@chloeleprince : « En fait de “monde universitaire”, ce sont souvent les sciences humaines et les sciences sociales qui sont le plus visées. Précisément parce que c’est dans ces départements où l’on travaille sur les discriminations, les représentations, les rapports de pouvoir,
ou encore les conflits d’intérêt et d’autres choses encore, que les recherches. Certains concepts comme l’islamophobie ou l’intersectionnalité le concept d’intersectionnalité. Selon certains, tel Manuel Valls, c’est là qu’on produirait une recherche “militante” ou "complice".
Le concept d’intersectionnalité n’est qu’un outil pensé pour articuler ensemble plusieurs discriminations dont sont susceptibles de faire les frais certaines personnes qui cumulent les stigmates et, par exemple, les femmes, issues de quartiers populaires, et noires.
C’est une approche, une façon de regarder comment le quotidien des unes et des autres peut être imprégné de la façon dont leur sort s’insert dans la société.
Même les chercheurs qui se refusent à utiliser les concepts d’intersectionnalité ou d’islamophobie (et qui parfois les combattent scientifiquement) savent que les chercheurs qui les utilisent ne sont ni les supplétifs, ni les alliés objectifs de l’islamisme.
Une fois l’université montrée du doigt comme un lieu de confiscation de la parole et un temple de la pensée unique et du savoir militant, à la merci des féministes ou des indigénistes,
l'agenda politique s'ouvre un Bvd où les questions intellectuelles et budgétaires dansent au même rythme. Du carburant tout frais dans la machine à fabriquer du brouillard autour du monde de l’université, si méconnu du grand public.
C’est dans ce contexte sans précédent que la loi de programmation pluriannuelle de la recherche arrive ce mardi 17 novembre pour un ultime tour de piste devant les députés. L'opinion publique n'existe pas, disent les sociologues critiques.
La preuve ? Hors des facs, personne ou presque pour élever la voix sur le sort fait à ceux qui en décortiquent les ressorts.
La dernière mouture du texte fait par exemple de l’occupation des amphis par une AG un délit passible de trois ans d’emprisonnement. Pour les universitaires mobilisés, c’est la liberté de ton et de parole qui est menacée dans l’enceinte des universités.
Une autre réforme vise par ailleurs l’encadrement des carrières universitaires, et modifie la façon dont on détermine qui, et depuis quels travaux - donc quelle orientation intellectuelle -, sera susceptible d’avoir un poste.
Jusqu’à présent, c’est une instance paritaire, le Conseil national des universités, qui avalisait les recrutements. Cette qualification par les pairs est aujourd’hui remise en cause, ce qui détricote non seulement tout un pan de l’équilibre symbolique à la fac,
mais aussi une forme de garde-corps intellectuel, qui visait à se prémunir par exemple de court-circuits, de passe-droits, ou de nominations très politiques à l’heure où les postes se font plus rares, et les candidats bardés des diplômes ad hoc toujours plus nombreux. »
En parallèle, la Recherche Publique sous Macron s’oriente vers des projets pour le moins discutables :
* ou encore les conflits d’intérêt et d’autres choses encore. Certains concepts comme l’islamophobie ou l’intersectionnalité sont montrés du doigt. Selon certains, tel Manuel Valls, c’est en sciences humaines qu’on produirait une recherche “militante” ou "complice".
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L’entreprise française Delpharm produira une partie du vaccin Pfizer/BioNtech sur son site de Saint Rémy sur Havre (Normandie) au plus tard en Avril 2021. Delpharm n’a pas détaillé la nature exacte de cette production. usinenouvelle.com/article/made-i…
Son usine de Saint-Rémy-Sur-Avre est spécialisée dans les formes pharmaceutiques liquides stériles et en lyophilisation. Le contrat de Delpharm pourrait venir en soutien des trois usines européennes prévues pour la production de ce vaccin.
Pfizer produira ce vaccin dans ses usines américaines de Saint-Louis (Missouri), d’Andover (Massachussets) et de Kalamazoo (Michigan), et sur son site de Puurs en Belgique. BioNTech produira sur ses deux sites de production en Allemagne à Marburg et Idar-Oberstein.
#Thread Les habitudes quotidiennes qui accroissent l’exposition aux perturbateurs endocriniens :
- 61% réchauffent leurs aliments dans un récipient en plastique
- 64% ne vérifient pas les substances nocives d’achats de cosmétiques
- 50% ne lavent pas leurs vêtements neufs
60% des personnes interrogées ne sont pas conscientes que les perturbateurs endocriniens provoquent des problèmes de santé et de croissance. 48% n’en ont même jamais entendu parler.
Mise en garde de la communauté scientifique au sujet des perturbateurs endocriniens (molécule ou mélange de molécule qui perturbe le système hormonal d’un individu et entraîne des effets néfastes sur sa santé ou celle de ses descendants) :
#Thread « Des vaccins génétiquement modifiés développés et testés à toute vitesse... bientôt commercialisés sans respecter le volet OGM de la procédure d’autorisation de mise sur le marché d’un médicament ? »
@infogm rapportait le mois dernier que les vaccins génétiquement modifiés à base d’ADN ou d’ARN sont encore expérimentaux et n’ont jamais été autorisés sur l’humain : infogm.org/7061-vaccins-g…
Ils n’ont jamais été testés chez l’homme mais de tels vaccins pourraient bientôt être expérimentés à grande échelle dans le cadre de la stratégie adoptée par la Commission européenne visant à obtenir des vaccins contre le virus de la Covid-19 dans moins d’un an.
En plus de ce risque écologique d’apparition de nouveaux virus, les ARN étrangers présentent des risques sanitaires : ils peuvent déclencher des processus immunitaires indésirables comme une inflammation voire des réactions auto-immunes.
Des études ont aussi révélé que certains ARN, lorsqu’ils sont à l’extérieur des cellules, perturbent le système vasculaire et augmentent les risques d’infarctus et d’embolie pulmonaire. pourlascience.fr/sr/covid-19/le…
#HoldUp Quelque soit la théorie que nous avons sur le covid19, les responsables de la situation restent les mêmes. De Bezos à Macron, des GAFAM aux gouvernement. Du capitaliste au politique.
« Les formes d’aversion se multiplient, la phobie du contact se répand, le mouvement de rétraction devient spontané. C’est m dans cette rétraction qu’il faut voir la tendance du citoyen à s’éloigner de la pólis et de tout ce qui réunit. Il n’en répond plus. Il est dés-affecté.
💰Les fortunes explosent dans le secteur pharma : Stéphane Bancel (Moderna), Albert Bourla qui a vendu 60% de ses titres Pfizer pour 4,7 millions €, les frères Struengmann, détenteurs de 51 % du capital de BioNTech : + 6,7 milliards € en qq mois. anti-k.org/2020/11/18/ind…
Toute la recherche, ou presque, a été menée dans le secteur public, mais les brevets sont bien à l’abri dans le giron des multinationales pharmaceutiques. Les mastodontes de Big Pharma ne sont grands que parce que les États sont à genoux devant eux.
Les grands labos gardent la possibilité de fixer librement leurs prix sans aucun contrôle ; le contrat avec AstraZeneca prévoit des clauses reportant sur les pouvoirs publics la responsabilité en cas d’effets indésirables non repérés lors de la phase de recherche et développement