Le parc nucléaire européen, sur toute sa durée de vie, pourrait produire 6,6 millions de tonnes de déchets radioactifs qui, entassés au même endroit, représenteraient un terrain de foot rempli sur 919 m de hauteur... soit plus que le plus haut bâtiment du monde.
L'estimation des coûts de gestion par les pays producteurs reste vague. De plus, aucun pays n’a à la fois établi une estimation précise des coûts de gestion de ses déchets radioactifs et comblé l’écart entre les fonds prévus pour cela et les coûts estimés.
Fait peu connu : en France, l’extraction de l’uranium a produit 52 millions de tonnes de résidus miniers et plus de 200 millions de tonnes de stériles radioactifs...
Fin 2019, la France a accumulé 74,9 tonnes de plutonium, une quantité qui croît de plus d’une tonne par an en moyenne. Un chiffre glaçant quand on sait qu’il suffit de quelques kilos de plutonium pour fabriquer une bombe…
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Contexte.com dévoile l’état des discussions entre le gouvernement et EDF en vue de la construction de 6 EPR. Malgré l’état catastrophique de la filière, le projet est tjs sur la table et le fait accompli se prépare. Notre réaction ⤵️ contexte.com/article/energi…
Cette proposition va à l’encontre des souhaits des citoyens. Faire ce choix – aucune alternative ne semble envisagée – c’est continuer d’accumuler des déchets radioactifs pendant des décennies et écarter purement et simplement toute perspective d’atteindre 100% renouvelable.
Quel que soit le scénario retenu, l’État est censé prendre en charge une partie non négligeable des (sur)coûts, voire 100% du projet. Il est inacceptable d'utiliser ainsi l’argent des contribuables pour soutenir une énergie dépassée et dangereuse.
2/5 Au niveau mondial, les investissements dans les énergies renouvelables (hors hydraulique) sont désormais presque 10 fois plus importants que dans le nucléaire.
3/5 Le coût du solaire et de l'éolien continue de baisser, alors que celui du nucléaire continue d'augmenter :
1/5 Tout en maintenant ses projets d'EPR et de prolongation des vieux réacteurs, EDF compte économiser (entre autres) 100 millions d'€/an sur la maintenance de ses réacteurs. Ceci soulève quelques questions...⤵️ lesechos.fr/industrie-serv…
2/5 Comment EDF compte-t-elle réaliser ces économies sur la maintenance ? En accroissant la mise en concurrence des entreprises prestataires et le dumping social, au prix de conditions de travail dégradées pour les prestataires et de conséquences sur la sûreté ?
3/5 En bâclant encore + certaines opérations de maintenance - quitte à découvrir ensuite que certains équipements importants pour la sûreté ne sont plus opérationnels (sachant que certains ne font déjà plus l'objet d'une maintenance préventive...) ? sortirdunucleaire.org/France-Bugey-u…
2/ Sur la base du rapport d'inspection de l'ASN, nous avons relevé 36 (!) infractions, correspondant à des problèmes qui pourraient déboucher sur une pollution chimique de l'environnement ou des risques pour les travailleurs. Entre autres :
3/ * Il est prévu de dépoter ensemble des substances chimiques (acide sulfurique, soude, eau de Javel, chlorure ferrique…) dont le mélange accidentel est reconnu comme dangereux, avec le risque de formation d’un nuage toxique de dichlore.
Et un rapport de plus sur le fiasco industriel et financier de l’EPR, grâce au travail de la Cour des Comptes : ccomptes.fr/fr/publication…
Selon la Cour, le coût de construction de l’EPR de Flamanville atteindrait 19,1 milliards d’€ en 2023 (pour 3,3 milliards à l'origine)
Coût de production de son électricité : 110 à 120 €/MWh
En comparaison, l'éolien, c'est 50 à 71€ le MWh selon l’Ademe
La Cour des Comptes rappelle que les projets de 6 nouveaux réacteurs « nouveau modèle » se feront avec l’argent du contribuable, ce qui exige de se poser quelques questions :