Vendredi, le Conseil scientifique de la recherche historique de la défense (CSRHD) a diffusé par mail un second communiqué tout aussi lamentable au sujet de l'affaire Julie D'Andurain, ex-membre de la commission sur le rôle de la #France au #Rwanda
L'association persiste et signe tout en disant que le précédent message "ne se prononçait aucunement sur le fond des questions historiques posées par le génocide des Tutsis". FAUX puisqu'il exempt Julie D'Andurain de tout révisionnisme ou négationnisme
Le CSHRD dit regretter avoir "pu laisser accroire qu’il cautionnait la notice écrite par Julie d’Andurain [...] ce qui n’était nullement le cas". AH BON !? Le communiqué louait pourtant "l'exigence et la rigueur" de Julie D'Andurain
Le CSHRD dit espérer "un débat scientifique sur les responsabilités de la France [...], un débat argumenté sur pièces, c’est-à-dire sur des bases concrètes et tangibles". Comme si ce débats n'avait pas eu lieu et que nous ne disposions pas déjà d'une masse d'éléments concrets
Parce que oui. Le rapport commandé par l’Élysée à la commission Duclert nous est présenté par le CSHRD comme LE dénouement censé nous apporter toute la lumière et tous les éléments pour pouvoir ENSUITE débattre et juger. On croit rêver...
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Bon, en quelques tweets j’aimerais revenir sur le problème de la « commission Duclert » (sur le rôle et l’engagement de la France au #Rwanda en 1994). Quand on se penche dessus, le problème est plus grave qu’il n’y paraît et mérite un peu d'attention
Le Canard a repéré une notice révisionniste toute à la gloire de l'opération militaro-humanitaire Turquoise écrite par Julie d’Andurain dans le Dictionnaire des OPEX (édition en 2018).
Les deux principales sources citées dans ce document sont l’auteur négationniste Pierre Péan et l’ancien secrétaire général de l’Élysée et ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine. C’est déjà un énooorme problème...