Au 1er JANVIER 1959... Le Congo-Belge comptait environ 14 millions d'habitants, avec une population non africaine (essentiellement européenne) de 115.157 (dont 87.736 Belges, 5.361 Portugais, 3.718 Italiens, 3.483 Grecs, 2.380 Français, 2.674 Britanniques, 1.357 Néerlandais).
Chaque année, 6 millions de Congolais, à peu près la moitié de la population, passaient gratuitement une visite médicale indépendamment de ceux qui allaient consulter pour des affections précises. Ces soins médicaux étaient gratuits.
Le pays comptait 2.268 Hôpitaux et dispensaires, 315 Léproseries et 316 Maternités. Au réseau officiel, il faut ajouter les institutions privées et les missions qui ensemble représentaient 6.000 centres médicaux totalisant 86.000 lits, soit un lit pour 160 habitants.
Sur le plan transport, le pays disposait d'un réseau routier de 195.213km, ferroviaire de 5.241km (dont ++ centaines de km électrifiés) et de voies navigables de 14.597km. Le trafic aérien était assuré à travers 3 aéroports internationaux et plusieurs dizaines d'aéro secondaires.
Au cours de l'année scolaire 1959/1960, 1.682.195 enfants étaient scolarisés, soit la quasi-totalité des enfants en âge d'études primaires. Dans l'enseignement secondaire ou professionnel, on recensait 59.393 élèves, mais seuls 763 étudiants fréquentaient les cours universitaires
En matière d'énergie, le pays disposait d'une trentaine de centrales hydroélectriques et d'une centaine de centrales thermiques couvrant les besoins en énergie des villes et des industries. La puissance installée était de 700.000 kW, avec une énergie produite : 2.800.000.000 kWh.
Sur le plan économique, au 31 décembre 1959, 1.473.330 Congolais étaient salariés (et payés!). L'indice du niveau de vie du Congolais a augmenté entre 1950 à 1957, de 100 à 176,1. En 1958, le PIB par habitant était de 90$ US (il était le plus élevé d'Afrique).
Une étude récente du Fonds Monétaire International a calculé que pour rattraper le niveau de vie connu au Congo en janvier 1959, à raison d'une croissance de 5% par an, il faudrait attendre l'année 2075 (soit 115 ans après l'indépendance).
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CE JOUR-LÀ... 1er janvier 1937, le tout 1er organe de presse audiovisuel du Congo belge, œuvre des Pères Jésuites, voit le jour en émettant pour la toute 1è fois. "Radio Leo" fonctionne au Collège Albert Ier (actuel collège Boboto) de 18h à 19h, en français et en Néerlandais.
Il faudra attendre 2 ans après pour voir une autre radio émettre à Léo. En 1939, "Radio Congolia" est créée à l'initiative d'un technicien belge, Jean Hourdebise. Contrairement à "Radio Leo", "Radio Congolia" émet dans 4 langues locales (Lingala, kikongo, tshiluba et Swahili).
En 1940, voit le jour Radio Congo-Belge (RCB), la 1è station officielle du pays. Cette radio est née pour reprendre le rôle des radios belges de Bruxelles réduites au silence après l'occupation allemande. Destinée uniquement aux européens, RCB émettait en français et le portugais
CE JOUR-LA... 31 déc. 2016, signature de l'Accord politique de la Saint Sylvestre, après 3 semaines de négociations, d’embûches, de promesses, de retournements, de blocages, de suspensions, d’atermoiements et de tractations pinailleuses entre l’opposition et le pouvoir de Kabila.
Pour rappel, le mandat de Joseph Kabila venait de prendre fin le 20 décembre 2016. L’opposition et la société civile réclamaient son départ, soupçonnant une manœuvre du Président pour tenter de briguer un troisième mandat malgré la limitation constitutionnelle à deux.
L'Accord de la Saint Sylvestre se résumait en 3 points majeurs : (a) Nomination d’un Premier ministre désigné par le Pdt Kabila et issu du Rassemblement de l’opposition, (b) Mise en place d’un Conseil national de transition (CNT) et (c) Pas de 3è mandat pour Kabila.
CE JOUR-LA... 30 décembre 2018, privées de vote, les population de Beni et Butembo organisent un vote manuel pour s'opposer à la décision de la CENI qui, quelques jours avant la fin de la campagne électorale, avait décidé d'écarter cette partie de la RDC du scrutin du 30 décembre
La CENI avait avancé comme raisons : la maladie à virus Ebola et la situation sécuritaire (notamment les attaques des rebelles ADF et autres groupes armés).
Dès 6 h du matin, les sites choisis pour abriter le vote (les stades et certaines écoles) étaient remplis de monde. Dans l'ensemble? le vote s'était bien déroulé, sans aucun incident majeur, aucune attaque rebelle, aucun cas de transmission d'Ebola.
CE JOUR-LA... 30 décembre 1980, la "lettre ouverte des 13 parlementaires" est saisie chez le commissaire du peuple Ngalula Mpandajila. Il s'agissait d'une lettre de 52 pages dans laquelle ils abordaient les problèmes du Zaïre sur les plans social, économique et politique.
Tout part de la fin nov 1980 lorsque 13 parlementaires, tenant compte des habitudes parlementaires internationales et de l’esprit de libéralisation que venait de prôner le président Mobutu Sese Seko, signent une lettre ouverte qu'ils prévoient d'envoyer au Président Mobutu.
Les 13 parlementaires terminaient leur lettre en exigeant qu'une rencontre nationale regroupant toutes les couches sociales de la Nation zaïroise soit organisée afin de discuter de la liberté et de la démocratisation du pays.
CE JOUR-LA... 30 décembre 1998, des populations civiles sont sauvagement massacrées à Makobola (dans le Sud-Kivu) par des éléments du RCD. Au total, 612 personnes (dont une grande partie constituée de femmes et enfants) sont tuées, la plupart calcinées dans leurs maisons.
Tout part du 25 déc. (jour de Noël), lorsque les militaires du RCD décident de déplacer leur position de Makobola I (qui se trouve en territoire d'Uvira) vers Makobola II (de l'autre côté de la rivière, en territoire de Fizi). Pour le peuple Bembe, cela constitue une provocation.
C'est ainsi que le mardi 29 déc 1998 à 17h, ils enverront un message à la population dans lequel ils annonceront une attaque dans la cité en vue de déloger les militaires du RCD (essentiellement constitués de rwandais). Et exactement à 17h30, ils attaquent et occupent Makobola II