#Thread. Le PDG de Moderna, Stéphane Bancel se classe à la 66e fortune de France avec 1,45 milliard € grâce à ses actions : il possède 9% de l’entreprise.
Zoom sur un homme décrit comme un gourou autoritaire en quête du « logiciel de vie » statnews.com/2020/11/10/the…
Stephane Bancel a été PDG d'Eli Lilly Belgique (2004 - 2007) puis PDDélégué de bioMerieux (2007 - 2011) et enfin PDG de Moderna depuis 2011 où il participe au développement de la technologie de l'ARN messager. lecho.be/entreprises/ph…
Il décrit son produit comme un "logiciel de la vie". Plus besoin de médicaments classiques. Le but est de transformer le corps des gens en machine à médicament par des injections d’information génétique (ARN). Il promet de bientôt guérir le diabète, le cancer et d’autres maladies
En 2016, une enquête du site américain d'information scientifique Stat pointait la culture du secret entretenue par le PDG de Moderna, un homme décrit comme un gourou « dévoré par l'ambition. »
Il voit en l’ARN une découverte qui va changer le monde courrierinternational.com/article/etats-…
Stat : « Nos entretiens avec les employés de Moderna suggèrent que Bancel a entravé la réussite de l’entreprise en raison de son ego démesuré, de son besoin d’exercer le contrôle et de son impatience à l’égard des revers qui sont une part inévitable de la démarche scientifique. »
L’enquête décrit un management brutal, une dizaine de cadres virés en 12 mois, des programmes abandonnés du jour au lendemain, des scientifiques maison écartés, le discours quasi messianique de Bancel quant à la technologie de l’ARN, et son manque de bagage scientifique.
#Thread : Les origines de la technologie de L’ARNm
L’histoire débute avec Katalin Karikó dans les années 1990. Son travail, qui tentait d'exploiter l'ARNm pour lutter contre les maladies, ne trouvait pas de financement.
Sur le papier, elle voyait une bonne idée : le corps dépend de millions de protéines minuscules pour se maintenir en vie et en bonne santé, il utilise l'ARNm pour indiquer à ses cellules quelles protéines fabriquer.
Donc si vous pouvez concevoir votre ARNm à volonté, vous pouvez en théorie détourner ce processus pour créer les protéines de votre choix : des anticorps pour vacciner, des enzymes pour inverser une maladie rare, des agents de croissance pour réparer les tissus endommagés...
Le problème était que l'ARN synthétique se désagrège une fois dans l'organisme: il est détruit par les défenses du corps avant d'atteindre les cellules. Pire cela peut déclencher une réponse immunitaire grave qui transforme le remède en poison et déclenche une maladie auto-immune
Après 10 ans de recherche, Karikó et son collaborateur Drew Weissman découvrent une solution :
Chaque brin d'ARNm est composé de 4 blocs de construction moléculaires appelés nucléosides. Mais dans sa forme synthétique modifiée, l'un de ces nucléoside est mal aligné,
et semblait se signaler pour cette raison au système immunitaire. Karikó et Weissman ont alors remplacé cette nucléoside par une version légèrement modifiée, créant un ARNm synthétique hybride qui peut se faufiler dans les cellules sans alerter les défenses du corps.
Cette découverte (2005) attire l'attention de Derrick Rossi, un stagiaire postdoctoral de 39 ans en biologie des cellules souches, en 2007. Il ne pensait pas utiliser cette découverte pour faire des vaccins mais pour en faire une source de cellules souches embryonnaires.
L'utilisation de ces cellules pour la Recherche est polémique car elles sont récoltées sur de vrais embryons. Rossi voulait utiliser l’ARN pour reprogrammer des cellules adultes afin qu'elles agissent comme des cellules souches embryonnaires. En 2009 il semble réussir son pari.
Rossi en parle à son collègue qui contacte Robert Langer, un prof de génie biomédical du MIT, figure de proue de la biotechnologie a l’origine de plus de 400 brevets de médicaments.
Langer réalise que la découverte de Rossi peut servir à des applications + intéressantes et lucratives que les cellules souches : des vaccins. « Cela pourrait être l'entreprise la plus prospère de l'histoire», dit-il.
Rossi, Langer et d’autres chercheurs de Cambridge fondent alors la société Moderna (un mot combinant modifié et ARN) et promettent une Révolution : une toute nouvelle catégorie de médicaments dans l'arsenal pharmaceutique.
Stéphane Bancel est engagé en 2011. En 2012 Moderna annonce qu'elle lève 40 millions $.
4 mois plus tard, le géant pharmaceutique AstraZeneca investit 240 millions $ pour les droits sur des dizaines de médicaments à ARNm qui n'existent pas.
Bancel lève plus d’1 milliard $ en 5ans
En coulisse, les chercheurs ont un problème. Dans les expériences sur les animaux, l’ARNm déclenche des maladies auto-immunes.
Moderna injectait des doses répétées. Elle essaye alors de réduire la dose à 1 ou 2 injections en gardant l’efficacité, et devient une firme de vaccin.
Moderna a été le premier fabricant a entamer des essais cliniques. Bancal et le directeur médical de la société, Tal Zaks, ont déjà vendu des actions pour des dizaines de millions $
La dose de vaccin sera vendu 25 $ un prix qui comprend un large bénéfice, non précisé.
Jusqu’à maintenant, Moderna n'a fourni aucune véritable donnée scientifique ce qui rend difficile l’évaluation du vaccin. Le cours de l’action lui, augmente à chaque conférence de presse annonçant des résultats spectaculaires.
Moderna rapporte à chacun des fondateurs des centaines de millions de dollars sans avoir un seul produit autorisé, et sans qu’aucun traitement à base d’ARN ne soit autorisé sur l’humain.
Deux autres consortium développent des vaccins à ARN : BioNtech/Pfizer et CureVac/GSK
L’entreprise française Delpharm produira une partie du vaccin Pfizer/BioNtech sur son site de Saint Rémy sur Havre (Normandie) au plus tard en Avril 2021. Delpharm n’a pas détaillé la nature exacte de cette production. usinenouvelle.com/article/made-i…
Son usine de Saint-Rémy-Sur-Avre est spécialisée dans les formes pharmaceutiques liquides stériles et en lyophilisation. Le contrat de Delpharm pourrait venir en soutien des trois usines européennes prévues pour la production de ce vaccin.
Pfizer produira ce vaccin dans ses usines américaines de Saint-Louis (Missouri), d’Andover (Massachussets) et de Kalamazoo (Michigan), et sur son site de Puurs en Belgique. BioNTech produira sur ses deux sites de production en Allemagne à Marburg et Idar-Oberstein.
#Thread Les habitudes quotidiennes qui accroissent l’exposition aux perturbateurs endocriniens :
- 61% réchauffent leurs aliments dans un récipient en plastique
- 64% ne vérifient pas les substances nocives d’achats de cosmétiques
- 50% ne lavent pas leurs vêtements neufs
60% des personnes interrogées ne sont pas conscientes que les perturbateurs endocriniens provoquent des problèmes de santé et de croissance. 48% n’en ont même jamais entendu parler.
Mise en garde de la communauté scientifique au sujet des perturbateurs endocriniens (molécule ou mélange de molécule qui perturbe le système hormonal d’un individu et entraîne des effets néfastes sur sa santé ou celle de ses descendants) :
#Thread « Des vaccins génétiquement modifiés développés et testés à toute vitesse... bientôt commercialisés sans respecter le volet OGM de la procédure d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament ? »
@infogm rapportait le mois dernier que les vaccins génétiquement modifiés à base d’ADN ou d’ARN sont encore expérimentaux et n’ont jamais été autorisés sur l’humain : infogm.org/7061-vaccins-g…
Ils n’ont jamais été testés chez l’homme mais de tels vaccins pourraient bientôt être expérimentés à grande échelle dans le cadre de la stratégie adoptée par la Commission européenne visant à obtenir des vaccins contre le virus de la Covid-19 dans moins d’un an.
En plus de ce risque écologique d’apparition de nouveaux virus, les ARN étrangers présentent des risques sanitaires : ils peuvent déclencher des processus immunitaires indésirables comme une inflammation voire des réactions auto-immunes.
Des études ont aussi révélé que certains ARN, lorsqu’ils sont à l’extérieur des cellules, perturbent le système vasculaire et augmentent les risques d’infarctus et d’embolie pulmonaire. pourlascience.fr/sr/covid-19/le…
#HoldUp Quelque soit la théorie que nous avons sur le covid19, les responsables de la situation restent les mêmes. De Bezos à Macron, des GAFAM aux gouvernement. Du capitaliste au politique.
« Les formes d’aversion se multiplient, la phobie du contact se répand, le mouvement de rétraction devient spontané. C’est m dans cette rétraction qu’il faut voir la tendance du citoyen à s’éloigner de la pólis et de tout ce qui réunit. Il n’en répond plus. Il est dés-affecté.
💰Les fortunes explosent dans le secteur pharma : Stéphane Bancel (Moderna), Albert Bourla qui a vendu 60% de ses titres Pfizer pour 4,7 millions €, les frères Struengmann, détenteurs de 51 % du capital de BioNTech : + 6,7 milliards € en qq mois. anti-k.org/2020/11/18/ind…
Toute la recherche, ou presque, a été menée dans le secteur public, mais les brevets sont bien à l’abri dans le giron des multinationales pharmaceutiques. Les mastodontes de Big Pharma ne sont grands que parce que les États sont à genoux devant eux.
Les grands labos gardent la possibilité de fixer librement leurs prix sans aucun contrôle ; le contrat avec AstraZeneca prévoit des clauses reportant sur les pouvoirs publics la responsabilité en cas d’effets indésirables non repérés lors de la phase de recherche et développement