Deux remarques à propos de la question « qui a commencé » (à publier des noms) que je vois être posée régulièrement ici à propos de l’ IEP de Grenoble : ⤵️
C’est une question qui est principalement posée par celles et ceux qui veulent dédouaner les collègues visés par les collages de leur responsabilité au motif de la gravité (réelle) de ces collages
Celles et ceux qui cherchent la vérité n’aiment pas cette question pour des raisons honorables, la principale étant que l’on ne sait pas encore et qu’une enquête de police est en cours.
Il va me semble pourtant que c’est une question importante pour deux raisons :
La première est que ce sont précisément les personnes visées par les collages (un des deux pour être précis) qui ont publié et diffusé (auprès des étudiant•es notamment) des échanges qui n’avaient pas vocation à l’être.
Ces publications sont à l’origine des calomnies et des menaces qui pèsent aujourd’hui sur nos collègues attaquées sur les réseaux et les plateaux télé
Par ailleurs il y a une seconde raison : poser la question « qui a commencé ? » c’est proposer un cadrage des événements qui en fait une querelle entre deux parties également irresponsables. Un cadrage « cour de récréation » si l’on veut.
Est-ce vraiment cela qui est attendu d’adultes responsables et de professeurs ? Y compris pour préserver la sécurité de toutes et tous ?
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#IEPGrenoble Comme promis quelques remarques sur un point très important de ce qui est en train de se passer dans l'espace public autour de l'idée selon laquelle la "liberté d'expression" n'est plus garantie l'Université.
C'est un thème que l'on retrouve répété à l'envi par la personne qui se présente depuis des jours sur les plateaux télé comme une victime de la censure de ses collègues. Beaucoup d'articles de presse ont commencé à parler de l'affaire sous cet angle.
Et malheureusement j'ai entendu au cours de la semaine qui vient de s'écouler de nombreuses personnes sensées parler aussi de "liberté d'expression", de la nécessité de la garantir à toutes et tous, etc.
Merci à toutes celles et ceux qui ont réagi positivement au papier de Libération ce matin et à ma réaction écœurée aux propos de haine que l’on trouve aujourd’hui sur ce réseau adressés à des collègues remarquables @SciencesPo38 et @PACTE_grenoble.
Comme le montrent les attaques contre une autre collègue ces jours-ci, depuis le même réseau regroupé dans le prétendu observatoire du décolonialisme, nous devons nous préparer à la multiplication des règlements de comptes universitaires en direct sur les réseaux ou sur cnews
Là vous ne vous dites pas "tiens si on se renseignait sur les violences policières". Normal, vous cherchez une issue politique à la crise ouverte par un ministre matamore et un préfet de police pyromane. #SecuriteGlobale#Soc_Cont
C'est dommage parce qu'il faudra bien que quelqu'un s'occupe un jour du vrai sujet sur lequel vous devriez plancher : comment sortir de l'escalade de la violence qui caractérise le maintien de l'ordre en France depuis des années. #SecuriteGlobale#Soc_Cont
Ce que dit ce maigre rapport n'est pas très intéressant du point de vue des faits… mais il l'est extrêmement du point de vue du fonctionnement de l'institution policière…
1/ L'IGPN prend mille précautions pour dédouaner les policiers en expliquant qu'ils ont dû prendre des décisions "en une fraction de seconde" ou que toute violence est "par nature" choquante pour les observateurs
2/ Elle borne son analyse aux faits individuels en les décontextualisant. Quid de la stratégie policière ce soir là ? Quid des violences répétées par le même officier ?