Face à la montée de l'écoute #audio digital (#replay, #podcasts, #webradio...) l'optimisation de l'expérience auditeur va être demain au cœur des nouvelles stratégies des stations #radio.
L’expérience auditeur va devenir un impératif existentiel face aux plateformes qui
capitalisent sur cet avantage avec la #data des écoutes de leurs abonnés.
La révolution de l'écoute numérique porte moins sur les contenus que sur les modes de diffusion et sur l'élasticité des grilles de programmes.
En effet l'écoute délinéarisée de contenus #audio rend la
grille de programmes historique, archaïque et totalement dépassée pour l'audionaute qui consomme aujourd'hui les programmes #audio non plus en fonction de la grille de programmes de la station mais en fonction de sa disponibilité, du contexte, de son état d'esprit... de ses
centres d'intérêts... L'écoute délinéarisée #audio a désormais installé un nouveau mode d'écoute qui permet à l'auditeur de se construire sa propre grille de programmes en mixant non seulement des #replays#radio des stations entre elles, mais en intégrant aussi des #podcasts
de producteurs indépendants, et pour les abonnés à #Spotify, la possibilité d'ajouter leurs musiques !
Il est indéniable que l'#audio à la demande (comme la #SVoD) accentue le phénomène de zapping des programmes, stations... La marque #radio perdant au passage une partie de sa
puissance au détriment des animateurs-journalistes qui capitalisent bcp plus sur cette segmentation de l'offre en ayant la possibilité, en plus de leur poste à la radio, de développer pour leur compte ou pour le compte de producteurs tiers, leurs propres contenus délinéarisés !
Désormais, la consommation de contenus radio ne s'inscrit plus pour une gde partie des auditeurs ds la grille de programmes des #radios, mais ds une écoute de #replays radio livrés bruts, la radio n’ayant plus en charge
l'éditorialisation de ses contenus, c'est l’#audionaute qui endosse désormais la casquette de responsable de la programmation, en sélectionnant ses contenus, en les hiérarchisant sommairement ds des #playlists d'écoute en fonction de ses intérêts, de ses goûts ...
On comprend mieux pourquoi le développement de l'écoute délinéarisée impact profondément les #audiences de la #radio ds sa forme historique car elle ne s'inscrit plus dans une écoute hiérarchisée et éditorialisée par les radios .
A terme, la radio sera un flux de direct pour les journaux, événements sportifs, musicaux... et un autre flux majoritaire, pour construire les écoutes à la demande des audionautes.
La #radio se transformera progressivement alors vers un statut de producteur de contenus #audio !
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Le succès phénoménal du #podcast quotidien #TheDaily du @nytimes !
►Lancé début 2017 avec une p'tite équipe de 3 personnes, le podcast quotidien d'actualité du journal américain affiche désormais au compteur 4 millions d'auditeurs/jour et réunit une équipe de 50 personnes !
Son audience a doublé en 1 an (avril 2019- 2M/jour)
Désormais « #TheDaily » a plus d'auditeurs quotidiens que d'abonnés à sa version print en semaine ! Son audience dépasse également celle de nombreuses émissions d'information à la télévision !
Mardi, #ApplePodcasts et #Spotify ont publié leurs classements des meilleurs #podcasts de l'année 2020 et "The Daily" est classé parmi les meilleurs sur les 2 plateformes. C'est le 3e podcast le plus populaire au monde et le 2nd aux États-Unis sur @Spotify.
Sur @Apple "#TheDaily"
🔴Ds la récente enquête du @MinistereCC sur les pratiques culturelles des Français, publiée l’été dernier, on y lit en effet que 19% des Français déclarent avoir participé à un festival en 2018. Ils étaient 7% en 1981.
Le phénomène de « #festivalisation » est donc en plein essor
et attire de nouvelles têtes. Mais cette festivalisation, si elle renouvelle les publics, ne s’est pas popularisée pour autant !
►L’étude #SoFEST, souligne que la part des cadres parmi les festivaliers est restée stable (49% en 2019 contre 51% en 2008), quand celle des employés
a presque chuté de 50%. Les festivaliers demeurent majoritairement issus des catégories intellectuelles et sociales supérieures, y compris – et c’est étonnant – ds les festivals de musiques actuelles, à l’image pourtant plus accessible !