Sans faire une table des content warning qui non seulement risque de méchamment spoiler, me semble un peu ridicule, ça peut être intéressant de mettre en début d'oeuvre un truc pour dire que. J'vais y réfléchir déjà pour ALM, où j'avais averti sur certains chap'.
J'avais prévu, sans spoiler, que deux chapitres étaient très violents, mais j'ai peur que les gens se détournent aussi du livre soit rebuté par le fait qu'on prévienne, soit rebuté par les warning, justement, se disant que ça ne vaudra pas le coup d'essayer.
Avant que la team "auteur-es" me tombe dessus : je ne critique pas la démarche, je m'interroge pour mon cas et mon rapport à mes lecteurs, c'tout.
Mais c'est vrai qu'on est habitué sur les ff à prévenir de façon large sur le sexe, la religion, la violence, etc. On va pas se mentir, la présence des TW me font souent classer l'oeuvre derrière. Je sais qu'une ff HP "hurt/cumfort" va être souvent écrite par des ados.
Pareil sur les "violences sexuelles", etc. Et je vais next. Parfois au risque de zapper un travail intéressant (car j'ai vu assez de cas où le jeune âge n'empêchait ni une histoire formidable, ni une écriture excellence). Parce que j'ai tendance à juger via ça, je me demande si.
Tiens, le thread de l'auteure d'origine est intéressant, elle explique comment et pourquoi elle a opté pour un listing et tombe d'accord sur le fait que selon l'oeuvre, un TW général est plus approprié :
Bon, ça pose la question d'un autre rapport au lecteur et un autre rapport à l'émotion que l'on déclenche.
Cela étant... oui, avec des scènes choquantes je m'attends à choquer/mettre mal à l'aise. C'est même mon but. Ça m'emmerderait qu'on zappe le chapitre, par ex.
Du coup, je pense que je ferais un disclaimer avant mes livres. Un truc qui, sans entrer dans les détails, expliquerait vaguement ce qu'on peut trouver.
Ce qui, pour ALM, donnerait un truc type :
- Alcool
- Injures et vulgarités
- Torture
- Meurtre
- Infanticide
- Sexisme
- Racisme
- Classisme
- Fascisme
Et je crois avoir fait le tour ?
(Non, ya pas "sexe", les scènes sont bonus, pas dans l'oeuvre d'origine)
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J'avais 13 ans, lui 26. C'était mon oncle. Officier dans la Marine. La justice l'a condamné à 1an avec sursis. Il est maintenant coach agile (c'est de mauvais goût), père d'une petite fille de 13 ans et vit sa meilleure vie. #metooinceste
J'ai mis des années à me sentir réellement victime. J'ai eu des traumas et blocages sexuels que je n'ai identifié que très tard. J'ai réglé cette histoire à une exception près : l'injustice de nos ressentis vis-à-vis de ça. Il a pu avoir une vie normale, j'ai dû me battre pour.
Ma famille a volé en éclats, des gens en sont morts, j'ai perdu toute mon adolescence et une bonne partie de ma jeunesse à cause des répercussions. J'ai passé les 13 années suivantes à survivre, et je m'étonne encore parfois d'avoir pu arriver à construire autant après tout ça.