de l’Ontario que celles du Québec.
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Évidemment, aucune solution n’est parfaite, et toutes demandent des compromis. Une fois que c’est accepté, on peut réaliser de petits miracles.
En Ontario, même des garderies sont passées au virtuel!
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sudbury.com/local-news/tea…

On doit aussi penser à sortir du «présentiel», qu’il soit en personne ou en virtuel. Chaque jour au Québec, pour chaque niveau scolaire, des milliers d’enseignants transmettent la même matière.
La pandémie représente une occasion de faire les choses autrement.
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Ça pourrait prendre la forme de classes en ligne plus grandes où un enseignant serait chargé de transmettre la matière, tandis que d’autres, libérés, se concentreraient sur l’interaction directe avec les élèves, dont ceux qui ont besoin de plus d'attention.
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Ça pourrait être de transmettre une partie de la matière en capsules vidéo.
Pas besoin d’avoir un modèle unique: il pourrait y avoir un certain nombre d’enseignants aux personnalités et aux styles différents.
(Note au Ministère: donnez les objectifs et lâchez du lest).
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Bien des élèves, pour qui la matière rentre plus vite et sans aide, seront heureux d’avoir plus de flexibilité et de temps libre, ou pour approfondir certains aspects (des capsules enrichies, par exemple).
On pourrait d’ailleurs en faire un jeu avec un système de points.
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On ne sait pas combien de temps on sera pris avec ce damné virus.
Il nous reste deux choix: espérer qu’il parte tout seul ou faire ce qu’on peut pour mieux vivre avec et peut-être même en tirer profit.
Chaque crise présente des occasions.
FIN
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