La nouvelle lignée #SARSCoV2 (501Y.V2) est caractérisée par 8 mutations définissant la lignée dans la protéine de pointe, dont trois à dans le domaine de liaison au récepteur (K417N, E484K et N501Y)
N501Y est commune au variant du UK
La 2ème vague épidémique de SRAS-CoV-2 en Afrique du Sud a commencé vers octobre 2020. Le
le nombre de reproduction effective estimé du pays, Re, est passé à plus de 1 à la fin de Octobre, indiquant une épidémie croissante
EC Eastern Cap
WC Western Cap
KZN KwaZulu-Natal
Dans ce préprint, 2 589 génomes ont été analysés entre le 5 Mars et le 25 novembre 2020. Début Novembre, la lignée 501Y.V2 (en ROSE) avait remplacé la lignée 3 principales lignées sud-africaines (B.1.1.54, B.1.1.56 et C.1) qui circulaient pendant la 1ère vague épidémique
On peut noter qu'il existe de très nombreux variants dans le monde
Sur ce arbre phylogénétique, plus la ligne (la branche) est longue, plus il y a de mutation. les ancêtres sont représentés par la jonction des branches (2 branches ou plus)
En gros, plus une branche sera longue plus les séquences correspondantes seront éloignées en terme d'évolution par rapport à son ancêtre et entre elles
Ici en Jaune, la nouvelle lignée
Cette lignée en plus de la mutation D614G a 5 mutations faux-sens
Une mutation faux-sens est un changement de nucléotide induisant le changement de l'acide aminé associé. 5 mutations non synonymes dans la protéine de pointe : D80A, D215G, E484K, N501Y et A701V. Trois autres mutations sont apparues à la fin
de novembre: L18F, R246I et K417N
Trois des mutations de pointe sont au niveau du domaine de liaison au récepteur RBD (N501Y, E484K et K417N), trois sont dans le domaine N-terminal (L18F, D80A et D215G) et une (A701V)
E484K et N501Y sont dans le motif de liaison au récepteur humaine ACE2
Les auteurs écrivent "C'est l'une des positions clés qui différencie le SARS-CoV-2 du SARS-CoV et contribue à l'amélioration de l'affinité de liaison du SARS-CoV-2 pour ACE2". La mutation E484K est rare, étant présente dans <0,02% de séquences hors de l'Afrique du Sud
La mutation K417N aurait un impact minimal sur la liaison affinité pour hACE2
Les auteurs estiment que la mutation N501Y pourrait avoir un rôle dans l'évasion immunitaire pour certains anticorps (classe 1) (c'est une hypothèse au conditionnel ⚠️)
Des tests de neutralisation/d'infection sont en cours pour comprendre l'effet de ces mutations. Il est encore trop tôt pour conclure quoi que ce soit sur l'immunité et l'impact sur les vaccins
Il faut attendre. Les gestes barrières et la distanciation sociale sont tjrs de mises
L'analyse phylogéographique spatio-temporelle suggère que la lignée 501Y.V2 est apparue au début Août (début juillet - fin août 2020, 95% de densité postérieure la plus élevée) à la baie de Nelson Mandela
La propagation initiale dans le district de Garden Route à l'Ouest a touché d'autres régions à l'Est et, plus récemment, à la ville du Cap et plusieurs localités du KwaZulu-Natal
Ici en graphe vous avez les cliniques où le nouveau variant a été détecté
Une hypothèse pour l'émergence de cette lignée, compte tenu du grand nombre de mutations par rapport au taux de mutation "de fond" du SRAS-CoV-2, est que cela viendrait d'une évolution intra-hôte chez un/plusieurs individus avec une réplication virale (infection) prolongée
Dernier briefing de l'OMS : les rapports préliminaires du Royaume-Uni indiquent que le variant est plus transmissible avec une augmentation estimée entre 40% et 70% de la transmissibilité (ajoutant 0,4 au nombre de reproduction de base R0, l'amenant à une fourchette de 1,5 à 1,7)
Des études en laboratoire sont en cours pour déterminer si ces variants ont des propriétés biologiques différentes ou modifient l'efficacité du vaccin
Des enquêtes épidémiologiques sont en cours pour évaluer davantage la transmissibilité, la gravité de l'infection
Il n'y a pas suffisamment d'informations à l'heure actuelle pour déterminer si cette variante est associée à une modification de la gravité de la maladie clinique, de la réponse anticorps ou de l'efficacité du vaccin
🇿🇦 L'ECDC écrit que le variant 501.V2 d'Afrique du Sud contient 3 mutations sur le site de liaison au récepteur (RBD) dont une mutation commune N501Y (commune à celui du UK) et plusieurs mutations sur la protéine Spike
🇬🇧 Le variant anglais VUI 202012/01 a été identifié dans des séquences datant de Novembre 2020 du Danemark et en Australie laissant penser qu'une propagation internationale a déjà commencé + des cas signalés de ce variant aux Pays-Bas et en Belgique
Tests COVID-19 ultra-rapides en développement en Corée du Sud : la NanoPCR en moins de 20 min !!
Ils utilisent une nanoparticule magnéto-plasmonique (MPN) composée d'un matériau magnétique dans son noyau en Zn et Fer et d'une coque en or qui présente des effets plasmoniques.
Les propriétés plasmoniques du nanomatériau permettent de convertir l'énergie lumineuse en énergie thermique, et en utilisant cela, il était possible de raccourcir l'étape de thermocyclage de la RT-PCR de 1 à 2 heures à moins de 11 minutes 😱
La détection de l'ADN amplifié se fait par fluorescence ensuite.
La plasmonique fait référence à l’oscillation collective des charges élémentaires dans un méta
Il y a 3 jours j'avais écrit ce thread comme je me doutais que ça partirait en paranoïa
Je rajoute cette référence publiées dans le journal Cell : 4000 versions mutées de la RBD (domaine de liaison au récepteur) de la protéine de pointe ont été créées
Les chercheurs ont mesuré comment ces altérations affectaient l'expression de la protéine de pointe du SRAS-CoV-2 et sa capacité à se lier à ACE2. La plupart des mutations n'ont eu AUCUN effet sur ces propriétés ou les ont entravées, seule une poignée a amélioré la liaison
Certaines de ces mutations ont été identifiées chez des personnes atteintes de COVID-19, mais l'équipe de Bloom n'a trouvé aucun signe de sélection naturelle pour aucune des variantes
Le SRAS-CoV-2 se "lie déjà très bien" au récepteur humain
🌠Élue couverture de l'année dans Nature Astronomy
🌌Cover of the year in Nature Astronomy: a magnetic collapse
La photo représente un amas d'étoiles Serpens South de plus de 600 jeunes étoiles, dont des dizaines sont des proto-étoiles qui commencent à peine à se former
La création des étoiles se produit dans les nuages moléculaires. Ce sont des nébuleuses interstellaires, principalement formées de H2 (70%) et d'Hélium et 1% d'autres molécules. Leurs basses températures et leur densités relativement élevées favorisent l’effondrement du nuage
puis la fragmentation de leur contenu pour ensuite former un disque d'accrétion entouré d'un anneau de poussière. La proto-étoile va accréter la matière et devenir plus massive et brillante pour après donner lieu à une étoile