Thread by @DocteurGonzo4

🔻 #Thread Le type met une photo du steak bio à 30€ qu’il bouffe au grand Véfour

Les gosses, eux, bouffent de la viande bourrée d’OGM, d’additifs, d’hormones, d’antibiotiques, et de pesticides.

https://twitter.com/fjolivet36/status/1363904168184995848

Le phénomène de bioaccumulation, connu depuis longtemps, signifie que plus l’animal se trouve haut dans la chaîne alimentaire, plus il concentre les produits toxiques comme les pesticides.

Les animaux herbivores issus des élevages intensifs contiennent beaucoup plus de résidus de pesticides que des les animaux herbivores nourris seulement d’herbe et de foin non traités (beaucoup de pâturages sont traités aux pesticides cancérogènes) :

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1290087713878626304

Cette situation survient pour deux raisons : les élevages intensifs favorisent une croissance et un engraissement accélérés des animaux, générant un surmenage important et permanent de leur organisme responsable d’une plus faible capacité d’élimination des pesticides.

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1334311415948120066

Ensuite, l’alimentation des animaux dans les élevages industriels francais n’a plus rien à voir avec leur alimentation normale. Par exemple, un bœuf qui consomme une nourriture normale mange de l’herbe et du foin.

https://twitter.com/docteurgonzo4/status/1288011122797432837

Un bœuf d’élevage industriel est nourrit avec des céréales (blé, maïs, orge…) et des tourteaux (de soja, de tournesol, de colza) bien souvent OGM et donc bourrés de pesticides, et dans le pire des cas, comme cela s’est déjà passé, des farines animales.

https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1363621105592860677

Le but étant de provoquer une croissance accélérée. Les farines animales et les céréales font des animaux herbivores des animaux omnivores. Il apparait d’ailleurs que les animaux d’élevage intensif sont plus fragiles et plus malades que les animaux élevés autrement.

Très logiquement, les personnes qui mangent de la viande bas de gamme régulièrement risquent bien plus d’intoxiquer leur corps aux pesticides que celles qui en consomment une ou deux fois par semaine.

Les lobbys profitent du fait que contrairement aux produits pharmaceutiques, il est difficile de mener des essais cliniques et de suivre les personnes sur une longue période, jusqu'à la maladie ou le décès, pour montrer la nocivité d’un aliment ou de notre modèle de consommation

L’Inserm a tout de même montré que la consommation de viande rouge et de charcuterie est impliqués dans la survenue de plusieurs types de cancers, dont le cancer du sein inserm.fr/actualites-et-…

Selon l’étude, les 20% de personnes consommant le plus de viande rouge (près de 100g/jour en moyenne) voient leur risque de développer un cancer augmenter de 30% par rapport aux 20% qui en mangent le moins (40g par jour en moyenne).

Mais là on parle juste de la viande française... D'après la FNSEA, 80% de la viande rouge consommée dans la restauration collective (cantines scolaires, restaurants d'entreprises, prisons, hôpitaux...) est importée. Et donc de qualité encore moindre. google.fr/amp/s/mobile.f…

En 2011, la DGCCRF a réalisé des prélèvements dans 33 cantines scolaires, restaurants universitaires et hôpitaux. Résultats : 12 non-conformité sur le taux de matière grasse et 23 non-conformité en collagène/protéine. Pas de mesure sur les pesticides...

Depuis, la répression des fraudes assure qu'elle mutliplie les contrôles, mais ne "communique pas de résultats agrégés" plus récents... On en est là quant à la santé de nos enfants... et ce n’est pas fini.

Dans les cantines, les élèves ingurgitent d’énormes quantités de protéines animales. Malgré ces effets délétères, l’an dernier, 70% des élèves mangeaient de la viande degueulasse ou du poisson empoisonné aux métaux lourds tous les jours (ou presque) au restaurant scolaire.

Pourquoi ? Parce que les lobbys industriels participent activement à la rédaction des recommandations nutritionnelles qui orientent la composition des menus des cantines.... google.fr/amp/s/m.report…

Selon le médecin Sébastien Demange, « les enfants consomment deux fois trop de protéines animales, et cet excès pose ensuite des problèmes cardio-vasculaires, de diabète ou de surpoids, sans parler des risques liés aux pesticides, additifs, antibiotiques, hormones etc.

En outre, à trop ingurgiter du bœuf ou du poulet, on en a oublié de manger des légumineuses, des céréales ou des légumes. Résultat, « nos enfants sont carencés en fibres », observe M. Demange.

Aujourd’hui, un menu classique recommandé pour un garçon de six ans couvre près de 600 % de ses besoins en protéines pour le déjeuner... l’industrie engraisse les enfants comme des bêtes dans des élevages, c’est la même logique nutritionnelle.

Et même quand la viande est pésentée comme « français et bio », elle vient en fait d’Allemagne et est bas de gamme. google.fr/amp/s/www.lepa…