Pour avoir une petite idée de l’impasse dans laquelle se trouvent les médias face au complotisme, quelques réactions au débunkage de #HoldUp par @lemondefr dans un groupe de Gilets jaunes que je suis depuis 2018 :
On peut trouver ça affligeant, mais on peut aussi se dire que le fonctionnement du système médiatique, sa dépendance aux groupes financiers et sa proximité avec le pouvoir sont en partie responsables de cette profonde défiance et de ses conséquences terribles pour la démocratie.
On peut regarder ailleurs ou rigoler doucement mais on peut aussi réfléchir à notre propre auto-critique, travailler sur la représentativité de nos rédactions, investir les instances pour défendre la déontologie, cesser le corporatisme aveugle, favoriser les médias indépendants.
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Je n’en peux plus de l’individualisation permanente des responsabilités opérée par les pouvoirs publics, relayée par la plupart des médias et intégrée par une très large partie de la population.
Voilà trois semaines que nos comportements individuels sont scrutés, traqués, vilipendés et condamnés comme s’ils avaient plus d’effets que des décisions de politique sanitaire concrètes à l’échelle nationale.
Dans les discours de nos représentants, dans les journaux télévisés, dans les groupes Facebook de confiné·es ou les conversations de palier, on rapporte, on accuse, on juge les attitudes de chacun et chacune.
Opération foutage de gueule n°2874 du lobby de la viande ⤵️
Régulièrement apparaissent dans mon fil Instagram des posts sponsorisés du compte Naturellement Flexitariens (@LesFlexitariens). À chaque fois est mise en avant une recette « 100 % flexitarienne », mais celle-ci contient toujours de la viande.
Même chose sur leur site : dans chaque recette, du bœuf, du veau ou de l’agneau.
Voilà ce qu’il se passe encore dans notre pays quand une femme victime de violences conjugales décide de faire appel à la police ⤵️
Dans la nuit de vendredi à samedi dernier, le conjoint d’une amie la frappe au visage à deux reprises et détruit son portable pour l’empêcher de joindre qui que ce soit.
Elle parvient tout de même à composer le 17. Au téléphone, elle explique ce qu’il vient de se passer et demande de l’aide. Elle donne l’adresse, précise le nom de son conjoint et ajoute qu’il a un casier judiciaire et a fait de la prison pour violences.