Je vois souvent des tweet en mode « je suis adulte et pourtant je panique dès que je vois des ados » du coup ça me paraît important de le répéter : si c'est parce que vous avez vécu du harcèlement scolaire ou autre chose du genre, ça s'appelle un stress post traumatique.
Je vous conseil le site dcaius.fr/blog sur le sujet, qui a pas mal de recommandation de lecture également
Plus généralement : il n'y a pas de liste restrictive des évènements "assez grave" pour causer un stress post-traumatique. Un SSTP peut se développer après n'importe quelle expérience qui a créé chez la personne un sentiment de danger intense.
Ce qui définit un événement trauamtisant, ce n'est pas intrinsèque à l'événement, c'est les conséquences sur votre fonctionnel cérébral.
Un même événement peut être trauamtisant pour une personne et pas pour une autre. On peut être trauamtisé par plein de chose qui actuellement sont dénigrée et considéré comme "pas si grave que ça".
A partir du moment où le danger a été suffisant pour que votre cerveau enclenche un mode survit, il peut y avoir stress post traumatique.
Le harcèlement scolaire en est en fait une cause assez courante, mais complètement ignorée quand on parle du sujet.
D'autres traits courant de SSPT de ce genre c'est penser qu'on se moque de nous dès qu'on voit des gens parler de loin ou rire.
Être en détresse dès que quelqu'un est en colère, même pas nécessairement contre nous.
Je réalise que j'ai pas dis un truc un
important : oui ça peut s'arranger. Oui on peut en guérir, ou à minima avoir une amélioration des symptômes.
Et du coup on parle de stress post-traumatique complexes pour désigner les SSPT qui viennent de vécus de violence sur la durée, ou repétés (typiquement harcèlement, maltraitance, violence conjugales...) et pas d'un évènement unique et ponctuel
Globalement les mechanismes restes semblables mais ça peut manger certaines choses dans les symptômes et le traitement il me semble.
Je vois pas trop poursyoi ça se concentrerait spécifiquement sur les ados
Petite anecdote pour donner du courage et de l'espoir : je suis allé me promener au parc aujourd'hui, parc qui est collé au lycée de ma ville et j'y ai donc croisé moult ados, sans aucune crainte ! Alors que j'étais comme ça avant.
J'ai pas encore le recul pour donner des conseils de rétablissement mais juste pour dire que ça peut s'arranger.
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Oui il y a des gens plus ou moins sensibles, susceptibles, résistants, etc. Et ces variations là ne sont pas nécessairement pathologiques. Mais a partir du moment où c'est envahissant au quotidien, par définition, c'est un handicap / un trouble.
Il y a énormément de personne handicapées (et/ou malade, et/ou avec des troubles psy) qui ne le savent pas et qui sont persuadé d'être juste trop fragile, flemardes sensibles, qu'elle font pas assez d'effort.
Je suis toujours fasciné par le fait que la France possède la moitié des ronds points du monde. Vraiment c'est incroyable. Les étrangers ils doivent être trop perturbés quand ils conduisent chez nous.
Je trouve ça incroyable aussi comment le rond point c'est génial, mignon et trop chill, et le rond point à deux voies d'un coup ça devient un engrenage de l'enfer.
Ensemble disons non aux ronds points à deux voies.
Un truc qu'on prend peut en compte quand on parle d'accessibilité, notamment dans tous les propos du type "'est trop peu de personne pour que ça vaille le coup" c'est toute les personnes qui bénéficieraient des aide mais qui en sont tellement écarté aujourd'hui qu'on le voit pas.
Il y a pour moi trois type de personnes qui sont pénalisée quand on ne mets pas en place une mesure d'accessibilité (quatre, si on compte les valides qui en bénéficient)
Il y a les gens qui n'ont tout simplement pas accès du tout. Par exemple une personne en fauteuil 100% du temps, qui ne peux pas se lever, marcher ou passer une marche et qui si quelque chose n'est pas accessible fauteuil ne peut tout simplement pas accéder du tout.
Un bon exemple d'a quel point les décisions de la MDPH sont aléatoire, un même homme, avec un même handicap, a eu droit à l'AAH pour un temps définit, puis rien, puis a vie. Pour les mêmes raisons.
A ma connaissance les aides au handicap sont les seuls à être accordée sur des bases subjective. Il n'y a pas de barème stricte. On rempli un dossier et les personnes qui le lise décident à quel point on est handicapé.
Mais il y a pas de critère stricte, c'est juste à l'appréciation du lecteur. C'est soit disant fait parce que le handicap c'est complexe alors il faut évaluer au cas par cas.
Au collège je détestais les exp. de chimie parce que si on parvenait pas au résultat attendu, on considérait qu'il était juste et que l'exp. était le problème et c'est vraiment l'inverse d'une démarche scientifique.
Après j'ai fréquenté le système médical, et j'ai compris.
- Mon échographie montre rien, donc je pense que vous n'avez rien.
- D'accord mais dans la réalité j'ai mal et je me vide de mon sang
- C'est la réalité qui se trompe alors, je pense que ces symptômes n'existent pas
Adakor
- Vous êtes jeunes, je ne m'attends donc pas à une maladie
- D'accord mais j'ai des symptômes de la maladie
- Non je veux pas
Bonjour, les personnes handicapé en France on besoin d'une minute de votre temps pour un changement d'envergure. Notre autonomie et notre survie en dépend (et en plus c'est gratuit), déroulez !
Pour récapituler la situation, actuellement en France les personnes handicapées qui ne peuvent pas travailler ou pas assez pour subvenir à leur besoin peuvent bénéficier de l'AAH, une allocation mensuelle.