1/7 Twitter est une espèce de monde parallèle où la moindre prise de position qui n'irait pas dans le sens du vent (mauvais) qui souffle actuellement, est accueillie par mille et une réactions dont la grossièreté formelle le dispute à la violence idéologique.
2/7 On commence fort, avec rien de moins qu'une menace de mort, très explicitement illustrée même si son auteur estime sans doute avoir fait preuve d'une rare subtilité.
3/7 Bien entendu l'accusation infamante #islamogauchisme revient souvent, comme un mantra que se répèteraient en chœur ces courageux anonymes. Les termes importés des US comme "woke" ne sont jamais loin non plus...
4/7 Des termes comme "rémigration", "traites", "gauchiasses" ou encore "apatrides" identifient clairement ces petits soldats-sur-canapé de l'extrême-droite 2.0, la plus décomplexée qui soit, bien au chaud sous son plaid.
5/7 Oui, cette "littérature" sent terriblement les années 1930 version 2.0. Mais attention à ne pas négliger sa capacité de nuisance : il a dû y avoir moult signalements de leur part pour tenter de faire tomber notre compte Twitter...
6/7 ... car nous avons eu plusieurs retours de followers qui ne voyaient plus nos tweets, soudain considérés comme "contenus sensibles". Serait-ce si obscène, dans cette époque tumultueuse, de rappeler quelques évidences sur la #laïcité ? Pour certains, c'est déjà intolérable.
7/7 Nous sommes convaincus que le Manifeste de la laïcité peut compter ds la période actuelle, y compris dans le "Twittergame" français. Après tout, pas de raison de laisser une place à la "peste brune"...
2/7 "Même quand le politique prétend interpréter le droit, le risque d’une lecture biaisée, partisane et même orientée de notre cadre juridique n’est jamais bien loin."
3/7 "nous regrettons profondément l’annonce dans la presse et sans concertation aucune d’« Etats généraux de la laïcité » qui commenceraient leurs travaux sous quarante-huit heures !"