Le 26/4 dernier, nous avons relayé l'appel de #victimes des #attentats de #13nov15 qui faisaient part de leur détresse après 6 ans de procédures pr obtenir une #indemnisation décente des préjudices subis et des aides à la reconversion professionnelle.
6 ans, c'est objectivement très long. L'échéance du procès des attentats du #13nov15 approche, cela sera sans nulle doute une période très compliquée pour beaucoup de victimes et leurs proches.
On peut donc comprendre l'impatience d'en finir avec ces procédures administratives pour se tourner vers un avenir moins incertain, pour autant que les propositions faites soient acceptables.
La presse s'est saisi du dossier, le @FONDSDEGARANTIE a apporté une réponse officielle que nous avons également relayé, et un contact a été rétabli avec les personnes qui étaient à l'origine de l'alerte.
Dont acte.
Des propositions complémentaires sont portées par des associations de victimes pour tenter de renouer un dialogue qui visiblement est devenu difficile au fil du temps entre les victimes et l'organisme chargé de les indemniser.
Tout cela va dans le sens de l'apaisement. Cependant, un tweet nous laisse quelque peu perplexes.
"Certains propos discréditent leurs auteurs, l’indemnisation est un sujet trop important pour être traitée dans les réseaux sociaux."
Non, Madame...
Avec tout le respect que nous avons, connaissant votre vie consacrée à la cause des victimes d'attentats, on ne peut pas non plus nier à ces personnes le droit d'exprimer publiquement les difficultés qu'elles rencontrent si elles ne parviennent pas à les résoudre plus directement
Quand on s'investit corps et âme dans un projet comme vous l'avez fait, on conçoit qu'il est parfois difficile d'accepter des critiques, mais elles doivent être entendues, même si elles sont parfois formulées un peu rudement.
Surtout lorsqu'elles sont exprimées par des personnes visiblement en détresse.
Ce genre de réponses n'est pas digne, et ne peut qu'envenimer la situation.
Non, le @FONDSDEGARANTIE n'est pas au-dessus de toute critique. Nous ne doutons pas que la plupart de ceux qui y travaillent œuvrent pour le bien des victimes.
Mais il y a aussi des dérives et des égarements en son sein auxquels il faudrait remédier.
Exemple, nous nous sommes intéressés à ce compte anonyme qui like et retweete la plupart de vos publications. En analysant sa TL, nous avons constaté qu'il trollait des victimes d'attentats, leurs avocats et des associations de victimes depuis 4 ans.
Jetant la suspicion sur la réalité des témoignages de victimes (ici il s'agissait de François Mognard) ladepeche.fr/article/2016/0…
Tentant de culpabiliser les victimes réclament des indemnisations
Même les hommages symboliques rendus aux victimes d'attentats ne trouvent grâce à ses yeux
Quand des avocats de victimes d'attentats se plaignent de ne pas réussir à joindre le @FONDSDEGARANTIE , notre troll sort de sa poche sa meilleure blague du moment...
Nous avons donc cherché à savoir qui se cachait derrière ce troll anonyme au nom maladif grâce aux techniques d'identification classiques sur les réseaux sociaux.
Le résultat nous a étonné.
Ce compte troll était associé à un email étrange avec un nom excessivement long (dont twitter donne les 2 premières lettres) et un domaine lui au contraire très court (donc assez facile à deviner)
Le lien avec le nom de domaine a été rapidement établi : fga.fr
En parcourant l'organigramme, nous sommes parvenus à identifier ce collaborateur indélicat avec un nom à rallonge qui utilise son mail professionnel pour troller des victimes d'attentats depuis 4 ans.
Par délicatesse, nous avons choisi de masquer son nom, mais de laisser apparaitre sa position pour que tout un chacun puisse mesurer jusqu'à quel niveau de la hiérarchie, le @FONDSDEGARANTIE dysfonctionne. #FGTI
Encore une fois, nous ne voulons pas jeter l'opprobre sur l'ensemble du personnel du #FGTI mais une sérieuse remise en question s'impose et l'amélioration de la relation avec les victimes devrait constituer un objectif prioritaire.
Conclusion
"Certains propos discréditent leurs auteurs, l’indemnisation est un sujet trop important pour être traitée dans les réseaux sociaux"
a pris un tout autre sens après cette enquête
Fin du thread, qui a été très long, mais il nous semblait nécessaire d'exposer ces faits
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Concernant la diffusion de ces images dégradantes de victimes d'attentats sur les réseaux sociaux, en tant qu'équipe impliquée dans la lutte contre #daesh depuis 5 ans, nous considérons que la priorité va à la protection de la dignité des personnes.
Que ce soit à chaud, par simple décence vis à vis de leurs proches (triste qu'il faille même le préciser) ou ultérieurement, pr éviter de raviver sans cesse le traumatisme insupportable vécu par ces personnes et leur entourage et leur permettre de se reconstruire plus sereinement
Quelles informations apportent ces photos abjectes pour comprendre le drame qui s'est déroulé? A peu près aucune.
Elles ne jouent que sur le registre des émotions, le plus souvent pour servir un agenda politique ou un buzz éphémère sur les réseaux sociaux.