Je vais être très méchant. C’est lamentable cette historie car : 1/ dès le 1er jour on avait mis en garde dans les labos sur ce risque : «pas de problème, on va gérer les doublons efficacement, on a la meilleure méthode du monde» Arrogance du fonctionnaire qui n’y connait rien
2/ on apprend qu’il y aurait un soucis avec la casse (minuscule / capitale) : mais qui est le génie qui ne transforme pas tout en capitale pour les identités ? (Spoil : à ma 1ère formation d’identitovigilance on nous sensibilise à cela)
3/ il y a d’autres soucis (qui sous-estiment ou sur-estiment les cas +) qu’on a fait remonter (par ex discordance entre Ag et PCR dans les mêmes 24h, enfant sous 2 n° de sécu,...), mais porte close de l’administration qui refuse de « tout changer les tableaux déjà fait »
Merci à l’open data d’avoir fait pression pour que ce gros couac soit corrigé. Pas de complotisme, cela ne change rien sur la dynamique. Mais c’est le triste reflet des pb de capacités de certains dans l’administration à gérer ce genre de données et à reconnaître leurs erreurs.
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La recherche des variants COVID, déclenchée pour tout prélèvement positif en France, est réalisé par « criblage »
Comment ça marche ?
Pourquoi il y a des limites ?
Et pour quelle raison il va bientôt y avoir de GROS changements ?
C’est parti !!
Petit rappel tout d’abord : pour mettre en évidence le matériel génétique du SARS-CoV-2, on fait une « rétro transcription » (RT) pour transformer l’ARN du virus en ADN (car on ne sait travailler que sur de l’ADN) puis une amplification (PCR) de certaines zones du génome viral...
Pour cette PCR on utilise des « amorces » qui garantissent la spécificité de la zone choisie. Toujours par 2 ces amorces vont, et quand les 2 se fixent, on peut amplifier la zone en question, et par la suite détecter cette amplification.