Le nouveau magistrat en charge de l'enquête aurait procédé à de nouvelles actes d’enquête début décembre. Des auditions de témoins ayant gravité autour des principaux protagonistes en 1984.
Suite à l'annulation du PV de garde à vue de Murielle Bolle, les enquêteurs ont pu reprendre leur travail d'enquête. C'est ce qu’annonçait Me Moser il y a quelques mois. (2/5)
Dans les prochaines semaine, une nouvelle expertise d'écriture sera versée au dossier. Il s'agit d'une analyse de stylométrie, commandée par la juge Barbier auprès d'une société suisse spécialisée dans la lutte contre les plagiats. (3/5)
Pour rappel, cette science s'attache à faire des rapprochements sur le style, la ponctuation, le champ lexical et la syntaxe afin d'attribuer des écrits à un auteur. Ces résultats pourraient, selon des sources proches de l'enquête, provoquer de nouvelles mises en examen. (4/5)
Me Moser se dit confiant face à des résultats "concrets". Affaire à suivre... (5/5)
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En premier lieu, le recours à la nouvelle technique de recherche ADN par #parentèle. En général, une trace ADN prélevée sur une scène de crime est comparée à une base de données du FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques). (2/10)
Fichier qui compte aujourd’hui environ plus de 4 millions de profils génétiques. Toutes les personnes condamnés ou contre qui il existe de graves indices concordants sont fichées. Si l'ADN prélevé ne "matche" pas parfaitement à un profil de la base, on fait chou blanc. (3/10)
Il y a quelques jours, France Télévisions a été condamnée pour diffamation publique à l'encontre de Bernard Laroche, au préjudice de Marie-Ange sa veuve et ses enfants. (1/6)
Selon la justice, le reportage "Envoyé spécial" diffusé en juin 2018 présentait Laroche de façon insidieuse comme le corbeau. On y voyait notamment la première graphologue, Marie-Jeanne Berrichon Sedeyn, affirmer ses certitudes sur l'analyse des lettres du corbeau (2/6)
Or, il faut rappeler que les expertises de Mme Berrichon Sedeyn ont été annulées pour vice de forme assez tôt dans l'enquête. Par la suite, 7 experts ayant analysé les lettres ont conclu que Laroche n'en était pas l'auteur. (3/6)