CE JOUR-LA... 30 décembre 1980, la "lettre ouverte des 13 parlementaires" est saisie chez le commissaire du peuple Ngalula Mpandajila. Il s'agissait d'une lettre de 52 pages dans laquelle ils abordaient les problèmes du Zaïre sur les plans social, économique et politique.
Tout part de la fin nov 1980 lorsque 13 parlementaires, tenant compte des habitudes parlementaires internationales et de l’esprit de libéralisation que venait de prôner le président Mobutu Sese Seko, signent une lettre ouverte qu'ils prévoient d'envoyer au Président Mobutu.
Les 13 parlementaires terminaient leur lettre en exigeant qu'une rencontre nationale regroupant toutes les couches sociales de la Nation zaïroise soit organisée afin de discuter de la liberté et de la démocratisation du pays.
Mais ce 30 décembre, avant que la lettre ouverte ne soit rendue publique, une fuite d'information parvient aux services secrets zaïrois. Cette lettre ouverte, préparée dans une grande discrétion, est saisie chez le commissaire du peuple (député national) Ngalula Mpandajila.
On soupçonne que ce sont les honorables parlementaires Tshibuyi et Bashala Kanku wa Milandu qui avaient averti les services de renseignements. L'honorable Ngalula Mpandajila fut arrêté le même jour puis conduit à la Cité de l’OUA.
Le lendemain (31 décembre 1980), 4 autres parlementaires signataires de la lettre décidèrent de se rendre eux-mêmes : Kapita, Etienne Tshisekedi, Makanda et Kanama. Les autres signataires de la lettre furent arrêtés progressivement.
C’est alors que la machine répressive du MPR fut mise en place à travers deux mesures :
(a) La levée de l’immunité parlementaire sur ordre du Président Mobutu, le 15 janvier 1981 ;
(b) Un procès expéditif à la cité de l’OUA par la Cour de sûreté de l’Etat le 17 janvier 1981.
Tous les 13 parlementaires furent condamnés et déchus des droits politiques et civiques pendant cinq ans.
Mais en 1982, bénéficiant de la grâce présidentielle, les 13 parlementaires décidèrent de quitter le MPR et de créer leur propre parti politique qu'ils nommèrent UDPS
Les 13 Parlmentaires sont : Ngalula Mpandajila, Etienne Tshisekedi, Makanda Mpinga Shambuyi, Kapita Shabani, Kyungu wa Kumwanza, Lumbu Maloba Ndoba, Kanana Tshungu, Lusamba Ngieni, Kasala Kalumba, Benhamine Mang Ruga, Dia Onken Ambel, Ngoyi Mukendi et Mbombo Lona.
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Au 1er JANVIER 1959... Le Congo-Belge comptait environ 14 millions d'habitants, avec une population non africaine (essentiellement européenne) de 115.157 (dont 87.736 Belges, 5.361 Portugais, 3.718 Italiens, 3.483 Grecs, 2.380 Français, 2.674 Britanniques, 1.357 Néerlandais).
Chaque année, 6 millions de Congolais, à peu près la moitié de la population, passaient gratuitement une visite médicale indépendamment de ceux qui allaient consulter pour des affections précises. Ces soins médicaux étaient gratuits.
Le pays comptait 2.268 Hôpitaux et dispensaires, 315 Léproseries et 316 Maternités. Au réseau officiel, il faut ajouter les institutions privées et les missions qui ensemble représentaient 6.000 centres médicaux totalisant 86.000 lits, soit un lit pour 160 habitants.
CE JOUR-LÀ... 1er janvier 1937, le tout 1er organe de presse audiovisuel du Congo belge, œuvre des Pères Jésuites, voit le jour en émettant pour la toute 1è fois. "Radio Leo" fonctionne au Collège Albert Ier (actuel collège Boboto) de 18h à 19h, en français et en Néerlandais.
Il faudra attendre 2 ans après pour voir une autre radio émettre à Léo. En 1939, "Radio Congolia" est créée à l'initiative d'un technicien belge, Jean Hourdebise. Contrairement à "Radio Leo", "Radio Congolia" émet dans 4 langues locales (Lingala, kikongo, tshiluba et Swahili).
En 1940, voit le jour Radio Congo-Belge (RCB), la 1è station officielle du pays. Cette radio est née pour reprendre le rôle des radios belges de Bruxelles réduites au silence après l'occupation allemande. Destinée uniquement aux européens, RCB émettait en français et le portugais
CE JOUR-LA... 31 déc. 2016, signature de l'Accord politique de la Saint Sylvestre, après 3 semaines de négociations, d’embûches, de promesses, de retournements, de blocages, de suspensions, d’atermoiements et de tractations pinailleuses entre l’opposition et le pouvoir de Kabila.
Pour rappel, le mandat de Joseph Kabila venait de prendre fin le 20 décembre 2016. L’opposition et la société civile réclamaient son départ, soupçonnant une manœuvre du Président pour tenter de briguer un troisième mandat malgré la limitation constitutionnelle à deux.
L'Accord de la Saint Sylvestre se résumait en 3 points majeurs : (a) Nomination d’un Premier ministre désigné par le Pdt Kabila et issu du Rassemblement de l’opposition, (b) Mise en place d’un Conseil national de transition (CNT) et (c) Pas de 3è mandat pour Kabila.
CE JOUR-LA... 30 décembre 2018, privées de vote, les population de Beni et Butembo organisent un vote manuel pour s'opposer à la décision de la CENI qui, quelques jours avant la fin de la campagne électorale, avait décidé d'écarter cette partie de la RDC du scrutin du 30 décembre
La CENI avait avancé comme raisons : la maladie à virus Ebola et la situation sécuritaire (notamment les attaques des rebelles ADF et autres groupes armés).
Dès 6 h du matin, les sites choisis pour abriter le vote (les stades et certaines écoles) étaient remplis de monde. Dans l'ensemble? le vote s'était bien déroulé, sans aucun incident majeur, aucune attaque rebelle, aucun cas de transmission d'Ebola.
CE JOUR-LA... 30 décembre 1998, des populations civiles sont sauvagement massacrées à Makobola (dans le Sud-Kivu) par des éléments du RCD. Au total, 612 personnes (dont une grande partie constituée de femmes et enfants) sont tuées, la plupart calcinées dans leurs maisons.
Tout part du 25 déc. (jour de Noël), lorsque les militaires du RCD décident de déplacer leur position de Makobola I (qui se trouve en territoire d'Uvira) vers Makobola II (de l'autre côté de la rivière, en territoire de Fizi). Pour le peuple Bembe, cela constitue une provocation.
C'est ainsi que le mardi 29 déc 1998 à 17h, ils enverront un message à la population dans lequel ils annonceront une attaque dans la cité en vue de déloger les militaires du RCD (essentiellement constitués de rwandais). Et exactement à 17h30, ils attaquent et occupent Makobola II