L’ASN publie son avis générique sur la prolongation du fonctionnement des réacteurs de 900 MW « au-delà de 40 ans », entérinant un recul des exigences de sûreté ⤵️: asn.fr/Informer/Actua…
EDF et le gouvernement ont déjà acté que les centrales fonctionneraient jusqu’à 50 ans et+. L’ASN se contente d’accompagner le mouvement & a revu ses exigences à la baisse : il ne s'agit plus d’atteindre le niveau des réacteurs les + récents, mais de s’en « rapprocher »
Surtout, l’ASN ouvre la voie aux dérives de fait accompli d’EDF, acceptant la réalisat° des travaux en 2 phases. La 2ème (comprenant des mesures post-Fukushima) aura lieu jusqu’à 5 ou 6 ans après le 4ème visite décennale, alors que les réacteurs auront déjà 47 ans bien tassés...
Une invitation pour EDF au chantage pour poursuivre le fonctionnement des réacteurs au-delà de 50 ans pour rentabiliser ces travaux, ou encore à laisser le retard s’accumuler et demander finalement à être dispensée de ces travaux au prétexte de la fermeture des réacteurs !
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1/5 Oui, atteindre 100 % d’électricité renouvelables en France est techniquement possible !
Désormais portée par l’AIE et RTE, cette affirmation ne peut plus être caricaturée comme une simple lubie d’écologistes qui n’auraient pas compris que le soleil ne brille pas la nuit.
2/5 Le rapport publié aujourd’hui vient s’ajouter à d’autres travaux montrant que le 100% renouvelable peut être atteint à un coût égal ou inférieur au coût actuel : natura-sciences.com/energie/cout-e…
3/5 Cette évolution suppose certes des évolutions importantes. Mais le maintien du nucléaire, lui, exigerait des investissements colossaux pr prolonger la durée de fonctionnement des réacteurs existants et surtout en construire de nouveaux… qu’EDF n’a pas la capacité de réaliser
@Ecologie_Gouv prépare des décrets pr autoriser le recyclage de ferrailles provenant d’installations nucléaires. Ferrailles qui, à terme, pourraient être réutilisées ds des biens de consommation courante ! Notre communiqué : sortirdunucleaire.org/En-toute-discr…
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Pour cela, il est question de construire à #Fessenheim un « Technocentre » pour y fondre et y « traiter » les ferrailles contaminées. Mais même une fois traitées, celles-ci resteront radioactives ! Plus d’informations : stop-fessenheim.org/ce-projet-fou-…
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De recyclage en recyclage, ces ferrailles pourraient se retrouver dans des matériaux de construction…
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1/4 L'usine #Framatome du #Creusot, où ont été fabriquées des milliers de pièces destinées à l'industrie nucléaire, a vu perdurer malfaçons et falsifications de dossiers pendant des décennies.
On nous dira sûrement que ces problèmes appartiennent au passé. Vraiment ? ⤵️
2/4 Dans un rapport de @suretenucleaire , on apprend que certains problèmes continuent de perdurer, ce qui laisse penser que leurs causes profondes n'ont pas été réglées :
3/4 On apprend aussi que si une pièce comporte un "écart" (=défaut), Framatome s'autorise à en continuer la fabrication. Mais bien sûr, il préviendra le client et assumera les surcoûts.
D’ici à la fin de l’année, l’État devra verser 377 millions d’euros à EDF au titre de l’indemnisation pour la fermeture de #Fessenheim. Nous dénonçons fermement ce cadeau à EDF effectué avec l’argent du contribuable ⤵️⤵️. lesechos.fr/industrie-serv…
Cette somme correspond à des dépenses (gestion des déchets, démantèlement…) dont une bonne partie aurait normalement déjà dû être provisionnée par EDF, qui avait précédemment décidé d’amortir la centrale sur 40 ans.
L’État est également censé rembourser à EDF le manque à gagner pour cette fermeture, partant du postulat que la centrale aurait pu continuer à fonctionner jusqu’à 60 ans, ce que dénonce même la Cour des Comptes !
Contexte.com dévoile l’état des discussions entre le gouvernement et EDF en vue de la construction de 6 EPR. Malgré l’état catastrophique de la filière, le projet est tjs sur la table et le fait accompli se prépare. Notre réaction ⤵️ contexte.com/article/energi…
Cette proposition va à l’encontre des souhaits des citoyens. Faire ce choix – aucune alternative ne semble envisagée – c’est continuer d’accumuler des déchets radioactifs pendant des décennies et écarter purement et simplement toute perspective d’atteindre 100% renouvelable.
Quel que soit le scénario retenu, l’État est censé prendre en charge une partie non négligeable des (sur)coûts, voire 100% du projet. Il est inacceptable d'utiliser ainsi l’argent des contribuables pour soutenir une énergie dépassée et dangereuse.
Le parc nucléaire européen, sur toute sa durée de vie, pourrait produire 6,6 millions de tonnes de déchets radioactifs qui, entassés au même endroit, représenteraient un terrain de foot rempli sur 919 m de hauteur... soit plus que le plus haut bâtiment du monde.
L'estimation des coûts de gestion par les pays producteurs reste vague. De plus, aucun pays n’a à la fois établi une estimation précise des coûts de gestion de ses déchets radioactifs et comblé l’écart entre les fonds prévus pour cela et les coûts estimés.