En premier lieu, le recours à la nouvelle technique de recherche ADN par #parentèle. En général, une trace ADN prélevée sur une scène de crime est comparée à une base de données du FNAEG (Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques). (2/10)
Fichier qui compte aujourd’hui environ plus de 4 millions de profils génétiques. Toutes les personnes condamnés ou contre qui il existe de graves indices concordants sont fichées. Si l'ADN prélevé ne "matche" pas parfaitement à un profil de la base, on fait chou blanc. (3/10)
L'idée de l'analyse par parentèle consiste à comparer certains gènes hérités de nos parents, afin de les relier par similitude, de manière indirecte, à des ascendants ou descendants, qui eux, pourraient être dans le FNAEG. (4/10)
Cette technique a notamment été expérimentée avec succès dans le cadre de l'affaire Élodie #Kulik, et a permis de démasquer l'un des coupables, car son père était fiché dans le FNAEG. (5/10)
Dans l'affaire Villemin, certaines traces ADN n'ont aujourd'hui matché avec aucun profil de la base FNAEG. Avec cette technique, il suffit que la grand-mère, le neveu ou le cousin soit dans le fichier, le lien sera fait. (6/10)
C'est cette analyse qui devrait être entreprise sur 9 traces ADN relevées sur le pantalon, l'anorak et le pull de Grégory, ainsi que sur la seringue d'insuline et des courriers anonymes. (7/10)
Au-delà de la technique novatrice, les époux Villemin souhaitent étendre les analyses à 37 nouvelles personnes dans le cercle familial, professionnel et des voisins. Et s'intéressent de près au courrier anonyme de la fameuse Corinne. (8/10)
Sur ces mêmes 9 ADN, Jean-Marie et Christine souhaitent également recourir à la technique du portrait-robot génétique. Celle-ci permettraient, à partir de l'ADN, de révéler les traits et la morphologie d'une personne. (9/10)
Imaginez un instant avoir des informations sur la taille, la couleur de peau, des yeux et des cheveux. Technique redoutable. Cette procédure est légale depuis 2014 et pourrait bien apporter un nouveau vent d'espoir. (10/10)
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Le nouveau magistrat en charge de l'enquête aurait procédé à de nouvelles actes d’enquête début décembre. Des auditions de témoins ayant gravité autour des principaux protagonistes en 1984.
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