L'association participant à la rave party en Bretagne qui a protesté contre sa dispersion est un des chouchous de la mairie de Paris.
Domiciliée dans le 19e, elle perçoit d'importantes subventions de la Ville.
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Ainsi, en 2019, elle a reçu sur proposition de Mme Souyris 80 000 euros pour financer un "drug truck".
Justification : la "santé dans les quartiers populaires" (!!!). Les rave parties sont rares à Barbès, mais quand on aime on ne compte pas.
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On remarque que ce projet de "drug truck" avait été refusé par le "Budget participatif".
"Pas grave", semble s'être dit la mairie. "Si les Parisiens n'en veulent pas, on trouvera un autre biais. On peut prendre des sous destinés à la santé des pauvres, ça ne se verra pas."
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Techno + n'est pas seulement une assoc d'aide et de prévention. C'est aussi un organisme militant, soutenant des actions illégales.
Par exemple, en août dernier, elle protestait énergiquement contre l'interdiction d'une rave sauvage en Lozère.
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Techno + est un concentré des paradoxes et dérives de la politique de "prévention des risques" liés aux drogues.
Une affichette visible sur une vue Google de son local donne le ton. Il y est question de "lois fascistes". Héroïque insoumission, financée par le contribuable.
Ces associations dites de "prévention des risques" sont toujours très ambiguës. D'un côté elles font un travail remarquable, de l'autre elles participent du problème.
Ainsi, avant d'avoir de petits ennuis avec police et justice, Techno + prenait qques surprenantes libertés.
Même Le Nouvel Observateur avait été scotché en découvrant l'espace de consommation de drogues, héroïne comprise, installé par Techno + au Teknival de 2013 :
En 2017, Techno + a ouvert à Paris, avec Aides et Asud, un éphémère magasin de... vente de drogues.
Cela fait une drôle d'impression de se dire que les pouvoirs publics et la collectivité ont financé ce petit commerce illégal, et pour le moins douteux.
Le New York Times salue la politique française de prévention des risques... 😎
Ce tweet buzze pas mal (250 000 vues), les amis de ces assocs se réveillent, et je reçois quelques insultes. Alors je vais en rajouter une couche, et plus si nécessaire, car il y a matière.
Entretenir la mythologie de la drogue, est-ce vraiment de la "réduction des risques" ?!?
S'opposer à toute entrave à la circulation des drogues, est de la "réduction des risques" ?
Vanter le protoxyde d'azote, qui fait les ravages que l'on sait chez les ados, surtout les plus défavorisés, est-ce de la "réduction des risques" ? Est-ce responsable ?
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Un tweet qui buzze (+ de 400 000 vues pour celui-ci) n'a plus du tout le même sens qu'un message vu par une petite communauté. Alors je me permets quelques explications.
Je n'ai rien contre cette assoc ni contre les autres, innombrables, qui gravitent autour de la "réduction des risques" liés aux drogues illégales.
Rien non plus, évidement, contre la techno et les raves. Ce sont d'ailleurs des milieux que je connais un peu.
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Ces groupes font souvent un travail important, qui pallie une défaillance des institutions publiques (et complète l'action d'institutions plus "classiques" comme la Protection civile ou la Croix rouge).
On sait que les affichages supposés de gauche ne sont jamais sanctionnés ni retirés. Les collages dits féministes bénéficient de la protection la mairie.
Un pas de plus vient d'être franchi avec la "grâce" accordée par la Souveraine à LREM : "Je leur fais cadeau des amendes"...
L'extrait vient d'un article de Valeurs actuelles, qui n'est pas, personnellement, ma tasse de thé. Mais c'est le seul média, à ma connaissance, qui ait relevé cette déclaration, scandaleuse à tous points de vue, de la maire de Paris.