On commence par le plus prestigieux, celui du Sacré-Coeur. Dégradé, mal entretenu, il attire une faune grandissante de dealers, etc., et devient dangereux.
L'école primaire voisine vient d'alerter les parents.
Ce square, site célèbre dans le monde entier, est aujourd'hui en partie condamné. Seule l'entrée principale reste ouverte, des allées sont interdites.
La partie qui reste ouverte est bondée. (Des jardins pour lutter contre la pandémie, qu'ils disaient...)
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Un peu plus à l'ouest, le petit et très secret Jardin des Abbesses.
Lui aussi condamné, depuis longtemps.
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Si on se dirige vers l'Est, côté 18e pauvre, c'est un massacre. Le square Léon est l'unique gd espace vert pour environ 30 000 habitants. Il est archi-bondé.
En ruine, la végétation dans un état lamentable. Il doit être re-refait, il y a un plan...
(Ph. Mairie de Paris) ⤵️
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A gauche, le même square en 2008.
Allez voir la différence, c'est assez hallucinant...
(A droite un "embellissement" qui vient d'être installé à l'entrée, sur un arbre mort.)
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Un peu plus loin, le nouveau square Bashung. Joli mais mal conçu et mal géré, il est vite devenu dangereux. La mairie a dû l'amputer de la moitié de sa surface, etc.
Ça va un peu mieux maintenant, mais il est triste et vide. Les habitants n'y vont plus.
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Le square de Jessaint, date, lui, du XIXe siècle.
La mairie l'a privatisé au profit d'Emmaüs. L'essentiel de la végétation et les jeux d'enfants ont été détruits. C'est devenu un atelier palettes, presque toujours fermé.
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Au passage on admire "l'oasis urbaine" à 1,5 million d'euros.
A gauche, la promesse de la mairie.
A droite, la réalité.
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De l'autre côté de la place de La Chapelle, le tristement fameux square Louis de Marillac.
La photo de gauche date de l'époque, disparue mais pas très lointaine, où il y avait des jeux d'enfants. 😰
Il vient d'être refait. Personne de censé n'y met les pieds.
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Passons sur le jardin Rosa Luxemburg, à la Halle Pajol.
Récent et réellement beau, il ne sert plus qu'à des hommes qui y stagnent à longueur de journée.
On arrive à Eole... Ce parc à 13 millions d'euros qui devait revivifier tout le quarter.
Il y a quelques mois la mairie y inaugurait une mini-ferme pour le "rendre" aux familles.
On connaît la suite : décision de le transformer en crack parc.
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Il serait bien trop long de parler de tout...
Un fait est clair : tous les squares de l'Est du 18e "tombent" les uns après les autres. Or ces situations ne vont pas se régler par un nettoyage, ni même à coup de millions.
Oh paradoxe de cette municipalité qui donne des noms de femmes à des squares où les femmes ne peuvent plus mettre les pieds. La réalité est pourrie mais les apparences sont sauves : #FeministWashing...
J'oubliais, la "coulée verte" de la "Promenade urbaine" à 10 millions d'euros... 😆
Voilà à quoi ressemble l'espace vert.
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Le banc Davioud, notre banc à tous, est dans le Magazine du Monde de ce week-end (qui nous qualifie, de manière assez rétrograde, de "nostagiques" 😁).
Par ailleurs, il y a quelques nouvelles informations à son sujet.
(Suite ⤵️)
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Après un léger nettoyage, nous avons découvert la signature du fondeur (Val d'Osne), et la date de fabrication : 1878. Soit l'année de la 4e Exposition universelle.
Il n'est donc pas d'époque Napoléon III mais a presque 150 ans !
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Ce modèle apparaît dans des photographies du Paris mythique.
Par exemple celles-ci, de Gisèle Freund (1933), et de Doisneau (1961).
Un lieu emblématique, sur lequel communique souvent la mairie. Un site remarquable, un monument historique, un jardin classé... Et un spot de #crackparis.
Voici une photo ancienne de la cour avec ses portes en ferronnerie, et l'aspect actuel.
(Suite ⤵️)
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Vue d'ensemble avant / après.
(Sur la photo ancienne, on voit in-situ les 6 portes, qui seront vendues à Drouot le 18 mai.)
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Les restaurateurs ainsi que la Ville de Paris, propriétaire et maître d’œuvre, ont jugé qu'il était préférable de revenir à l'état du XIXe siècle, avec des portes de grange, plutôt que de conserver les grilles.
L'affaire des portes de l'hôtel de Lauzun prenant des proportions assez énormes et le tweet initial s'avérant en partie erroné, j'ai décidé de le supprimer et de le refaire :
Des portes de ce monument historique ont bien été vendues par @Paris, pas la porte principale.
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Moins de 24 h après ce tweet, l'affaire figure déjà dans la notice Wikipedia consacrée à ce monument historique.
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Ces portes paraissent avoir été retirées lors d'une restauration en 2001, ou en 2012 lors du réaménagement contesté de cet hôtel particulier pour accueillir un association loi de 1901, l' Institut d’études avancées de Paris.