Bonne question ! 1/7 - L’ @ASN a publié une “synthèse” des 1235 contributions et commentaires reçus qui précise notamment les modifications qu'elle a retenues par rapport à son projet initial de décision. asn.fr/Media/Files/00…
2/7 - Ces modifications sont très limitées au regard du nombre et de la substance des contributions versées.
Et par rapport aux principaux commentaires formulés dans la contribution de @inst_negaWatt, en résumé, elles ne présentent pas d’évolution significative.
3/7 - Rien sur le constat fondamental que les exigences réglementaires ne sont pas relevées dans les décrets d’autorisation des réacteurs concernés (formulés dans les années 70-80), et ne sont donc pas portées au même niveau que pour l’EPR de Flamanville.
4/7 - Rien sur la demande de clarification / explicitation des écarts importants entre les objectifs fixés pour des réacteurs de nouvelle génération type EPR et cette prolongation des 900 MWe, en particulier concernant les piscines (dont le niveau de sûreté reste en net retrait).
5/7 - Rien non plus sur la nécessité de caractériser l’évolution (à la baisse) des marges dont disposent ces réacteurs vieillissants vis-à-vis d’exigences renforcées, alors que la grande majorité de leurs ouvrages ou composants ne sont pas remplacés.
6/7 - Aucun mot sur l’impact isolé et cumulé de non conformités non corrigées dans le génie civil et les équipements (@ins_negaWatt avait précédemment introduit la proposition de mener des “stress tests” vis-à-vis des incertitudes à prendre en compte dans ce domaine).
7/7 - Enfin, quelques aménagements du calendrier des études et actions, mais qui entérinent fondamentalement le principe dégradé selon lequel ce calendrier doit s’étaler pour s’adapter “réalistement” aux capacités limitées d’EDF à le mettre en œuvre, plutôt que l’inverse.
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1/7 - "Le débat dépasse largement la seule question énergétique" : c'est profondément vrai.
La part exceptionnelle du nucléaire en France (70% de notre électricité) trouble notre vision sur ce point, mais à l’international le nucléaire est avant tout géopolitique.
2/7 - Dans son histoire, cette technologie n’a jamais fourni plus de 3% de la consommation d’énergie finale dans le monde (17% de l’électricité au max., 10% aujourd’hui). Au total, 34 pays seulement exploitent ou ont exploité des réacteurs nucléaires de puissance.
3/7 - Historiquement, les enjeux géopolitiques (associés aux coopérations entre les quelques pays détenteurs des technologies et les autres) sont à la fois le moteur principal de ce développement et sa principale limite.