Thread by @GrablyR

Bon, un type suivi par 300.000 personnes me désigne comme la personne "qui veut détruire sa page Facebook"

Alors je vais faire DEUX mises au point. Et le reste, ce sera pour les avocats.

Ce matin, j'ai publié ce tweet, car cette page (@vecu_le) a publié un message mettant en cause un primeur incitant ses clients à se faire vacciner.

https://twitter.com/GrablyR/status/1353603500186480640

Le principal problème, en termes de risques de cyberharcèlement, étant le premier commentaire écrit par Vécu: l'adresse de la page Facebook du primeur.

C'est évidemment une incitation à aller inonder ce marchand de messages négatifs.

Comme je l'ai écrit moi-même, Facebook m'a répondu en expliquant que la publication de Vécu n'allait pas à l'encontre de ses règles d'utilisation.

https://twitter.com/GrablyR/status/1353622989506551809

Pour une raison que j'ignore, Facebook a ensuite prévenu Vécu que leur page serait supprimée.

Après quoi Gabin Formont a fait une longue vidéo en direct pour expliquer que je voulais "détruire Vécu" pour pousser les gens à la vaccination (?!)

A plusieurs reprises, il appelle ses abonnés à venir m'inonder de messages sur Twitter, en montrant mon compte à l'image. Il m'insulte également régulièrement, me menace, et suggère de bien retenir mon visage.

Alors je fais deux mises au point:

Premièrement: non, comme il le dit, je n'ai pas la possibilité de "passer des coups de fil" à Facebook pour faire fermer une page.

Facebook évoque par ailleurs "de multiples infractions" pour sa page.

Par ailleurs, je n'ai pas signalé la publication de Vécu, mais le commentaire qui détaille la façon de contacter ce primeur, qui me semble être problématique. Signalement "retoqué" par Facebook.

Deuxièmement: ce qu'il fait vis-à-vis de moi s'appelle une incitation au cyberharcèlement et c'est puni par la loi (c'est maintenant entre les mains du service juridique).

Conclusion: ce que je fais depuis des mois, c'est suivre les mouvances complotistes sur le Web et sur les réseaux sociaux. La question du cyberharcèlement est aussi l'un de mes sujets.

Donc non, je n'arrêterai pas de travailler là-dessus.