2/ La dose infectieuse moyenne n'est pas entièrement bien connue, mais il y a une valeur qu'on retrouve dans la littérature scientifique de l'année passée, qu'on peut appeler "conservatrice". Ce n'est pas qu'elle est très juste, mais elle est admise…
3/ Pour des raisons que je vous passe, je pense qu'elle est exagérée, parce que calibrée sur les évènements superpropagateurs. C'est 15 quanta/heure ou 30/quanta/m^3.
4/ Si on prend un port correct de masque de 80% de filtration, et qu'on regarde ce qu'il faut comme concentration pour avoir une contamination (R=1) pendant 6,5 jours d'infectiosité x 24 h, ça nous fait:
37500 ppm x 5^2/(24 h x 6,5 jours x 15 quanta / heure)
= 400 ppm
5/ Auquel il faut ajouter la concentration extérieure, 412 ppm. On arrondi à 800 ppm.
Ce qu'on voit, c'est que le GROS facteur, c'est le 5^2=25 qui vient des masques. C'est la dessus qu'il faut mettre le paquet.
6/ Après, vues les barres d'erreur, c'est juste pour se rassurer, ce calcul. En vrai, l'argument c'est: combien je peux ventiler sans me cailler en cours? Moi, j'ai fait moins de 650 ppm en classe depuis septembre, mais on a une bonne VMC.
7/ 800 ppm, c'est déjà un effort significatif. Cela signifie qu'on fait attention à la ventilation. C'est la valeur d'acceptabilité sociale et elle suffit, en prenant le meilleur de notre savoir actuel.
8/ C'est heureux que ce soit sur-évalué au début, parce qu'avec les souches mutantes, les doses émises augmentent d'un facteur 1.4 (B1.1.7) à 2 (P.1), ce qui voudrait dire: mettre de meilleurs masques ou abaisser encore le CO2.
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Au bled.
"Msieur Mame" Rollin, 73 et 71 ans, sont modernes: ils s'informent sur le web. Mme Rollin en a tiré une appréhension légitime contre Astra-Zeneca. Mais bon, ils m'ont fait sauter sur leurs genoux quand j'étais petit… j'ai fait des études… Ils me font confiance.
Ils ont reçu un coup de fil en début de semaine pour dire qu'à la ville, ils pouvaient gratter deux mois sur la date prévue pour se faire vacciner. Seulement voilà, c'est de l'Astra-Zeneca, leur a dit la pharmacienne.
On prend à répondu M.Rollin.
M.Rollin craint les piqures, mais il est passé en premier. Il n'a rien senti m'a-t-il dit. Et aucun problème après.
Mme Rollin a parlé de la phlébite qu'elle a eue il y a 20 ans. La pharmacienne a dit: bon, si vous avez eu une phlébite, je vaccine pas.
1/ J'aime beaucoup cette question, donc je vais la traiter vite fait. Est-ce que prendre une dose double pendant 1/2h , c'est pareil que se prendre une dose simple pendant 1h?
2/ La question est donc: est-ce que chaque particule virale qui entre par le nez a une certaine probabilité de s'accrocher à un récepteur, d'entrer dans une cellule et de s'y répliquer, indépendamment des autres, ou y a-t-il des effets collectifs?
3/ On n'a pas le début d'une preuve que 4 ou 10 ou 20 particules virales s'accrochant en même temps à des cellules passent plus facilement les barrières immunitaires. Le principe de simplicité commande donc de supposer que chaque attaque est indépendante des autres.
Vu de l'étranger.
Le titre est assassin: "Réouvrir à 340."
340?
C'est le taux d'incidence, qui a été occulté des discours de l'exécutif au point de supprimer la courbe française du graphique de l'Europe. zeit.de/politik/auslan…
"Quand on écoute le PM français Jean Castex, on pourrait croire qu'il ne traverse pas la même pandémie qu'Angela Merkel." L'Allemagne est à un taux d'incidence moitié, avec deux fois plus de lits de réanimation — l'ordolibéralisme a protégé le système de santé, là bas.
La charge se poursuit, au delà des falsifications maintenant systématiques, et de la disparition de tout conseil scientifique, sur l'euphémisation du "haut plateau" pour 6000 personnes en réanimation. Le massacre perpétué par Macron, les séquelles par centaines de milliers.
Il existe un moment particulier qu'il faut savoir repérer: celui où un système est devenu tellement indéfendable que ceux qui l'ont mis en place tente d'en devenir la force critique, pour le poursuivre en pire.
Promouvoir la dérégulation des normes de probation savante et les start-ups comme étant la panacée face à la recherche académique, c'est rater l'analyse de la situation comme la solution.
Une critique interne pour la poursuite du programme néolibéral.
On peut se faire plaisir en constatant que Science tape sur Vidal (mais qui défendrait la médiocrité et l'insignifiance incarnées?) et pointe les lacunes budgétaires. Mais cela signifie surtout qu'il ne faut pas nous laisser confisquer la critique et la reconstruction du système.
Il n'y a pas que la haute fonction publique qui soit totalement incompétente. On voit ici le président du Medef accréditer l'idée la plus débile contre un virus aéroporté: un sas de décontamination des habits — totalement bidon qui plus est.
Le trumpo-bolsonarisme en marche.
Peut-être un recyclage des avions renifleurs?
On voit que la France est désindustrialisée et que les cadres n'ont plus aucun contact avec le monde scientifique. Brancher un purificateur d'air sur un sas en plastique, et faire une visite Potemkine de Bézieux reprise par BFM-Business…
1/ Question en DM. Pour combien d'argent public sécurise-t-on l'Ecole?
Il faut commencer par les cantines. C'est LE lieu de contamination. Il faut les mettre sous barnum/préau, en extérieur, jusque fin septembre, avec des repas chauds adaptés. Coût? 1000 € une 4x9m.
2/ Si ce n'est pas ventilé dans la cour, il faut ajouter des gros ventilateurs de chantier, légèrement inclinés vers le haut, créant un vent en diagonale des tables, un peu vers le haut. 90 € le ventilo de chantier.
3/ Il faut au moins un capteur CO2 pour contrôler le résultat, même en extérieur, avec enregistreur sur batterie. En Arduino + capteur, 30 €. Mais disons 100 € pour l'acheter et ne pas s'emmerder.