Thread by @DocteurGonzo4

#5G À Montpellier, plus de 50 antennes 5G fonctionnent à plein débit

Or, les opérateurs font ce qu’ils veulent, sans déclaration préalable ni autorisation et contre l’avis des citoyens : « une situation illégale » nécessitant « un démontage des antennes » infolibertaire.net/les-troublante…

« C’est énorme. Une négligence sur 1 ou 2 antennes, on veut bien. Mais sur 50 !? Cela fait une politique. » selon Bruno Goupille de l’association Robin des toits.

Nombre d’antennes sont installées sur des immeubles de l’ACM, l’empire HLM qui dépend de la ville de Montpellier.

Or, en 2015, portée par une députée écologiste, Laurence Abeille, une loi était votée pour favoriser la sobriété, la transparence et la concertation en matière d’exposition aux ondes électro-magnétiques.

Sa principale disposition : l’obligation, pour les opérateurs, de déposer un Dossier information mairie (DIM), un mois avant la demande d’autorisation de travaux, autre démarche qui relève, elle, des services d’urbanisme.

L’objet du DIM est de fournir les éléments nécessaires à l’information de la population concernée par une installation d’antenne. Le maire juge ensuite des moyens appropriés pour transmettre ces infos et donner aux riverains la possibilité de formuler leurs observations.

A Tours, dont le nouveau maire était délégué régional de Robin des toits, des réunions de quartier sont organisées, sur la base des DIM déposés en mairie. D’autres villes, comme Grenoble, Blois, Bayonne, ont mis en place des observatoires, où siègent associatifs et usagers.

Mais à Montpellier, « il faut se contenter d’un vague affichage, plus ou moins compréhensible, derrière l’escalier des parties communes ». La seule solution serait qu’un maire déterminé tape du poing sur la table.

Il y a bien une procédure pour préjudice qui pourrait être lancée devant le Tribunal de Grande instance, sur la moins value immobilière, ou le préjudice sanitaire subis. Mais il y en aurait pour 4 ans, afin de conclure à une simple demande de mise en conformité a posteriori ».

D’un point de vue écologique, la 5G poursuit la fuite en avant vers un système de traçage, reconnaissance et surveillance intégral des activités humaines. Elle s’engouffre dans la logique de surconsommation dématérialisée, et de virtualisation généralisée des interactions.

Cela entraîne une surenchère de consommation énergétique, de mondialisation et délocalisation de la production, et de la vente des équipements nécessaires. Cela passe par l’épuisement des terres rares et la surexploitation de mains d’œuvres à bas coûts assignées à cette prod.

La 5G est l’arme technologique industrielle et grand public la plus nécessaire à l’expansion des GAFAM et de leur monde.

Le 13 septembre, treize maires de grandes villes figuraient parmi les signataires d’une tribune exigeant un moratoire sur l’implantation de la 5G en conformité avec les attentes de la Convention citoyenne sur le climat, et dans l’attente de résultats d’études sérieuses.

Au même moment, Macron insultait tout ce monde d’amish et le maire de Montpellier brillait par son absence dans le débat.

Pressé par Alenka Doulain au Conseil municipal, il s’enorgueillissait même d’avoir refusé l’implantation d’antennes sur les bâtiments publics de la ville.

Certes, mais le pourcentage d’immeubles en cause est ridicule au regard du tissu urbain.
Pendant ce temps, ACM Habitat, l’organisme HLM rattaché à la ville, loue ses toits à qui en veut dans un mépris total pour les habitants.